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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Responsabiliser les auteurs de violences conjugales

Article de Doriane Meurant, Marie Janote

Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 120-127.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Prise en charge, Soin, Agresseur, Abus sexuel, Stage, Injonction thérapeutique, Patriarcat, Responsabilité

Cet article décrit les stages de responsabilisation des auteurs de violences conjugales, ordonnés par le parquet de Toulouse et appliqués par l’Arseaa, qui se tiennent à Toulouse. Il explicite le cadre juridique de la mesure, les attentes du parquet, les caractéristiques du stage et interroge les forces et limites de ce dispositif ainsi que les possibles évolutions. 

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Prise en charge des auteurs de violences conjugales : normes internationales et limites françaises

Article de Cristina Oddone, Jessica Blouin

Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 112-119.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Prise en charge, Soin, Genre, Pratique professionnelle, Agresseur, Conseil de l'Europe, Femme, Victime

Depuis le Grenelle de 2019, l’institutionnalisation de la prise en charge des auteurs de violences conjugales s’accentue. Toutefois, les pratiques observées lors de deux enquêtes qualitatives, menées en France en 2018-2019 et 2020-2022, révèlent une faible intégration du primat de la sécurité de la victime et une tendance à la reproduction des hiérarchies de genre. Faute d’un étayage scientifique rigoureux, le traitement socio-pénal des agresseurs conjugaux présente à ce jour plusieurs points de divergence vis-à-vis des indications du réseau européen Work With Perpetrators et des recommandations du Conseil de l’Europe dans le cadre de l’application de la Convention d’Istanbul.

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Comprendre la dimension spatiale des violences conjugales pour accompagner le départ des victimes : le cas de la Haute-Garonne et de l’Isère pendant la crise du Covid-19

Article de Marion Tillous, Eva San Martin, Pauline Delage

Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 31-38.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Prise en charge, Épidémie, Isolement, Espace, Territoire, Milieu rural, Covid-19, Haute Garonne, Isère

Le présent article expose les recherches menées sur les effets des mesures sur les violences conjugales et leur prise en charge en réponse à la crise sanitaire, avec une approche géographique. Le principal résultat est que si ces mesures ont amplifié les violences conjugales, elles n’ont pas modifié leur nature, elles sont simplement entrées en résonance avec la logique spatiale des agresseurs : la crise sanitaire peut donc être prise comme un miroir grossissant des dynamiques spatiales à l’œuvre dans les violences conjugales et des problématiques transversales à leur prise en charge.

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La radicalisation : quelles perspectives cliniques ?

Article de Thierry Lamote, Olivier Douville

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 401, novembre-décembre 2022, pp. 28-60.

Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Société, Psychologie clinique, Prison, Psychothérapie, Prise en charge

Tenant compte du lien entre psychologie individuelle et psychologie sociale, ce dossier propose de définir les déterminations subjectives qui font d'une radicalisation une perspective irrésistible pour certains adolescents et jeunes adultes dans l'état actuel des liens sociaux et des contextes politiques. Des dispositifs institutionnels divers y seront également présentés.

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Clinique de l’exil : un diplôme pour améliorer la prise en charge des personnes migrantes

Article de Garlonn de Maistre

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3284, 25 novembre 2022, pp. 26-27.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travailleur social, Bénévolat, Association, Diplôme, Université, Exil, Droit, Santé, Prise en charge, Individu, Immigration, Développement, Pratique professionnelle, Compétence, Montpellier

Avec une approche globale et transversale, le diplôme interuniversitaire (DIU) « Exil, droit et santé » de l’université de Montpellier propose aux professionnels et bénévoles associatifs d’approfondir leurs compétences pour améliorer leur prise en charge des personnes migrantes. Le cursus est orienté sur la clinique de l’exil, les approches transculturelles, les aspects politique, éthique, social et juridique, l’analyse des pratiques… Psychologue et responsable du centre Frantz Fanon-La Cimade à Montpellier, Muriel Montagut a créé ce DIU avec Vincent Faucherre, médecin au CHU de Montpellier, Thierry Brigaud, médecin, et Mady Mercier, infirmière de Médecins du monde, ainsi qu’avec le centre Osiris de Marseille.

Violences sexuelles : prendre en charge les auteurs déficients intellectuels

Article de Catherine Abou El Khair, Delphine Dieulle, Christelle Pot

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3281, 4 novembre 2022, pp. 24-25.

