PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Au-delà de l'opposition canonique entre sciences de la nature (biologie, neurosciences) et sciences sociales (histoire, sociologie), d'autres pistes sont explorées pour comprendre comment et pourquoi filles et garçons se conforment aux stéréotypes et aux normes en matière d'éducation, de jouets, de sport...ou au contraire s'en émancipent. La psychologie montre que l'acquisition d'une identité sexuée est un processus beaucoup plus long et chaotique qu'on l'imaginait. En décrivant les enfances d'ailleurs l'anthropologie nous montre la diversité des manières de produire des filles et des garçons dans le monde. Et les cas des enfants ne se reconnaissant pas dans cette catégorisation binaire nous montrent que la question ne saurait se réduire à l'alternative nature/culture qui, ici comme ailleurs, tend à devenir obsolète. Comment devient-on fille, comment devient-on garçon? Pour le comprendre, il serait temps de sortir des débats...stéréotypés
Article de Héloïse Lhéré, Mathieu Potte Bonneville, Guillaume Bellon, et al.
Paru dans la revue Sciences humaines, hors-série n° 19, mai-juin 2014, pp. 1-102.
Mots clés : Personnalité, Écrit, Bibliographie, Courant de pensée, École, Prison, Loi, Santé mentale, Analyse critique, GENRE, FOUCAULT (MICHEL)
Que faire aujourd'hui de cette pensée ? Qu'elle est sa cohérence, sa pertinence, sa portée ? Ce hors-série est animé par ces questions. La plupart des auteurs appartiennent à une nouvelle génération de chercheurs. Ils n'ont pas connu Foucault, quelques-uns n'étaient pas nés en 1984 [date de sa mort]. Ils témoignent de la volonté de lire l’œuvre de Foucault dans toute son ampleur, telle qu'elle apparaît aujourd'hui complétée, corrigée, redessinée. Sans allégeance ni défiance, désireux seulement de construire un bilan critique, honnête et fécond. Acceptons les clés qu'ils proposent, ouvrons avec eux la porte de celui qui fut philosophe, historien, "artificier". Et écoutons ce qu'il peut encore avoir à nous dire
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 260, mai 2014, pp. 28-33.
Mots clés : Revenu minimum, Débat, Coût, Théorie, Économie, Utopie, Financement, Politique des revenus
Donner à chacun un revenu, du simple fait qu'il existe : l'idée a longtemps paru irréaliste voire choquante. Mais la crise l'a transformée en piste de rélfexion sérieuse pour transformer les mécanismes de solidarité dans un contexte de chômage persistant. Et réfléchir à la place du travail dans nos vies.
[ ...] des croyances nous en avons tous... A défaut d'être justifiées, sont-elles explicables ? Sont-elles indispensables ou bien au contraire nuisibles ? Ainsi posée, la question est entre les mains des psychologues et des anthropologues. Derrière leur désordre apparent, certains trouvent un air de famille, fait d'un dosage stable d'ordinaire et d'extraordinaire. Mais les ingrédients changent : tous les hommes vivent et agissent dans le même monde, mais ils ne croient pas tous la même chose. A quoi bon croire? Contrairement à une idée répandue, les croyances expliquent moins le monde qu'elles servent de norme collective. Ultime question : les croyances sont-elles nocives ? Visiblement elles peuvent l'être, mais procurent ainsi des bénéfices quotidiens à qui ne sait pas trop leur être attaché.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 260, mai 2014, pp. 54-59.
Mots clés : Analyse critique, Courant de pensée, Écologie, Mouvement social, FRASER (NANCY), HONNET (AXEL), BENASAYAG (MIGUEL), BADIOU (ALAIN), RANCIERE (JACQUES), CHOMSKY (NOAM), BUTLER (JUDITH), DELPHY (CRISTINE), SCOTT (JOAN W.)
Les théories critiques sont foisonnantes. Mais, des reformulations marxistes aux réflexions sur le genre ou l'environnement, l'unité reste difficile à trouver. S'agit-il d'un courant de pensée cohérent ou d'un archipel éclaté ?
Article de Elise de VILLEROY, Philippe CARRE, André TRICOT, Martine FOURNIERet al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 257, mars 2014, pp. 34-57.
Mots clés : Auto-apprentissage, Désir, Savoir, Âge, Internet, Enseignement, Jeu, Jeu vidéo, Enseignement à distance, Université du temps libre, Transmission, Compétence professionnelle
D'où nous vient cette immense soif d'apprendre qui semble aujourd'hui plus intense que jamais ? [...] "Apprendre tout au long de la vie" mot d'ordre lancé par l'Europe à la fin du XXième, se décline aujourd'hui en de multiples programmes
Article de Achille WEINBERG, Xavier MOLENAT, Jean François DORTIER, Jean François DORTIERet al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 256, février 2014, pp. 32-51.
Mots clés : INDIVIDUATION, Concept, Théorie, Philosophie, Biologie, Sociologie, Psychologie, Conscience de soi, Affirmation de soi, HISTOIRE, Anthropologie, Individu, Sujet, Récit de vie, SIMONDON (GILBERT)
Comment l'individu survient-il : vous, moi, ou n'importe quel être humain doté d'un corps avec ses traits singuliers et une conscience subjective ayant le sentiment d'exister ?
Article de Jean François DORTIER, Marc OLANO, Georges CHAPOUTHIER, Héloïse LHERETEet al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 264, novembre 2014, pp. 30-51.
Mots clés : Mémoire, Identité, Nourrisson, Technologie de l'information et de la communication, Internet
Ce dossier fait le point sur les nouveaux savoirs apportés par les neurosciences. Mais il ne s'en contente pas. Car si la mémoire façonne notre identité, elle n'a pas le pouvoir de tracer notre avenir. C'est là que les sciences humaines ont leur mot à dire, aux côtés des neurosciences : elles nous invitent à réfléchir à la juste place à accorder au passé, à ses trop-pleins et à ses trous, dans nos vies personnelles comme à l'échelle collective.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 264, novembre 2014, pp. 52-57.
Mots clés : Étudiant, Égalité des chances, Héritage, Transmission, Culture, Mobilité sociale
Véritable best-seller de la sociologie française, les Héritiers, de Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron, mettait en lumière le poids des transmissions culturelles familiales dans la fabrique des inégalités scolaires.Cinquante ans après, ce diagnostic est-il toujours valable?