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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'intégration sociale étudiante. Un processus au cœur des parcours universitaires ?

Article de Julien Berthaud

Paru dans la revue Agora, n° 81, janvier-avril 2019, pp. 7-26.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Étudiant, Université, Intégration, Socialisation, Réussite scolaire

La socialisation au milieu universitaire constitue un enjeu à la fois pour les étudiants qui sortent de l’enseignement secondaire et pour les établissements soucieux du bien-être et de la réussite des étudiants qu’ils accueillent. Cet article propose une (re)définition du concept d’intégration sociale appliqué à la population étudiante, et en étudie les conditions et les effets pour des étudiants de premier cycle universitaire. Les analyses révèlent que de nombreux facteurs interviennent dans l’explication des différences d’intégration entre étudiants, et qu’une socialisation réussie constitue un gage supplémentaire d’une plus grande réussite académique pour certains étudiants.

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L'information jeunesse : une socialisation citoyenne pour tous les jeunes ?

Article de Isabelle Danic

Paru dans la revue Agora, n° 81, janvier-avril 2019, pp. 27-44.

Mots clés : Lien social-Précarité, Jeunesse-Adolescence, Jeune, Participation, Citoyenneté, Militantisme, Bénévolat

L’étude d’un centre régional d’information jeunesse visant à « promouvoir [la] participation [des jeunes] comme membres actifs dans la société » révèle la mise en œuvre concomitante de plusieurs dispositifs de participation qui peuvent être envisagés comme formation à différents registres de citoyenneté. En venant s’informer, en étant accompagnés dans leurs projets et en participant aux actions proposées, de nombreux jeunes développent une citoyenneté juridique et civile. À côté de ces opportunités explicitement proposées à tous, l’institution repère et incite les jeunes qui leur semblent aptes à s’investir dans sa gouvernance. Cette socialisation à la citoyenneté politique est ainsi structurée socialement : les jeunes qui s’impliquent ont un niveau d’instruction et souvent une première expérience citoyenne qui leur permet d’intégrer la fonction d’administrateur.

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Devenir un.e élève atteint.e d'un cancer. Quelles expériences de la scolarité pour des adolescent.e.s suivi.e.s pour un cancer ?

Article de Zoé Rollin

Paru dans la revue Agora, n° 81, janvier-avril 2019, pp. 79-92.

Mots clés : Santé-Santé publique, Ecole-Enseignement, Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Maladie, Cancer, Scolarité

Cet article vise à renseigner comment un événement de santé majeur (cancer) vient modifier l’expérience scolaire des adolescent·e·s, en cherchant à en dessiner les implications à long terme. L’étude s’appuie sur une méthodologie mixte, dont trois années de recherche socio-ethnographique, en centres de soins et en établissements scolaires. La recherche montre combien l’expérience scolaire est façonnée par les temporalités de la scolarité à l’épreuve de la maladie grave chronicisée. La maladie est perçue, à court terme, comme une parenthèse, mais les effets de sa gestion sociale peuvent peu à peu la faire muter en situation de handicap.

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Apprendre les drogues en classe. La construction sociale des psychotropes par leurs effets lors des actions de prévention des conduites addictives en milieu scolaire

Article de Yohan Selponi

Paru dans la revue Agora, n° 81, janvier-avril 2019, pp. 109-121.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Toxicomanie-Addictions, École, Prévention, Addiction, Drogue, Psychotrope

Dans le cadre d’actions préventives, décrire les effets des psychotropes sur l’organisme, n’est-ce pas aussi construire leur réalité sociale en apprenant aux élèves ce qu’ils pourraient attendre de leurs usages ? Ces descriptions sont fondées sur une homogénéisation des différents types de produits autour de leur substance dite « active » contribuant à véhiculer l’idée qu’il n’existe pas de consommations sans ivresse. Cette normalisation des conduites permet, du côté des élèves, un « apprentissage » des éléments motivant les consommations et des normes sociales associées. Mais en enjoignant, notamment, les garçons des classes populaires à se raconter, les agents de prévention contribuent à construire les consommations massives qu’ils cherchent à prévenir.

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Le surpeuplement, une forme de mal-logement toujours prégnante et socialement discriminante

Article de Clémence Petit, Justine Lehrmann, Alice Best

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 224, octobre-décembre 2017, pp. 5-134.

