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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Prescription de cannabis à usage thérapeutique pour les personnes âgées atteintes de démence : l'engouement des proches aidants

Article de Aurélie Revol

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 25, n° 2-3, 2019, pp. 129-149.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Personne âgée, Démence sénile, Cannabis, Thérapie, Aidant familial, Suisse

Fin 2017, au sein d’un Établissement Médico-Social (EMS) genevois spécialisé dans l’accueil de personnes âgées atteintes de troubles cognitifs sévères, débute une étude clinique pilote. Cette étude inclut douze résidents pour lesquels du cannabis thérapeutique est prescrit. Au-delà de l’observation des effets médicaux, un volet sociologique vise à comprendre la manière dont les proches aidants perçoivent ce nouveau traitement. Dans un contexte de souffrance de l’accompagnement, l’espoir d’un mieux-être suscite une grande adhésion de la part des familles. Les attentes positives à l’endroit du cannabis thérapeutique reposent aussi bien sur la familiarité avec le produit, son côté naturel par opposition aux médicaments synthétiques, que sur l’encadrement médical et la confiance accordée à l’institution.

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Cannabis et migration irrégulière chez de jeunes Tunisiens en difficulté : entre besoin d'appartenance sociale et quête du bonheur

Article de Sihem Mathlouthi, Nizar Fares, Marwa Talbi

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 25, n° 1, 2019, pp. 75-90.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Jeune, Jeune en difficulté, Cannabis, Migration, Clandestinité, Appartenance sociale, Tunisie

L’objectif de cette étude est d’identifier les liens existants entre la fréquence de consommation de cannabis et la migration irrégulière chez des jeunes Tunisiens (n = 131) et d’expliquer l’émergence de ces pratiques par l’examen du besoin social d’appartenance et des dispositions positives, dont principalement l’optimisme et les croyances en un monde juste. Selon les résultats, ces deux types de conduites paraissent être associées à des processus psychosociaux et positifs se trouvant tantôt convergents, tantôt divergents. En effet, plus les jeunes utilisent le cannabis et plus ils s’engagent dans un projet de migration irrégulière. Renforcer les habiletés positives chez ces jeunes, dans le cadre d’activités groupales offrant un climat d’acceptation et un réseau relationnel stable peut constituer une piste d’intervention prometteuse pour la prévention de la consommation de cannabis et la migration irrégulière.

Précarités, dépendances : entre exil des siens et exil de soi

Article de Hervé Garnier

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 25, n° 1, 2019, pp. 55-74.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Psychothérapie, Exil, Droit d'asile, Précarité, Traumatisme, Récit de vie

Dans nos dispositifs thérapeutiques, y compris non spécialisés, les patients aux prises avec la précarité, les dépendances ou encore les incidences subjectives de l’exil sont de plus en plus nombreux. Ils nous enjoignent, professionnels, de les accueillir, avec la claire conscience des univers culturels et sociaux de notre temps. Une réelle considération de la personne, en proie à ces épreuves, parfois jusqu’à l’errance, ne peut faire l’économie de la complémentarité des regards, incluant, outre la clinique du sujet, le social, le juridique, le politique et le transculturel. Le thérapeute, l’équipe, au prix d’un regard clinique engagé et ouvert, pourraient ainsi d’autant mieux aider le sujet à reconstruire son identité malmenée.

Exil, psychotraumatismes et addictions : tentative d'une problématisation

Article de Muriel Bamberger

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 25, n° 1, 2019, pp. 47-53.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Traumatisme, Exil, Pratique professionnelle, Soin, COMEDE

Dans cet article, élaboré à partir de notre expérience au Comede (Comité pour la santé des exilés), nous proposons une tentative de problématisation d’une clinique engagée auprès de femmes et d’hommes exilé.e.s.

L'addiction chez les mineurs non accompagnés : comment passer du produit au récit

Article de Laëtitia Bouche Florin

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 25, n° 1, 2019, pp. 25-45.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Mineur non accompagné, Psychologie clinique, Interculturel, Récit de vie, Maison des adolescents Casita, Seine Saint Denis

La Maison des Adolescents CASITA basée en Seine-Saint-Denis reçoit des jeunes aux origines diverses, migrants ou enfants de migrants. La clinique qui y est prodiguée est à l’image des adolescents reçus, elle est multiple. Recevoir et soigner des mineurs non accompagnés en est une illustration. Nous verrons ici à travers les récits cliniques d’Haïda et de Medhi comment la consultation jeunes consommateurs peut être une porte d’entrée vers un début d’élaboration psychique d’une histoire très souvent traumatique. Nous montrons en quoi la clinique des addictions des mineurs non accompagnés est une clinique singulière qui gagne à mêler l’approche transculturelle et psychanalytique au sein d’un dispositif thérapeutique en binôme.

Traitements de substitution - Réduire les risques

Article de Marianne Langlet

Paru dans la revue Lien social, n° 1240, 27 novembre au 10 décembre 2018, pp. 14-15.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Traitement de substitution, Réduction des risques, Overdose, Méthadone

Toxicomanies ...et si on en parlait?

