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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les spécificités de l'intervention sociopsychanalytique dans la formation en Argentine

Article de Maria José Acevedo

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 35-49.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse de la pratique, Approche clinique, Autorité, Conditions de travail, Conflit, École, Éducation, Enseignement, Épistémologie, Formation, Institution, Intervention sociale, Observation, Pédagogie, Pouvoir, Psychosociologie, Recherche, Sociologie, Vie institutionnelle, Mendel (Gérard), Argentine

La formation, l’intervention et la recherche exigent du clinicien d’orientation psychosociologique une particulière attention aux singularités du terrain où il prétend déployer ses instruments. Cet état des lieux à propos des trames institutionnelles, et de leurs effets au niveau des groupes concernés, demande une analyse spécialement fine de la part des praticiens lorsqu’il s’agit de mettre en œuvre des dispositifs créés dans d’autres contextes socioculturels, et cela tout en restant fidèles à la perspective épistémologique et théorique originelle aussi bien qu’aux objectifs visés. Ce texte fait part des adaptations menées par les groupes des reguladores argentins formés et dirigés dans ce pays par l’auteure de l’article, qui décrit et essaie de justifier ici les démarches réalisées dans le champ de l’éducation nationale de son pays dans le but d’assurer les conditions nécessaires au développement des dispositifs sociopsychanalytiques et à leur succès.

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Assurer la protection tutélaire et promouvoir l'autonomie : un équilibre incertain

Article de Baptiste René, Brigitte Sapaly

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 530-531 ; 532-533, juillet-octobre 2020, pp. 329-354.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Tutelle, Majeur protégé, Mandataire judiciaire, Éthique, Témoignage, Autonomie, Conflit, Consentement, Volonté, Emprise, Vulnérabilité, GRIM

La maladie, le handicap, un accident ou tout simplement l'âge peuvent altérer les facultés d'une personne au point qu'elle doit être assistée. Différents types d'assistance peuvent être sollicités par un proche, mais c'est le juge qui décidera d'une mesure de protection judiciaire après vérification de sa nécessité, certifiée par une réelle altération des facultés de la personne, et également en fonction du principe de subsidiarité, c'est à dire la vérification que, pour chaque situation, aucune solution alternative plus efficace et moins lourde de conséquences n'est possible.

L'évaluation des ESSMS (épisode 2) : de nouvelles exigences centrées sur la finalité de l'action

Article de Véronique Ghadi, Pierre Savignat, Laurent Barbe, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 530-531 ; 532-533, juillet-octobre 2020, pp. 5-327.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Démarche qualité, Évaluation, Établissement social et médicosocial, Référentiel, Coopération, Droits des usagers, Légitimité, Responsabilité, Culpabilité, Bientraitance, Action humanitaire, Contrôle, Conflit, Projet d'établissement, Management, Recherche sociale, Procédure, CPOM, ARS, Haute autorité de santé, ANESM, CNSA, Loi 2002-2 du 2 janvier 2002, Loi 2019-774 du 24 juillet 2019

En 2021, les évaluations interne et externe des ESSMS devront être effectuées selon une procédure unique élaborée par la HAS, sur la base d’un référentiel unique servant de guide national. Outre la « fusion » des évaluations externe et interne en une évaluation unique, qui peut poser question, le fait que la HAS se charge de cette évaluation ne risque-t-il pas de faire disparaître les spécificités du secteur social et médico-social ? Qui seront les évaluateurs externes ? De quels « outils » les ESSMS disposeront-ils ? Sans compter les problèmes de calendrier…
Autant de questions et bien d’autres qui peuvent amener à se demander si la manie de l’évaluation, chronophage et mobilisatrice de toujours davantage de ressources, ne va pas s’en trouver encore exacerbée…

Désorganisation des liens familiaux et réactivation des conflits chez les aidants confrontés à la maladie… d’Alzheimer de leur mère

Article de Magalie Bonnet Llompart, Alexandra Laurent

Paru dans la revue Dialogue, n° 229, septembre 2020, pp. 123-141.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Maladie d'Alzheimer, Aidant familial, Parenté, Conflit, Transmission, Relation d'aide, Histoire familiale, Deuil, Séparation, Souffrance psychique, Culpabilité

Prendre soin d’un parent souffrant de la maladie d’Alzheimer place l’ensemble de la famille dans des circonstances complexes et difficiles. Cet article s’emploie à comprendre comment la maladie d’Alzheimer vient convoquer l’histoire familiale, ses conflits et ses traces du négatif, perturbant à la fois les liens familiaux et l’inscription des proches dans leur rôle d’aidant. Les auteures rendent compte d’entretiens cliniques à visée de recherche menés auprès d’une fratrie de quatre sœurs confrontées à la dépendance de leur mère atteinte de la maladie d’Alzheimer. À partir d’une analyse phénoménologique, elles montrent l’importance de la désorganisation des liens familiaux et la réactivation des conflits dans l’organisation concrète des aidants autour du parent malade. Les enfants confrontés à la maladie grave d’un parent doivent non seulement réaliser un travail d’acceptation de la maladie, mais aussi réélaborer l’histoire familiale ainsi réactivée.

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“Avec le télétravail, on perd tout ce qui fait l’essence humaine”

Article de Brigitte Bègue, Danièle Linhart

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3164, 12 juin 2020, pp. 28-29.

Mots clés : Travail-Emploi, Télétravail, Organisation, Souffrance, Usure professionnelle, Management, Conflit, Employeur, Confiance, Relation

Durant le confinement, travailleurs sociaux et autres salariés ont expérimenté le travail à distance. Si celui-ci comporte des avantages, il ne change pas la nature profonde du travail, ni le rapport de subordination, selon la sociologue Danièle Linhart.

