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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 47

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Le projet personnalisé. Les dérives d'un dogme

Article de Laurence Ubrich, Jean Yves Broucid

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3309, octobre 2023, pp. 30-40.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social : Établissements, Projet, Projet de vie, Projet individualisé, Projet d'établissement, Conformisme, Isolement, Animation, Action collective, Working first

Contient quatre articles:
- Un cadre trop contraint
- Le principe du « working first »
- Un boost pour les animateurs
- « Une obligation qui limite la pensée »

Accompagnement à la Transformation de l’Offre par la Transition Inclusive : le guide ATOSTI

Article de François Bernard, Daniel Boisvert

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 562-563, mars-avril 2023, pp. 131-148.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Changement, Méthodologie, Participation, Usager, Culture, Institution, Projet, Évaluation, Foyer de vie, Désinstitutionnalisation, Inclusion, ATOSTI (Accompagnement à la transformation de l'offre de services par la transition inclusive), Isbergues

La démarche ATOSTI - Accompagnement à la Transformation de l’Offre de Services par la Transition Inclusive - s’inscrit dans un contexte national et international de promotion et de protection du respect des droits de l’ensemble des citoyens, garantissant aux personnes en situation de handicap la pleine jouissance de ces droits au même titre que tout un chacun.
Le guide ATOSTI offre une plateforme d’auto-évaluation aux organismes médico-sociaux et d’autres secteurs, permettant de mesurer la qualité de leur offre sous l’angle de l’inclusion sociale, tout en documentant cette démarche de transformation des services actuels.
Le support décline neuf principes d’actions guidant la transition inclusive. Ces principes se concrétisent en processus opérationnels, dont la mise en œuvre constitue le cœur du changement de pratiques dans une visée d’amélioration. Le guide détaille également les modalités de sondage des personnes accompagnées, proches, familles, professionnels et partenaires. Les sondages permettent de rendre compte de la satisfaction des parties prenantes, constituant des indicateurs précieux de la qualité des services et de la transition inclusive.
Cet article présente le déroulement de la démarche ATOSTI, détaille les différentes étapes de mise en œuvre et la méthodologie afférente.
Il propose enfin deux illustrations concrètes, à travers les témoignages de Géraldine Lombart, directrice du Foyer de vie Le Creuset à Isbergues et Marie Ségala, directrice de la plateforme de services troubles complexes du langage Mémo à Paris, deux structures gérées par l’association GAPAS.

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Sens au travail et évolution de l’« offre interne » des ESSMS

Article de Jean Philippe Toutut

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 562-563, mars-avril 2023, pp. 95-109.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Contrainte, Économie, Rémunération, Valeur, Travail, Sens, Éthique, Autonomie, Projet, Reconnaissance

L’un des effets de la pression économique libérale sur les institutions du secteur social et médico-social est le développement progressif d’une grave « torsion éthique » au sein des établissements du secteur. Le questionnement en cours pourrait se formuler ainsi : comment survivre matériellement et psychiquement à l’ensemble des contraintes externes ?

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Le travail d'équipe en établissement : appartenir à un groupe

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 25, janvier 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Travail d'équipe, Groupe, Établissement social et médicosocial, Management, Cadre, Communication, Écoute, Compétence, Équipe pluridisciplinaire, Transmission, Information, Projet, Secret professionnel, Usager, Stagiaire, Chef de service éducatif, Intégration

TOUS AU SERVICE DES PLUS VULNERABLES. Se retrouver en buvant un café pour partager ses doutes, ses angoisses et autres déceptions, mais aussi ses moments de joie intense. En théorie, le travail en équipe, les transmissions et les réunions pluridisciplinaires représentent des moments particulièrement attendus, et même enviés par les professionnels du domicile qui œuvrent, eux, seuls. Sur le terrain, le tableau se révèle nettement moins idyllique. Dans un même service se côtoient des personnalités aux parcours, à la sensibilité, aux diplômes et aux objectifs différents. L’enjeu est dès lors de les faire cohabiter autour d’un projet commun mis au service des besoins de l’usager. Un défi de taille semé d’embûches lorsque chacun veut imposer son point de vue, sa vision de l’accompagnement. Plusieurs risques sont à considérer : des dissensions et autres conflits peuvent éclater au quotidien ; les incompréhensions peuvent fatiguer les équipes et dérouter les plus vulnérables. Comment faire en sorte que tous réussissent à faire équipe, sur un même chemin, et restent à l’écoute de chacun ? Travailler ensemble s’acquiert avec le temps, l’envie, sous l’impulsion des cadres et des chefs de service. Cette façon de travailler ensemble nécessite également des garanties pour éviter de tomber dans l’arbitraire.
COMMUNAUTE DE VIE. Chacun doit pouvoir avoir voix au chapitre pour poser le cadre d’une réflexion commune. Se parler mais avant tout s’écouter. Puis décider ensemble, en recherchant la cohérence. C’est toute la difficulté de ce travail collectif qui nécessite une ouverture et une connaissance de l’autre. Connaître les missions de ses collègues permet de ne pas commettre d’impair, de mieux se comprendre et s’entraider. Si les échanges quotidiens autour de transmissions écrites ou orales constituent des moments privilégiés, la conduite de projets communs donne toute sa dimension à la collaboration. Derrière une équipe, il n’y a pas de femme ou d’homme, pas de travailleur de nuit ou de jour, pas d’animateur, d’éducateur spécialisé ou d’aide-soignant. Derrière elle sont rassemblés les membres d’une même communauté de vie, où les usagers devraient trouver toute leur place. C’est le chemin défendu par certains. Quand tous les professionnels utilisent le même langage, les mêmes outils, ont suivi les mêmes formations, ils parviennent à mieux gérer les cas complexes ou les situations conflictuelles, évitant ainsi tout message contradictoire. Dans un secteur en tension et sous pression, faire équipe peut permettre de tenir le coup et de trouver malgré tout un certain plaisir. De cette façon, face à une impasse, un professionnel peut réussir à passer la main en toute confiance. A condition de pouvoir compter sur une dynamique collective et collaborative favorisée par les qualités de leurs employeurs, de leurs cadres et de leurs pairs.
SAVOIR TAIRE CERTAINES INFORMATIONS. Enfin, si le métier demande de partager des informations, encore faut-il les traiter correctement et savoir évaluer la communication nécessaire, tandis que les transgressions de la loi autour du "fameux" secret partagé restent légion. Le partage non pertinent est une facilité à laquelle ne doivent pas succomber les travailleurs sociaux : travailler ensemble, oui, mais garder à l’esprit ce qui doit rester confidentiel et ce qui peut être transmis. Voilà l’impératif auquel sont soumis les professionnels. Même s’ils sont souvent contraints de travailler sans filet et sur un fil, c’est aussi les deux pieds sur terre qu’il faut aborder le virage du travail partenarial et du décloisonnement. Toutes nos félicitations par avance aux contorsionnistes qui y parviendront.

