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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Quelle déontologie pour les psychologues ?

Article de Patrick Cohen, Claire Silvestre Toussaint, Carole Vienne Kwasniak, Delphine Goetghelucket al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 337, mai 2016, pp. 16-45.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Déontologie, Code, Psychologue

Ce dossier livre des éléments de compréhension de l'histoire de notre profession au regard de sa déontologie, sur les écrits et structures qui existent actuellement, et sur des réflexions en cours au sein d'instances organisationnelles de notre profession.

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La relation d'emprise

Article de Christelle Dossios

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 337, mai 2016, pp. 46-49.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation duelle, Dépendance, Victime, Psychisme, Narcissisme, Conscience de soi, Soutien psychologique

Les mécanismes à l'œuvre dans une relation d'emprise entravent les processus de pensée du sujet qui en est victime. Ils le détournent de sa position critique et le maintiennent à une place d'objet, car le sujet désirant représente une menace psychique pour le Moi défaillant qui doit s'en protéger. Comment s'en extraire et se reconstruire ?

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Séparations conjugales, sans faute et cent reproches

Article de Anne-Marie Hafs

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 337, mai 2016, pp. 50-56.

Mots clés : Enfance-Famille, Couple, Séparation, Conflit, Étude de cas

Confronté à la rupture de ses parents, l'enfant se retrouve souvent prisonnier d'un conflit de loyauté déstructurant. Dans la cadre d'expertises psychologiques, ces familles révèlent des dysfonctionnements relativement communs. Mais ces dernières semblent avoir construit, de manière déficitaire ou excessive, des défenses peu adaptées pour lutter contre les angoisses, notamment celles liées à la séparation.

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Panser la misère, c'est avant tout penser le cadre

Article de Marianne Jannot, Elodie Pommier

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 337, mai 2016, pp. 57-60.

Mots clés : Lien social-Précarité, Psychologue clinicien, Adulte en difficulté, Souffrance psychique, Rue, Précarité, Demande, Cadre thérapeutique

Aller à la rencontre de ceux qui, dans la rue, se trouvent en grande précarité et n'ont pas adressé de demande explicite de soins psychiques implique de la part du psychologue intervenant en équipe mobile psychiatrie-précarité d'adapter sa pratique et le cadre de son intervention. C'est à une réflexion sur ces contours à définir et sur cette nécessaire créativité clinique à faire jaillir que nous invite cette contribution.

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Les incasables à l'école de Palo Alto : dépasser la fatalité pour initier le changement

Article de Grégory Lambrette, Fanny Galan

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 337, mai 2016, pp. 61-69.

Mots clés : Jeune en difficulté, Protection de l'enfance, Relation d'aide, Soutien psychologique, Stratégie, Interaction, Approche systémique, Ecole de Palo Alto

Face à des jeunes en difficulté, qui ne parviennent à trouver leur place et un soutien adapté dans aucune structure ou institution médico-éducative, des dispositifs alternatifs doivent être pensés pour leur permettre de remettre du lien là où une alliance thérapeutique ne semblait plus possible. S'appuyer sur un modèle d'intervention systémique et stratégique peut être une piste. Illustration.

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Un étranger, un errant dans l'erreur ?

Article de Claude Javeau

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 11-20.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étranger, Errance, Adaptation, Société

À partir des théories sociologiques, notamment celles de Georg Simmel, Alfred Schütz et Erving Goffman, l’auteur évoque l’errance et les figures de l’étranger. Ainsi, au XIIe siècle, « être en errance » signifie « se promener ». Pour autant, le Juif errant ne se promène pas, il fuit une malédiction qui l’empêche de se fixer quelque part. Aujourd’hui, l’errant est souvent l’étranger, du moins dans plusieurs de ses figures (l’« Arabe », les Roms, l’Immigré). Ainsi, l’étranger est celui qui s’implante dans un territoire où il est jusqu’alors inconnu. Quelles sont alors les tactiques d’adaptation développées ?

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La fabrique institutionnelle de l'errance

Article de François Chobeaux

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 21-26.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Institution, Maltraitance, Violence institutionnelle, ASE, Prévention

L’errance des jeunes n’est pas seulement le produit de circonstances articulant la dimension psychologique et les effets des environnements socio-culturels. Elle est également produite par les inadaptations et les dysfonctionnements des institutions ayant en charge la protection de l’enfance. À partir des récits de vie des jeunes adultes en errance et des observations des professionnels qui les accompagnent, il est possible d’identifier à chaque étape de la vie ce qui n’a pas fonctionné dans l’identification, l’alerte puis l’accompagnement. Cela permet d’engager un travail de réorganisation des façons de penser la prévention, l’aide à apporter aux jeunes en errance, et plus globalement les possibilités d’insertion qui se présentent à eux.

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Quand errance rime avec enfance

Article de Marie Gabrielle Mathely

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 27-35.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Errance, Ennui, Autonomie, Rêve, Jeune enfant

Sous ce titre qui peut étonner, il y a toute la confusion de la définition du mot « errer » ; ce terme désigne à la fois l’erreur et l’itinéraire, l’ennui ou le voyage. Et lorsque la réflexion se porte sur le monde de la petite enfance, l’errance prend une signification plutôt négative Aux yeux des professionnels ; ceux-ci vont se préoccuper de faire disparaître cet ennui et priver alors le jeune enfant de la possibilité de voyager. Cet article n’a d’autre but que de redonner ses lettres de noblesse à la définition initiale du mot « errer » dans le monde de la petite enfance.

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Le toxicomane : une figure de l'errant ?

Article de Anna Rivoirard

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. I-XIII.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Accompagnement, Réduction des risques, Errance, Addiction

L’errance est un concept complexe à définir, allant d’un choix à une contrainte. Elle peut être la caractéristique commune d’un public hétérogène. Cet article axe sa réflexion sur le public toxicomane, accueilli en CAARUD (Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues). Que l’errance se situe en amont des consommations de psychotropes où qu’elle en soit l’effet, un lien entre errance et dépendance aux toxiques est observable. Bien que dévalorisée dans notre société contemporaine, quel sens peut avoir cette situation d’errance, qu’elle soit psychique et/ou physique, pour les personnes addicts et comment cette composante du public toxicomane est prise en compte par les CAARUD dans leur accompagnement ?

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Des errants toxicomanes. Des funambules dans le soin

Article de Mélanie Carles, Manuel Gallardo, Catherine Herbert

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 37-48.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Errance, Toxicomanie, Relation d'aide, Soin, Accompagnement

Dans notre pratique, nous sommes confrontés à l’errance qui renvoie à des réflexions sur l’idéal et le rejet, l’aliénation et la résistance. Il est difficile de nommer et d’identifier les errants toxicomanes. L’accès à l’histoire de leur vie est le plus souvent fait de façon morcelée. Pour les personnes reçues, nous pourrions parler de « choix subi ». En tant qu’intervenants sociaux et médicaux au CAARUD-CSAPA (Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues-Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie) nous sommes là pour les usagers quand ils le souhaitent. C’est un travail relationnel et de partage. C’est aussi donner une signification à cette expérience de l’errance et des produits au-delà de l’individuel, qui prend racine et s’enrichit dans le social. Comment le soin de l’autre et l’acceptation du soin de/par l’autre peuvent-ils être révélateurs du rapport de soi au monde et du monde à soi ? Notre travail est aussi une façon de réapprendre ou apprendre la relation à l’autre, de les accompagner pour tenter de vivre, à trouver du sens à leur vie, à ne plus se sentir si vulnérables.

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