Mots clés : Justice-Délinquance, Crime sexuel, Violence, Prise en charge, Individu, Handicap mental, Prison, Formation, Établissement social et médicosocial, Exhibitionnisme, Traumatisme, Accompagnement, Travailleur social, Équipe, Soin, Stress, Information sexuelle, Personne handicapée

Comment traiter les agresseurs sexuels présentant un handicap intellectuel ? Alors que la loi du 17 juin 1998 a institué l’injonction de soins, le sujet s’est imposé au sein de l’unité régionale de soins aux auteurs de violences sexuelles (Ursavs). Adossée au centre hospitalier universitaire de Lille, cette structure a développé une formation spécifique, centrée sur les liens entre déficiences intellectuelles et abus sexuels. Formatrices, l’infirmière psychiatrique Christelle Pot et la psychologue clinicienne Delphine Dieulle insistent sur la nécessité, pour prévenir de tels actes, de mieux en comprendre les causes.

Prendre en compte la vulnérabilité partagée pour réduire le recours à la contrainte dans la prise en charge des troubles graves du comportement des patients avec déficience intellectuelle et/ou autisme

Article de J. Lefèvre Utile, M. Montreuil, A. Perron, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 7, novembre 2022, pp. 368-379.

Mots clés : Autisme, Handicap mental, Trouble du comportement, Contention, Violence, Prise en charge, Éthique, Automutilation, Agressivité

La littérature sur la gestion des troubles graves du comportement (TGC), chez les patients présentant une déficience intellectuelle (DI) et/ou des troubles du spectre autistique (TSA), suggère que l’environnement de travail des professionnels de santé est éprouvant pour prodiguer les soins dans des conditions de sécurité suffisante pour eux et les patients présentant une DI/TSA. Cet article rapporte les expériences morales des professionnels de santé concernant leur utilisation des alternatives à la contention dans la prise en charge des patients avec DI/TSA.

Activité physique chez le sujet âgé atteint d'un trouble neurocognitif majeur

Article de Patrick Manckoundia, Mélanie Dipanda, France Mourey

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 37-40.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Rééducation, Motricité, Sport, Maladie d'Alzheimer, Déficience cognitive, Prévention, Prise en charge, Étude de cas, Recherche, Observation

Durant des décennies, la littérature a été sceptique sur la faisabilité d’une rééducation motrice et sur son impact tout comme sur celui de l’activité physique (AP) chez les sujets atteints de trouble neurocognitif majeur (TNCM), dont la maladie d’Alzheimer. Désormais, des auteurs rapportent plusieurs bénéfices de l’AP, physiques et cognitifs, en ce qu’elle favorise la perfusion cérébrale, la neurogenèse et la plasticité synaptique, et diminue le stress oxydatif et l’inflammation. L’AP devrait être recommandée en cas de TNCM.

La place des soins de support

Article de Maxime Frelaut, Marion Aupomerol, Lena Degousée, Florian Scotté

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 21-29.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Cancer, Sein, Femme, Diagnostic, Soin, Prise en charge, Équipe pluridisciplinaire, Évaluation, Définition, Sexualité, Couple, Gériatrie, Recherche, Statistiques, Vulnérabilité, Suivi médical, Approche globale, Traitement médical, Qualité de la vie, Dépendance, Isolement, Espérance de vie

Les soins de support, dans un contexte de cancer du sein chez la personne âgée, relèvent de la prise en charge standard en oncogériatrie. Néanmoins, le renforcement multidisciplinaire de différentes équipes transversales peut venir soutenir l’approche globale, indispensable à la qualité des soins et du parcours de vie. L’évaluation se trouve à la base de cette prise en charge. Issue de celle-ci, l’approche de la santé sexuelle est une nouveauté souvent trop peu considérée chez les patients âgés souffrant d’une pathologie maligne mammaire.

La place de la radiothérapie

Article de Pierre Loap, Youlia Kirova

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 18-20.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Cancer, Sein, Femme, Diagnostic, Prise en charge, Soin, Traitement médical, Thérapie, Recherche, Statistiques, Risque, Dépistage, Étude de cas, Corps, Italie

La radiothérapie (RT) est un élément clé de la prise en charge des patientes âgées atteintes d’un cancer du sein. Cependant, les preuves de niveau I chez les malades âgés sont limitées. La sélection des patients doit inclure les comorbidités et l’évaluation gériatrique. Les progrès de la planification et de l’administration des rayonnements améliorent la couverture des cibles, réduisent la toxicité et élargissent l’admissibilité au traitement. Certaines techniques alternatives, comme le traitement en position latérale ou ventrale, peuvent réduire le risque de toxicité. Des cycles plus courts de RT hypofractionnée du sein entier sont sûrs et efficaces. Dans certains cas, une irradiation partielle du sein pourrait être une option.