Mots clés : Territoire-Logement, Logement, Conditions de vie, Statistiques, Définition, Norme, Représentation sociale, Adulte, Famille, Enfant, Parentalité, Santé, Santé mentale, Scolarité, Insertion professionnelle, Violence, Stratégie, Confort, Coût, Logement social, Vulnérabilité, Discrimination

Le surpeuplement est un phénomène complexe à appréhender,
comme l’illustre le processus historique de sa mise sur agenda.
Alors que plusieurs types d’approches continuent à coexister
pour caractériser cette notion, celles-ci ne reflètent pour autant
qu’insuffisamment la diversité des vécus des ménages en la matière
(Partie I).
Les conséquences de la suroccupation se manifestent au quotidien
pour les ménages, avec de fortes répercussions tant sociales que
sanitaires sur leurs conditions matérielles d’existence, ainsi que
sur les solidarités et les liens affectifs au sein des familles. Celles-ci
s’accommodent plus ou moins de la situation, en fonction de leurs
parcours résidentiels et des caractéristiques du logement (Partie II).
L’offre insuffisante de logements adaptés au regard des besoins des
ménages, ainsi que les conditions restrictives d’accès au parc de
logements, sont autant de contraintes qui peuvent maintenir les
ménages dans un logement suroccupé, notamment les catégories
de populations les plus fragiles. Des outils manquent encore pour
repérer davantage les situations de suroccupation et accompagner
les ménages qui les subissent, tandis que les représentations et
les discours observés chez les professionnels du logement et de
l’hébergement tendent à normaliser voire à minimiser la gravité
de ce phénomène, banalisation qui peut ensuite être internalisée
par les ménages eux-mêmes (Partie III).
Pour autant, des leviers existent pour agir face au surpeuplement,
qu’ils relèvent d’une meilleure connaissance du phénomène,
d’une adaptation des accompagnements et de l’offre de logements,
ou encore de l’introduction de nouvelles normes qui reflètent
davantage les notions mêmes de confort et d’intimité (Partie IV).

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Etude qualitative sur l'accompagnement socio-éducatif effectué dans les foyers de jeunes travailleurs (FJT)

Article de Ariane Alberghini, Juliette Baronnet, Alice Best, et al.

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 223, juillet-septembre 2017, pp. 4-130.

Mots clés : Territoire-Logement, FJT, Jeune, Jeune en difficulté, Jeune travailleur, Accueil, Mixité sociale, Équipe, Équipe éducative, Travailleur social, Accompagnement, Contrat, Travail social individualisé, Action collective, Autonomie, Logement, Insertion professionnelle, Implication personnelle, Participation, Activité, Conseil de la vie sociale, Environnement, Territoire, Partenariat

Dans un contexte de fortes pressions sur le secteur de l’hébergement et du logement, le modèle spécifique des FJT est aujourd’hui régulièrement bousculé et la tentation est grande de le réduire à sa fonction « logement ». Dans le même temps, les FJT doivent faire face aux transformations de la jeunesse et aux difficultés auxquels celle-ci se trouve confrontée : l’allongement du temps de la jeunesse est concomitant d’une insertion professionnelle plus longue et moins directe, de décohabitations parentales plus tardives et moins définitives, de difficultés financières qui mettent à mal les capacités des jeunes à prendre leur indépendance et renforcent leurs incertitudes quant aux choix professionnels et familiaux. Dans ce contexte de profonds bouleversements des schémas habituels, « les repères classiques de l’entrée dans la vie adulte (études, insertion professionnelle, mise en couple, fondation d’une famille, accès à la propriété…) ne sont plus les signes avérés d’une stabilité et d’une réussite sociale » .
Ces constats ne sont pas nouveaux mais ils continuent d’interroger fortement les FJT dans leur fonctionnement et leur vocation, avec la nécessité de s’adapter quasi continuellement à des situations et des parcours pour le moins instables.
C’est pourquoi la CNAF, financeur de la prestation socio-éducative des FJT, a souhaité à travers cette étude mieux rendre compte de leur spécificité et in fine de leur plus-value en matière d’accompagnement des jeunes vers l’autonomie. Cela nécessitait d’une part, de mieux qualifier l’accompagnement proposé au sein des FJT qui souffre aujourd’hui d’un manque de lisibilité. D’autre part, cela demandait de mesurer l’adéquation de cet accompagnement aux besoins des jeunes logés, en appréhendant leurs parcours antérieurs, leurs difficultés et leurs ressources, leurs besoins et leurs attentes au regard du logement, mais aussi plus largement de l’emploi, de la vie sociale et familiale.