Article de Colette Leclercq, Romai Lecomte, Paul Verbanck, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 98, octobre-décembre 2018, 5-63.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Addiction, Technologie de l'information et de la communication, Adolescent, Pair aidant, Parentalité, Postcure, Détenu, Prévention sanitaire, Réduction des risques, Lien social

"Au cours des trois dernières décennies, l’objectif de l’abstinence à tout prix a laissé peu à peu place à des approches thérapeutiques (en centres ambulatoire, de court séjour, de cure, de post-cure, etc.) qui, tout en continuant à viser l’arrêt de la consommation, ont fait preuve de plus de souplesse et de tolérance. Elles ont davantage travaillé avec ce symptôme qu’est l’usage du produit, qui demande à être décrypté plutôt que sanctionné et stigmatisé. On ne sort pas du jour au lendemain d’une addiction bien installée, c’est un long chemin fait d’allers-retours, d’obstacles, de pièges...

Mais, en parallèle, se sont également développées des approches mettant entre parenthèses cet idéal d’abstinence afin d’atteindre les usagers les plus désaffiliés, pas prêts à renoncer à leur consommation et souvent les plus impactés par les effets délétères de celle-ci. On a vu ainsi éclore ici et là des services d’accompagnement psycho-médico-social à "bas seuil" d’accès et, de façon plus pragmatique encore, des actions visant la réduction des risques socio-sanitaires découlant de l’usage. Des initiatives qui, pour accrocher et maintenir le lien avec ces usagers peu ou pas demandeurs, et assurer la continuité de leur suivi, ont dû particulièrement mettre l’accent sur le travail en réseau. La première salle de consommation à moindre risque du pays, créée à Liège il y a peu, est le dernier né de cette évolution.

Parfois complémentaires, parfois en tension, ces deux tendances se rejoignent en tous les cas dans le changement de regard qu’elles portent sur l’usager de drogues. Tentant de le sortir de l’ombre, de l’opprobre ou du discours moralisateur qui cautionne l’indifférence et l’exclusion - "après tout, c’est son choix ! " -, elles travaillent à lui rendre sa part de dignité, de citoyenneté, de responsabilité envers lui-même et envers les autres.

Pourtant, en décalage avec ces évolutions, la criminalisation de la consommation des drogues étiquetées "illégales" demeure la règle. Cette logique prohibitionniste et punitive, basée sur une loi vieille de bientôt un siècle, s’avère contre-productive aussi bien pour les usagers des substances concernées que pour la collectivité. Elle repose en outre sur une distinction entre drogues légales et drogues illégales qui crée de la confusion et n’empêche pas les ravages, que l’on pense à toutes les nouvelles addictions (parfois sans produits !), et plus encore au tabac et à l’alcool dont les coûts sociaux directs et indirects sont sans commune mesure. La sortie de ce paradigme va nécessiter une bonne dose d’innovation, de courage, d’audace politiques...

A la croisée du médical et du social. La transformation des pratiques professionnelles en addictologie et en travail social

Article de Anne Marie Brieude, Claudie Rey, Marie Françoise Toquet

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 64, décembre 2018, pp. 111-120.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Pratique professionnelle, Travailleur social, Pluridisciplinarité, Réseau, Usager, Relation soignant-soigné

Le thème de l’addictologie constitue ici un point d’entrée pour analyser des constructions de partenariats, notamment entre un CIAS et un réseau d’addictologie. Basé sur des témoignages de professionnels du champ médical et du travail social, ce texte montre comment, dans un contexte de désertification médicale, se sont mises en place des collaborations, suffisamment stables dans le temps et dans l’espace mais également assez souples pour prendre en compte les besoins des patients-usagers et redimensionner la relation entre « professionnels experts » et « patients-usagers ».

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“La médiation numérique est un chantier à imaginer”

Article de Brigitte Bègue

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3082, 2 novembre 2018, pp. 26-27.

Mots clés : Culture-Loisirs, Toxicomanie-Addictions, Jeu vidéo, Technologie numérique, Psychose, Trouble du comportement, Ludothérapie

Dans son livre « Et si les écrans nous soignaient ? », ce spécialiste des addictions liées au monde numérique démontre que les jeux vidéo peuvent être un outil thérapeutique pour aider des enfants et des adolescents à panser leurs blessures. Une analyse à contre-courant des idées reçues.

La prévention des addictions s'adapte aux adolescents

Article de Sihem Boultif

Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 156, novembre 2018, pp. 32-34.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Prévention, Adolescent, Conduite à risque, Jeu de rôles

Souvent pris en charge tardivement, les adolescents dépendants sont déjà enfermés dans une spirale de consommation bien ancrée dans leur habitudes. L'objectif des pouvoirs publics est désormais de miser sur la prévention, afin de limiter les risques d'addiction. Cela passe par une initiation au développement des compétences psychosociales chez les plus jeunes, dès le collège.