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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 15

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Un étranger, un errant dans l'erreur ?

Article de Claude Javeau

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 11-20.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étranger, Errance, Adaptation, Société

À partir des théories sociologiques, notamment celles de Georg Simmel, Alfred Schütz et Erving Goffman, l’auteur évoque l’errance et les figures de l’étranger. Ainsi, au XIIe siècle, « être en errance » signifie « se promener ». Pour autant, le Juif errant ne se promène pas, il fuit une malédiction qui l’empêche de se fixer quelque part. Aujourd’hui, l’errant est souvent l’étranger, du moins dans plusieurs de ses figures (l’« Arabe », les Roms, l’Immigré). Ainsi, l’étranger est celui qui s’implante dans un territoire où il est jusqu’alors inconnu. Quelles sont alors les tactiques d’adaptation développées ?

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La fabrique institutionnelle de l'errance

Article de François Chobeaux

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 21-26.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Institution, Maltraitance, Violence institutionnelle, ASE, Prévention

L’errance des jeunes n’est pas seulement le produit de circonstances articulant la dimension psychologique et les effets des environnements socio-culturels. Elle est également produite par les inadaptations et les dysfonctionnements des institutions ayant en charge la protection de l’enfance. À partir des récits de vie des jeunes adultes en errance et des observations des professionnels qui les accompagnent, il est possible d’identifier à chaque étape de la vie ce qui n’a pas fonctionné dans l’identification, l’alerte puis l’accompagnement. Cela permet d’engager un travail de réorganisation des façons de penser la prévention, l’aide à apporter aux jeunes en errance, et plus globalement les possibilités d’insertion qui se présentent à eux.

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Quand errance rime avec enfance

Article de Marie Gabrielle Mathely

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 27-35.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Errance, Ennui, Autonomie, Rêve, Jeune enfant

Sous ce titre qui peut étonner, il y a toute la confusion de la définition du mot « errer » ; ce terme désigne à la fois l’erreur et l’itinéraire, l’ennui ou le voyage. Et lorsque la réflexion se porte sur le monde de la petite enfance, l’errance prend une signification plutôt négative Aux yeux des professionnels ; ceux-ci vont se préoccuper de faire disparaître cet ennui et priver alors le jeune enfant de la possibilité de voyager. Cet article n’a d’autre but que de redonner ses lettres de noblesse à la définition initiale du mot « errer » dans le monde de la petite enfance.

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Le toxicomane : une figure de l'errant ?

Article de Anna Rivoirard

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. I-XIII.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Accompagnement, Réduction des risques, Errance, Addiction

L’errance est un concept complexe à définir, allant d’un choix à une contrainte. Elle peut être la caractéristique commune d’un public hétérogène. Cet article axe sa réflexion sur le public toxicomane, accueilli en CAARUD (Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues). Que l’errance se situe en amont des consommations de psychotropes où qu’elle en soit l’effet, un lien entre errance et dépendance aux toxiques est observable. Bien que dévalorisée dans notre société contemporaine, quel sens peut avoir cette situation d’errance, qu’elle soit psychique et/ou physique, pour les personnes addicts et comment cette composante du public toxicomane est prise en compte par les CAARUD dans leur accompagnement ?

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Des errants toxicomanes. Des funambules dans le soin

Article de Mélanie Carles, Manuel Gallardo, Catherine Herbert

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 37-48.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Errance, Toxicomanie, Relation d'aide, Soin, Accompagnement

Dans notre pratique, nous sommes confrontés à l’errance qui renvoie à des réflexions sur l’idéal et le rejet, l’aliénation et la résistance. Il est difficile de nommer et d’identifier les errants toxicomanes. L’accès à l’histoire de leur vie est le plus souvent fait de façon morcelée. Pour les personnes reçues, nous pourrions parler de « choix subi ». En tant qu’intervenants sociaux et médicaux au CAARUD-CSAPA (Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues-Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie) nous sommes là pour les usagers quand ils le souhaitent. C’est un travail relationnel et de partage. C’est aussi donner une signification à cette expérience de l’errance et des produits au-delà de l’individuel, qui prend racine et s’enrichit dans le social. Comment le soin de l’autre et l’acceptation du soin de/par l’autre peuvent-ils être révélateurs du rapport de soi au monde et du monde à soi ? Notre travail est aussi une façon de réapprendre ou apprendre la relation à l’autre, de les accompagner pour tenter de vivre, à trouver du sens à leur vie, à ne plus se sentir si vulnérables.