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Anticiper le grand âge ? Comment les jeunes retraités baby-boomers "adaptent" leur logement

Article de Fanny Auger, Vincent Caradec, Ségolène Petite

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 3, n° 78, janvier 2017, pp. 15-43.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Retraite, Personne âgée, Vieillissement, Logement, Adaptation, Bien-être, Habitat, Confort, Projection, Mobilité géographique

Cet article aborde la question de l’adaptation du logement au vieillissement mais en élargissant la focale généralement utilisée : d’une part, il s’intéresse aux jeunes retraités de la génération du début du baby-boom et non aux personnes très âgées, confrontées à des limitations fonctionnelles ; d’autre part, plutôt que de partir d’une liste limitative d’adaptations, il considère l’ensemble des aménagements que les retraités mettent en œuvre ou envisagent d’entreprendre dans leur logement. L’objectif est de savoir dans quelle mesure ces jeunes retraités anticipent le grand âge et adaptent leur logement à leur (futur) vieillissement. Pour y répondre, des entretiens semi-directifs complétés par une visite guidée du logement ont été réalisés auprès de 47 couples de jeunes retraités propriétaires.
L’analyse est organisée en trois parties. La première cherche à établir dans quelle mesure les jeunes retraités se projettent dans le grand âge et anticipent des adaptations de leur logement. La deuxième explore une logique sociale particulièrement prégnante au sein de cette génération et qui apparaît motrice dans l’« adaptation » des logements : l’aspiration au confort. En effet, les aménagements entrepris en ce sens correspondent pour partie à ce que les professionnels de l’habitat considèrent comme des adaptations du logement. La troisième partie aborde un autre mode d’adaptation de l’habitat souvent évoqué dans les entretiens, pour le présent et pour l’avenir : la mobilité résidentielle.

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Le prolongement de la vie professionnelle des Québécois : une nécessité pour la société, les travailleurs et les employeurs ?

Article de Denis Latulippe, Sylvie Saint Onge, Claudia Gagné, et al.

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 3, n° 78, janvier 2017, pp. 45-67.

Mots clés : Travail-Emploi, Travailleur âgé, Retraite, Emploi, Parcours professionnel, Ressources humaines, Compétence professionnelle, Québec (Province du)

Cet article présente les enjeux liés à l’allongement de la vie active des travailleurs québécois. Il démontre ainsi l’importance sur le plan économique de prolonger la vie professionnelle des travailleurs âgés considérant la baisse anticipée de la population active au Québec. Puis il montre, à partir d’une analyse des comportements des travailleurs âgés québécois et canadiens, qu’un nombre croissant d’entre eux veulent travailler plus longtemps pour augmenter des revenus de retraite insuffisants, ou encore pour des raisons d’accomplissement personnel. S’ils optent pour une cessation plus tardive de leurs activités professionnelles, ils le font souvent de manière progressive et en modifiant le temps, le lieu et le contenu de leur travail. Enfin, il présente une étude par entrevues auprès d’employeurs et une revue des écrits d’où il ressort la présence de pratiques de gestion visant à favoriser le prolongement de la vie active des travailleurs varie grandement d’une organisation à l’autre. Par conséquent, les chercheurs doivent poursuivre leurs efforts pour mieux comprendre les facteurs sociétaux, organisationnels et individuels qui favorisent la prolongation de la vie professionnelle et le maintien en emploi des travailleurs âgés.

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Aider simultanément ses ascendants et ses descendants : les ressorts et enjeux sociaux d'une situation en progression parmi les retraités

Article de Eliane Le Dantec

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 3, n° 78, janvier 2017, pp. 91-116.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Retraite, Personne âgée, Solidarité, Relation familiale, Intergénérationnel, Mobilité géographique, Mobilité sociale, Revenu, Précarité, Classe sociale

L’allongement du temps de la vieillesse place un nombre croissant de retraités en situation d’aider à la fois leurs ascendants et leurs descendants sur une période plus ou moins longue. En fonction du degré de sécurisation socio-économique de ces derniers, cette situation combine différemment l’injonction à l’autonomie et la nécessaire dépendance qui caractérisent la famille contemporaine. Se rapportant à 13 entretiens parmi les 25 réalisés, un premier type idéal concerne des retraités dont l’ascension sociale, au moment de l’entrée dans la vie adulte, a été enclenchée par une mobilité géographique vectrice de stabilité d’emploi et de progression des revenus. Dans leur emploi du temps, l’aide accordée de concert aux ascendants et descendants ne compromet pas la pratique revendiquée d’activités pour soi. Regroupant les 12 autres entretiens, le second type a trait à des retraités dont les ascendants et surtout les descendants sont confrontés, à proximité, à des formes diverses de précarité. Pour faire face aux occupations et préoccupations qui en découlent au quotidien, ces retraités aux faibles revenus activent alors d’autres ressources matérielles et relationnelles. Ainsi, l’aide aux siens dans le temps de la retraite des personnes enquêtées – toutes issues des classes populaires – ne s’envisage et ne s’organise pas de la même manière ni avec la même latitude selon que la trajectoire sociale de la lignée familiale est ascendante ou demeure de position basse.

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