Cet article s’inspire de la phase de terrain de ma recherche sur l’application du travail social vert dans une île salvadorienne. Elle a été réalisée au sein d’une ONG œuvrant au sein d’une communauté marginalisée et précarisée, touchée par la violence des gangs. Cet écrit a pour objectif de mettre en lumière les défis éthiques rencontrés concernant à la fois l’effet d’affiliation entre chercheuse-ONG et ma posture en tant que chercheuse. Je me suis également penchée sur les conséquences possibles de cette affiliation et du contexte violent de mon terrain sur les données collectées. Cette étude de cas révèle que les effets d’affiliation sont indéniables, cependant ils n’invalident pas les données collectées.

Filleule et nièce d’Hervé Drouard j’ai toujours suivi son parcours, en raison de liens d’affection qui m’attachent particulièrement à lui. Lorsque nous étions enfants, il mettait en pratique ses talents d’animateur avec ses neveux et nièces lors de vacances en Loire Atlantique, dans notre famille. Devenus adolescents, il nous emmenait qui en voyage, qui faire des enquêtes sur les marins en Angleterre. Cet oncle est une sorte de figure tutélaire, un référent pour beaucoup d’entre nous. Mais qui est-il vraiment ? C’est pour répondre à cette question que j’ai entrepris la rédaction de sa biographie que j’ai orientée sur son parcours de chercheur, de promoteur de la recherche en travail social car ce domaine nous est commun à lui et à moi.

En quoi la reconnaissance, tout particulièrement au travail, est-elle indispensable à l’individu et à la société, et in fine impacte la cohésion sociale ?
C’est ce que questionnent deux quadragénaires DEISsiennes, en initiant une démarche en cohérence avec leur identité professionnelle : prendre appui sur la méthodologie de la déambulation pour partager les constats issus de leur pratique du travail social, faire le pari que cette expérimentation à une microéchelle peut être porteuse de sens.

À partir de son histoire personnelle et de ses rencontres dans le monde de l’éducation et du médico-social, l’auteur fait un état des lieux très détaillé des recherches sur les groupes et leurs dynamiques, les groupes éducatifs et thérapeutiques, la diversité des objectifs poursuivis et des méthodes employées. Enfin les nouveaux modes de communication à distance modifient les rapports groupaux.

Cet article est le fruit d’un travail collaboratif avec un groupe d’éducateurs de prévention spécialisée. Les résultats mettent en avant le paradoxe de la reconnaissance qui frappe ces professionnels dont on reconnait le savoir-faire, l’« aller vers », mais qui sont dans le même temps les premières victimes du recul institutionnel.

C’est l’histoire de quelqu’un souhaitant écrire, et butant sans cesse sur le même obstacle. Il s’agit de son histoire.

L’auteure, éducatrice spécialisée, questionne le processus réflexif antérieur à un écrit. À partir de sa pratique professionnelle au sein d’un service mobile, elle revient sur ce qui participe à l’élaboration des écrits qui jalonnent le travail social. Puis, au fil de sa réflexion, elle aborde son processus d’écriture de la recherche.

Partant d’écrits individuels, une démarche de dialogue, d’analyse et d’écriture collective s’expérimente sous la thématique du sensible en écriture de recherche. Le texte proposé tourbillonne autour de ces deux axes : écriture collective et le sensible comme fondateur d’une écriture de recherche. Il en résulte un paysage au seuil d’une recherche éventuelle.

L'entretien nous donne à partir des questions posées, un bref historique des recherches menées pendant près de 25 ans concernant le Développement du Pouvoir d'Agir des Personnes et des Collectivités, comment et pourquoi cette notion a été traduite de l'empowerment. Dans cet échange, par le biais du questionnement sont abordés, la naissance de cette définition et et les auteurs ayant influencé la démarche du chercheur, de même que sa pensée à propos du travail social et de répondre à : " Qu'est-ce qu'aider ?". Il nous livre ses réflexions à propos de la formation en DPA-PC, et du sens politique qu'il donne au fait de changer le monde, d'introduire du changement de manière pragmatique dans le quotidien. L'interview se termine par l'apport de son dernier ouvrage à propos de la régulation stratégique des émotions et aussi de la recherche collaborative et du collectif.

Les dispositifs participatifs se sont progressivement imposés au sein des politiques publiques, y compris lorsqu'elles concernent des publics particulièrement vulnérables. Face à ce que d'aucuns nomment cette nouvelle "injonction", force est de constater que cette participation rencontre de nombreux obstacles. Dans cet article, nous exposons en quoi certains principes de la recherche collaborative peuvent contribuer à soulever certains de ces obstacles.