PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 376, avril 2024, pp. 14-18.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Bilan de santé, Santé scolaire, Dépistage, Projet individualisé, Accueil, École maternelle, École primaire, Éducation à la santé, Puéricultrice, REP, Suivi médical, Enfant, Infirmier
À Paris, la puéricultrice en service de santé scolaire participe au repérage des troubles des apprentissages et du développement des enfants, en réalisant des bilans de santé systématiques dans les classes de petite et grande sections. Elle vérifie et signe le renouvellement des projets d’accueil individualisés favorisant l’inclusion des élèves. Elle participe également aux actions de promotion de la santé.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 376, avril 2024, pp. 26-29.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Bilan de santé, Groupe de travail, Médecin, Coopération, Puéricultrice, PMI, Compétence professionnelle, École maternelle, Jeune enfant
En 2022, une réflexion a été entreprise pour élaborer un protocole de coopération médecin-puéricultrice concernant la mise en œuvre des bilans de santé en école maternelle (BSEM). Il s’agit d’un travail traduisant une vision commune de la prise en charge de l’enfant dans le cadre des BSEM et de la complémentarité nécessaire entre un médecin et une infirmière puéricultrice pour garantir la pertinence du bilan effectué.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 376, avril 2024, pp. 31-33.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Toxicomanie, Soutien à la parentalité, Attachement, Nourrisson, Manque, PMI, Relation enfant-mère, Enfance en danger, Addiction, Puéricultrice
Une consommation de drogues illicites par les parents et futurs parents peut entraîner de lourdes conséquences sur le nouveau-né, sur le lien d’attachement et la construction du processus de parentalité, tandis que les conduites à risques associées peuvent mettre l’enfant en danger physique. L’infirmière puéricultrice est amenée à prendre en soins ces familles, en intra- comme en extrahospitalier, dont les enfants peuvent potentiellement présenter un syndrome de sevrage à la naissance.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 376, avril 2024, pp. 22-25.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Trouble du langage, Acquisition du langage, Scolarité, Outil, Jeune enfant, Dépistage, Prévention
Le repérage précoce des troubles du langage est primordial afin de faciliter le développement harmonieux de l’enfant et ses apprentissages futurs. L’outil Épreuve de repérage des troubles du langage à 4 ans (ERTL4), validé scientifiquement, permet aux professionnels de santé d’évaluer facilement la voix, la parole et le langage des enfants entre 3 ans et 9 mois et 4 ans et 6 mois. Il constitue aussi un support d’information et d’échange avec les parents.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 376, avril 2024, pp. 19-21.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, École maternelle, Bilan de santé, PMI, Prévention, Épidémiologie, Examen médical, Dépistage, Suivi médical, Éthique, Parents, Communication, Jeune enfant, Puéricultrice
Les enfants scolarisés en école maternelle dès 3 ans bénéficient au cours de leur première année d’un bilan de santé systématique organisé entre le service de protection maternelle et infantile et le système scolaire. Au-delà des tests de dépistages effectués, c’est un réel dialogue qui s’installe avec les parents et les enseignants autour des besoins de l’enfant et d’éventuelles orientations.
Les soignants doivent trouver des ressources individuelles et collectives pour faire face à l’épuisement professionnel ou burn-out. Leur formation, notamment par le biais de la simulation en santé, pourrait constituer une ressource dans ce contexte. En effet, l’intérêt pour l’exercice, le sentiment de satisfaction personnel, la pratique réflexive, ainsi que des sessions de formation interprofessionnelles, sont des facteurs protecteurs du burn-out.
Article de Roland Gori, Laurent Morlhon, Blandine Ponet, et al.
Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 31-39.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Société, Sécurité, Psychiatrie, Soin, Épidémie, Émotion, Média, Opinion publique, Technologie numérique, Organisation du travail, Norme sociale, Démocratie, Éthique, Contrôle social
Roland Gori analyse l’évolution de notre société comme le passage d’une société disciplinaire à une société de contrôle. Il en montre précisément les effets, en particulier à travers l’exemple de la gestion de l’épidémie de Covid, la crise actuelle de la psychiatrie et l’atteinte à la parole, la disparition de la narration et du récit, si précieux dans nos métiers du soin. Retrouver le soin, comme un véritable acte de création, est son appel.
Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 53-55.
Mots clés : Travail social : Métiers, Mineur non accompagné, Crise, Éthique, Équipe pluridisciplinaire, Accueil d'urgence, Adolescent, Migration, Anxiété, Émotion, Violence
Un lieu d’accueil traditionnellement destiné aux mineurs non accompagnés (MNA), attaché à leur offrir, dans l’urgence, une hospitalité chaleureuse et structurante, se voit confier, à l’occasion du confinement, des enfants dits cas complexes. L’équipe est confrontée à une déflagration par ces jeunes si radicalement différents, pleins de colère et de violence. Comment les intervenants sont-ils mis à mal par cette confrontation ?
Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 40-46.
Mots clés : Travail social : Métiers, Éducateur de jeunes enfants, Créativité, Corps, Jeune enfant, Émotion, Affectivité, Formation professionnelle, Atelier, Éveil, Culture, Rencontre
La broyeuse économique voudrait nous faire accroire que la vie c’est froid comme un écran tactile. Que nos missions de travailleur·ses du médico-social seraient comptables. Foin de nos émotions, ça nous ferait perdre de l’argent. Nos émotions sont vivantes et partageables. Elles nourrissent nos pratiques des liens si on se donne la peine de leur redonner du temps conté (et pas compté) et de l’espace. Pousser les murs, c’est comme faire pousser des graines d’utopie.
Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 56-57.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, CMP, Émotion, Infirmier psychiatrique, Santé mentale, Affectivité, Relation soignant-soigné, Travail d'équipe, Distance, Soin, Empathie
Cet article relate une situation autour de la prise en compte des émotions et de leur impact sur le soin. Il s’inspire d’une expérience personnelle en tant qu’infirmier en psychiatrie dans un centre médico-psychologique. Le soignant est alors amené à questionner ses affects positifs ou négatifs afin qu’ils ne nuisent pas à la relation soignant-soigné. Il en ressort que le professionnalisme et la démarche clinique n’excluent pas le travail émotionnel.