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Errance institutionnelle, SDF et grands exclus

Article de Sébastien Chardin

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 49-60.

Mots clés : Territoire-Logement, SDF, Lien social, Société, Précarité, Marginalité, Accompagnement social

L’errance institutionnelle des SDF et grands exclus se doit d’être questionnée et analysée, et cela afin de pouvoir accompagner au mieux ce public en situation de grande précarité. Ainsi, c’est à partir de l’égalité vécue dans les centres d’hébergement, mais également à partir de la différence entre les désirs de ces personnes et la commande institutionnelle, que nous tenterons d’apporter des clés permettant de comprendre cette errance et ainsi penser l’accompagnement de ces personnes à partir de nouveaux paradigmes.

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Histoires d'adolescentes placées... des rencontres avec l'errance

Article de Magali Taleb

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 61-71.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Adolescent, Fille, MECS, Histoire familiale, Récit de vie, Souffrance, Exclusion sociale

Dans le cadre d’accompagnements d’adolescentes placées au titre de la protection de l’enfance, la question de l’errance prend une dimension particulière. Elles sont nombreuses à souffrir de l'errance consécutive à leur histoire, et certaines s'engagent dans la fuite sous forme d'errance. D'autres adolescentes connaissent l'errance institutionnelle, de structure(s) en structure(s), autant de chemins et de parcours différents, autant de pistes de compréhension variées.
À travers ces témoignages d'éducatrice spécialisée en MECS (Maison d’enfants à caractère social) ou en SAO (Service accueil orientation), je vous propose trois rencontres d'adolescentes en situation d’errance.

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Errances et adolescences : points de fuite et points de repères

Article de Michael Pouteyo

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. XV-XXIV.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Adolescent, Observation, ASE, Philosophie, Relation éducative

Dans une société où le nomadisme et l’errance sont peu à peu devenus des modèles pour l’individu moderne, comment suivre les parcours multiples des adolescents pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance ? Entre lignes brisées et lignes de fuite, il y a peu de linéaire dans ces parcours, saisis entre les mailles des services de protection de l’enfance. Mais puisqu’il est difficile de savoir qu’en faire, autant essayer de lire entre les lignes et de suivre autant qu’on le peut. C’est peut-être là que réside une partie de l’intelligence du travail éducatif.

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Un squatter à Caen

Article de Gérard Cartier

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 73-84.

Mots clés : Territoire-Logement, Récit de vie, Témoignage, SDF, Squat, Caen

Cet article est un témoignage de vie dans la rue, de l’hiver à l’été durant deux années. La quête d’un toit pour la nuit, d’un repas chaud ou pas, l’évitement de mauvaises rencontres. L’auteur raconte son parcours dans une ville de France, où les infrastructures sont nombreuses, où les lieux d’accueil restent « bloqués » dans des contraintes administratives. Il évoque ces longues routes pour se construire, ses allers-retours.

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Sans-abrisme et errance : entre causes et conséquences

Article de Christelle Achard

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 85-96.

Mots clés : Territoire-Logement, SDF, Errance, Représentation sociale, Prise en charge, Exclusion sociale

Le sans-abrisme est-il synonyme d’errance ? Alors que l’opinion commune tendrait à répondre à cette interrogation par l’affirmative, Christelle Achard revient sur cette « apparente évidence ». Elle étudie le fondement de cette croyance collective : origines, limites, risques et dérives. L’auteur propose une analyse de la « condition sans-abri » à l’opposé des représentations communes. L’individu sans-abri ne serait pas errant ; ce seraient les conditions de sa prise en charge sociale qui viendraient menacer la stabilité de ses repères, et le placeraient en situation d’errance…

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