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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Habitations collectives : maltraitance, intimidation ou intolérance entre aînés ?

Article de Roxane Leboeuf, Marie Chantal Falardeau, Marie Beaulieu

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 169, décembre 2022, pp. 49-63.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, EHPAD, Centre de long séjour, Habitat collectif, Interaction, Agression, Violence, Langage, Relation entre pairs, Québec, France

Les interactions négatives entre résidents sont un enjeu émergent au sein des habitations collectives pour aînés. Au Québec (Canada), de nombreux acteurs se mobilisent pour lutter contre le problème et l’élaboration d’une terminologie consensuelle s’avère essentielle pour faciliter leur concertation. Cet article propose une réflexion critique sur la terminologie à privilégier dans la francophonie en s’appuyant sur l’état des connaissances et sur les résultats de deux recherches menées au sein de quatre habitations collectives pour aînés autonomes et semi-autonomes au Québec. Alors que les termes « maltraitance » et « intimidation » sont largement employés, leur définition ne permet pas de bien saisir l’essence du problème survenant entre les résidents. Selon les participants et les experts rencontrés, l’« intolérance » serait un terme plus approprié pour représenter l’ensemble des interactions négatives entre résidents de type psychologique, physique, matériel et sexuel documentées. Davantage de recherches doivent être menées afin d’approfondir et de valider la terminologie proposée. Cet article s’avère novateur dans un contexte où la majorité des écrits qui documentent ce problème émergent sont publiés en anglais et qu’une variété de terminologies sont répertoriées dans la littérature.

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Isolement à domicile : détecter et prévenir la fin de vie sociale

Article de Alexandra Marquet, Michel Billé, Joran Le Gall, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 24, décembre 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Accompagnant éducatif et social, Auxiliaire de vie sociale, Aide à domicile, Personne âgée, Personne handicapée, Aidant familial, Maintien à domicile, Isolement, Lien social, Inclusion, Souffrance psychique, Épidémie, Ennui, Médiation, Prévention, Vulnérabilité, Territoire, CCAS, Citoyenneté, Accompagnement, Bénévolat

Quand silence rime avec souffrance.
LIEN SOCIAL FRAGILISÉ PUIS ROMPU.
Grands-parents, enfants, petits-enfants : trois générations vivant ensemble sous le même toit. Cette image familiale a pour ainsi dire totalement disparu du paysage français. Place à l’individualisme et au chacun "chez soi", chacun sa vie, dans son havre de paix. A quel moment cette solitude, parfois ardemment souhaitée, se transforme-t-elle en une souffrance ? Tout commence quand la vulnérabilité s’invite à domicile : le lien se fragilise alors. Grand âge, veuvage, maladies chroniques, handicaps sont autant de facteurs qui favorisent l’isolement. L’association Petits Frères des pauvres parle d’une "triple peine" quand la solitude tutoie la pauvreté et la perte d’autonomie. Tous les voyants sont dès lors réunis, que ce soit dans un département rural ou en plein cœur d’une grande métropole : aucun territoire n’est épargné. Au cours des deux dernières années, la crise de la Covid a fortement participé à isoler les plus fragiles. Près de 530 000 personnes ont été traversées par cette "mort sociale" qui se traduit par une absence de contacts avec des conséquences parfois fatales : dépression, suicide, syndrome de glissement… Et dans ces situations de quasi-assignation à résidence où l’environnement extérieur est pour ainsi dire inexistant, règne une zone de non-droit avec des difficultés pour accéder à des services accompagnées d’une perte de chances, d’une accélération de la dépendance.
UN PEU DE CHALEUR…
Parfois, la venue de l’aide à domicile est le seul contact avec ce "dehors". La seule conversation échangée. Une charge bien lourde pour les épaules frêles de ces professionnels souvent mal préparés à "gérer" ou même à "accompagner" le manque d’interactions sociales. Et pourtant, "repérer et prévenir le risque d’isolement" fait partie du référentiel des accompagnants éducatifs et sociaux. Mais pour quels objectifs ? Avec quels moyens ? Et surtout avec quels outils ? Les réponses restent à construire. Seuls sur le terrain, les auxiliaires de vie enchaînent les rencontres mais se sentent, eux aussi, désespérément isolés. C’est tout le paradoxe du métier. Et quand deux solitudes se rencontrent, l’échange n’est pas forcément au rendez-vous, faute d’envie ou de disponibilité.
Dans ce désert relationnel, comment trouver un peu de chaleur ? Les bénévoles peuvent être un soutien indéfectible. Même si les experts constatent un désengagement des plus âgés sur le terrain, avec le réflexe d’un autoconfinement, d’une protection face aux virus qui peuvent tuer. Les équipes citoyennes sont une (autre) réponse, mais encore faut-il que leur déploiement soit synonyme de proximité. Le secteur du domicile n’est pas en reste. Citons le service Voisinage du côté d’Alençon, une expérimentation conduite par La Croix-Rouge avec la volonté de ne plus se cantonner aux soins mais de soutenir les liens sociaux, ou encore cette soignante qui est désormais engagée dans le Care. Tous ont la (même) volonté de repousser la perte d’autonomie, d’apporter un peu de chaleur. Conscient de la gravité de la situation, le Gouvernement a proposé l’instauration de deux heures hebdomadaires de convivialité pour les bénéficiaires de l’APA. A compter de 2024. Urgence relative. Et pour tous les autres ? Les jeunes ? Les personnes handicapées ? Les moins de 60 ans ? A l’heure où l’isolement peut tuer, les insuffisances des politiques publiques sont pointées du doigt. Si certains centres communaux d’actions sociales misent sur la prévention, l’enjeu est plus que jamais de sortir d’une vision médico-sociale pour inscrire ces publics dits "fragiles" dans la citoyenneté et la prise en compte de l’expertise d’usage.