Imbroglio institutionnel - isomorphisme, prendre le temps de les chercher

Article de Antoine Maisin, Jennifer Denis, Muriel Meynckens Fourez

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 41, n° 2, juin 2020, pp. 139-150.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapeute, Équipe, Conflit, Relation professionnelle, Interaction, Thérapie familiale, Traitement ambulatoire, Approche systémique, Approche clinique

Au travers d’une situation clinique prise en charge par une « équipe mobile » qui fut mise en place en Belgique par décision politique, comme alternative à l’hospitalisation psychiatrique de longue durée, l’article met en évidence l’isomorphisme entre la situation institutionnelle et la situation familiale. Les auteurs décrivent comment, sans le vouloir, des enjeux relationnels entre deux équipes peuvent reproduire des impasses et de la souffrance chez le patient. Ils indiquent aussi comment ces impasses s’apparentent aux « jeux psychotiques dans les familles », comme M. Selvini-Palazzoli et ses collaborateurs l’ont si bien décrit.

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Tant qu’il y aura des conflits

Article de Adeline Lavigne

Paru dans la revue Lien social, n° 1272, 28 avril au 11 mai 2020, pp. 16-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Réunion d'équipe, Conflit, Pratique professionnelle

Les réunions, bien loin de se réduire à une simple "union" de professionnels composant une même équipe, pluriprofessionnelle, pluri/transdisciplinaire, dessinent des cadres spatio-temporels, et se définissent comme des lieux d'exercice de la fonction contenante, structurante et canalisatrice, des pratiques professionnelles engagées, des orientations éducatives dessinées, des accompagnements éthiques tissés, des décisions significatives prises.

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Les émotions dans le travail social frein ou tremplin?

Article de Maël Virat, Roland Coenen, Philippe Gaberan, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, tome 102, janvier-mars 2020.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Émotion, Accompagnement social, Souffrance psychique, Justice, Relation d'aide, Empathie, Usure professionnelle, Distance, Éducation spécialisée, Supervision, Écoute, Équipe, Médiation, Conflit, Déontologie

Dans leur métier relationnel, les travailleurs sociaux sont inexorablement traversés, animés, secoués par des émotions. Certaines sont positives, comme la joie d’avoir pu aider un usager à s’en sortir ou simplement d’avoir pu gagner sa confiance. D’autres peuvent s’avérer plus problématiques.

Accompagner des personnes en souffrance, en détresse, en danger, dans la provocation ou l’agressivité, ... génère inévitablement des ressentis. La tristesse, la peur, la colère, l’exaspération, le dégoût s’invitent. Parfois brutalement, parfois insidieusement, créant d’autant plus le malaise, le désarroi que ces affects renvoient à d’autres vécus, situations professionnelles similaires, histoires personnelles que l’on croyait avoir oubliées.

Pour que ces émotions, troublantes, stressantes, décourageantes, ne deviennent pas trop envahissantes, les professionnels développent des stratégies, conscientes ou non, pour les réguler, réduire leur intensité ou leur durée, et se mettre à l’abri.

Les institutions défendent, pour leur part, des normes émotionnelles qui peuvent différer en fonction des secteurs mais qui se rallient pour la plupart à ce prescrit commun de la "bonne distance", supposé garantir le professionnalisme des travailleurs sociaux, mais aussi les préserver, leur éviter le burnout, …

Et de se poser la question suivante : les émotions négatives seraient-elles nécessairement toxiques, ennemies, à risques ? N’y aurait-il pas plutôt intérêt à les inviter à s’exprimer, à les entendre, à les travailler plutôt que de vouloir les taire, les dissimuler de peur qu’elles envahissent la relation avec l’usager, la parasitent et, du même coup, provoquent chez l’aidant, malaise et épuisement ?

Dans les métiers de l’humain, on ne peut éviter les émotions, elles en font partie, en constituent le matériau. Il faut donc s’en saisir. Elles servent l’intuition, le feeling qui aide à créer la confiance avec l’usager. Elles sont le ferment qui fait dire au professionnel qu’il aime et croit à son métier, difficile mais combien humain. Elles nourrit sa motivation, sa persévérance à accompagner les précaires, les cassés, les marginalisés malgré les obstacles et à repérer en eux les potentialités que plus personne ne voit. Pour ces raisons et d’autres encore explorées dans ce dossier, d’aucuns en appellent à prôner, non pas la « bonne distance », mais la « bonne proximité » ou la « bonne présence », voire le savoir-aimer.

La violence augmente-t-elle dans le monde ?

Article de Marc Antoine Pérouse de Monclos

Paru dans la revue Futuribles, n° 435, mars-avril 2020, pp. 93-103.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Violence, Guerre, Conflit, Victime, Criminalité, Monde

Les séparations conflictuelles : quand les solutions des parents deviennent les problèmes des enfants

Article de Florence Calicis

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 41, n° 1, mars 2020, pp. 33-51.

Mots clés : Enfance-Famille, Séparation, Divorce, Souffrance psychique, Perte, Conflit, Risque, Enfant, Victime, Conflit de loyauté, Psychothérapeute

Certains parents, blessés et fragilisés par la séparation, entrent dans une guerre sans fin avec leur ex, y impliquant parfois leurs enfants. Si le conflit conjugal peut constituer pour les parents, en tout cas à court terme, un mécanisme de défense, il devient un facteur de risque pour les enfants, d’autant plus lorsqu’ils y sont impliqués et qu’il se chronicise. Ceci peut placer le thérapeute familial dans une sorte de conflit de loyauté. Qui faut-il privilégier ? Cet apparent dilemme n’est toutefois pas insoluble, comme nous le verrons dans cet article.

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