Penser l'appropriation des gérontechnologies dans les interventions non médicamenteuses

Article de Dimitri Delacroix, Lydie Dondelli, Renald Gaboriau, Long Nguyen Phuoc

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 158, novembre-décembre 2022, pp. 43-45.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Gérontologie, Aide technique, Technologie numérique, Traitement médical, Soin, Aménagement de l'espace, EHPAD, Environnement, Qualité de la vie, Bien-être, Évolution

Aujourd’hui, de nombreux objets techniques numériques sont introduits en soins gériatriques dans le cadre d’interventions non médicamenteuses. Cette arrivée engendre chez les soignants autant de rejet que d’enthousiasme. De plus, beaucoup de ces objets restent finalement au placard. Il convient donc de prendre en compte quelques éléments pour penser leur appropriation.

L'acupuncture, une approche non médicamenteuse pour la prise en charge des douleurs chroniques en gériatrie

Article de François Maréchal

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 158, novembre-décembre 2022, pp. 39-42.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Souffrance, Traitement médical, Soin, Médecine alternative, Prise en charge, Définition, Maladie chronique

Il est reconnu qu’une prise en charge multimodale de la douleur chronique est nécessaire. Celle-ci nécessite l’utilisation d’approches médicamenteuses et non médicamenteuses. L’acupuncture est une approche non médicamenteuse dont l’efficacité sur les douleurs chroniques musculo-squelettiques et arthrosiques a été démontrée. Elle présente peu d’effets secondaires et de contre-indications. Son utilisation devrait être développée en gériatrie, en complément des antalgiques usuels et des autres approches non médicamenteuses.

Activité physique chez le sujet âgé atteint d'un trouble neurocognitif majeur (2/2)

Article de France Mourey, Célia Ruffino, Patrick Manckoundia

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 158, novembre-décembre 2022, pp. 35-38.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Déficience cognitive, Maladie d'Alzheimer, Sport, Thérapie, Rééducation, Motricité, Recherche, Observation, Prise en charge, Dépistage, Innovation, Technologie numérique, Savoir

Une meilleure connaissance des troubles neurocognitifs majeurs et de l’apprentissage moteur permet de proposer une rééducation motrice (RM) adaptée aux sujets souffrant d’une maladie d’Alzheimer. Des données neuroscientifiques récentes sur les fonctions et la cognition motrices permettent d’envisager la construction de programmes d’activité physique et de RM, dont la relation dose-réponse, le contenu et les consignes sont des facteurs déterminants. D’autres études sont nécessaires pour conforter l’efficacité des méthodes utilisées.

Parcours de soins et aidants familiaux

Article de Philippe Thomas

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 158, novembre-décembre 2022, pp. 30-32.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Gérontologie, Psychiatrie, Suivi médical, Aidant familial, Soutien psychologique, Risques psychosociaux, Autonomie, Handicap, Information, Aide financière, Fiscalité, Maladie d'Alzheimer, Déficience cognitive, Répit

Au cours de ces dernières années, un certain nombre d’actions ont été réalisées pour développer l’aide aux aidants en France. Ces aides peuvent être coordonnées à celle des services sociaux, ce qui peut être difficile, pour des raisons psychologiques, aussi bien pour la personne âgée que pour son aidant. À défaut de mettre en place un parcours de soins adapté et réadapté, l’aidant peut être exposé à des risques psychosociaux.

Dépression chez la personne âgée et environnement

Article de Philippe Thomas

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 158, novembre-décembre 2022, pp. 27-29.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Gérontologie, Psychiatrie, Qualité de la vie, État dépressif, Environnement, Risque, Motricité, Isolement, Suicide, Pathologie, Anxiété, Lien social

La dépression de la personne âgée est délicate à repérer, car souvent masquée par d’autres traits pathologiques. Il est donc important pour tous les intervenants d’être vigilants et d’être capables de demander l’aide d’un professionnel qualifié. L’individu interagit avec son environnement humain et matériel. Or, l’environnement peut être dépressogène. La qualité de vie de la personne intervient dans le cours de la dépression.

Psychiatrie du sujet âgé : un tableau clinique parfois complexe

Article de Anne Sophie Seigneurie, Julia Huet, Liliane Labeau, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 158, novembre-décembre 2022, pp. 22-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Gérontologie, Psychiatrie, Prise en charge, Équipe pluridisciplinaire, Pluridisciplinarité, Approche clinique, Étude de cas, Évaluation, Diagnostic, Soin, Traitement médical, Psychomotricité, Maintien à domicile, Aidant familial, Maladie chronique

La psychiatrie du sujet âgé est une discipline qui vient s’intéresser au sujet dans sa globalité. L’intrication des pathologies psychiatriques, neurologiques et somatiques impacte le sujet âgé sur le plan fonctionnel, psychique et social. La prise en charge pluridisciplinaire est alors primordiale pour construire un projet thérapeutique complet et accompagner le patient dans la pluralité de ses problématiques.

Dépression du sujet âgé et parcours de soins

Article de Hugo Lindebaum

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 158, novembre-décembre 2022, pp. 15-21.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Gérontologie, Psychiatrie, État dépressif, Accès aux soins, Autonomie, Soin, Psychopathologie, Diagnostic, Maladie chronique, Maladie d'Alzheimer, Suivi médical, Suicide, Médecine générale, Définition, Risque, Maintien à domicile, Hôpital de jour, Traitement ambulatoire, Hospitalisation

La population française est vieillissante et les prévisions pour 2040 indiquent que les seniors pourraient représenter un quart de la population. La maladie dépressive touche tout autant, voire davantage, les sujets âgés. Il existe une spécificité clinique de la dépression au sein de cette tranche d’âge, qui explique qu’elle soit actuellement sous-diagnostiquée, et donc sous-traitée. Prendre en considération le parcours de soins du sujet âgé déprimé est un levier pour accroître l’efficience de l’accès aux soins et pour professionnaliser l’abord coordonné du traitement.

Parcours de soins, soins du parcours : les dessous d'un débat

Article de Cyril Hazif Thomas

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 158, novembre-décembre 2022, pp. 10-14.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Gérontologie, Psychiatrie, Droits des usagers, Accès aux soins, Suivi médical, Qualité, Pratique professionnelle, Équipe soignante, Responsabilité, Santé, Loi, Prise en charge, Infirmier, Médecin, Risque, Dispositif

Le parcours de soins coordonnés consiste à confier au médecin traitant la coordination des soins du patient en vue de la réalisation du suivi médical, dans le souci éthique d’une concertation responsabilisante des soignants. Et ce, afin que les pratiques médicales et les dispositifs de soins soient tournés vers des soins efficients mais aussi intégratifs, une recherche de vie qualitative alliant continuité de soins et promotion de la santé globale. Cette évolution vers plus de respect des droits des malades nécessite que les décisions prises soient intelligemment régulées, dans un contexte où les interventions soignantes demeurent très prégnantes et potentiellement intrusives vis-à-vis de l’intimité des personnes soignées.