Claire Combe (Colline des Buis à Besançon) : un projet d'écologie intégrale

Article de Bruno Hypolite

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 102, décembre 2022, pp. 55-75.

Mots clés : Travail social : Établissements, Lieu de vie, Écologie, Projet, Partenariat, Participation, Émancipation, Autonomie, Développement durable, Innovation sociale, Consommation, Milieu naturel

Pourquoi écrire des projets ?

Article de Pascal Mullard

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 232, octobre 2022, pp. 36-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Projet, Animation, Écriture, Équipe, Management, Animateur, Relation équipe éducative-famille, Communication, Partenariat

L'animation est un métier de projets. Pourtant, il arrive régulièrement de rencontrer des équipes au sein desquelles l'écriture de projet, voire simplement la référence au projet, n'est pas quelque chose de fluide. Dans ce dossier, nous essayons de donner quelques bonnes raisons d'écrire ses projets.

Dialogue de gestion : quel terrain d'entente ?

Article de Laetitia Delhon, Hélène Croguennec Le Saout

Paru dans la revue Direction(s), n° 209, juin 2022, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Gestion, Projet, Directeur d'établissement, Management, CPOM, Bien-être, ARS, Enfant handicapé

Entre négociation avec les autorités, rapport de force et expertise, le dialogue de gestion est un enjeu essentiel. De lui dépendent la mise en oeuvre de réponses adéquates aux besoins des publics et le développement de projets. Parce qu'il nécessite davantage de technicité, mais aussi de stratégie, les gestionnaires doivent mettre les atouts de leur côté.

Enseignante-chercheure à l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), et ex-directrice adjointe de centre hospitalier, Hélène Croguennec-Le Saout analyse la teneur du dialogue de gestion au regard des réformes tarifaires. Encore trop centré sur des indicateurs financiers, il devrait, selon elle, intégrer des aspects plus quantitatifs, comme le bien-être des usagers ou les externalités positives de l'activité des structures sur leur territoire.

Pour faciliter le dialogue de gestion, les directions peuvent avoir besoin d'aide. Outre l'appui des équipes financières ou d'experts extérieurs, des ressources existent du côté de certaines ARS ainsi que de l'Agence nationale d'appui à la performance (Anap).

Dans les Côtes d'Armor, pour renforcer l'inclusion scolaire des enfants en situation de handicap, l'association Adapei-Nouelles a obtenu la signature du recteur d'académie dans son Cpom. Une démarche rare issue du dialogue de gestion avec l'agence régionale de santé.

L’urbanisme transitoire : carewashing ou jeu de dupes dans la fabrique de la ville ? Le cas du tiers lieu Coco Velten à Marseille

Article de Sébastien Delfavero

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 56, 2022, pp. 112-126.

Mots clés : Travail social : Établissements, Lieu de vie, Économie sociale et solidaire, Urbanisme, Projet, Inclusion, Travail social, Marseille

La quête de sens est une motivation essentielle pour les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur. Ainsi, des acteurs de l’aménagement, de l’architecture ou du spectacle intègrent depuis quelques années l’économie sociale et solidaire. Ils fondent leur pratique sur des appels à projets et ils inventent des lieux hybrides qui associent mixité sociale et créativité.
Si ce type de management vise l’innovation, ces pratiques bouleversent l’intervention sociale : les modes de financement sollicités modifient profondément le rapport au temps et à l’action.
Partant de l’observation d’un tiers-lieu marseillais et de son environnement, cet article expose les tensions qui naissent des différences de pratiques et de cultures entre les porteurs d’un projet d’urbanisme transitoire et les structures sociales pérennes et plus traditionnelles qui l’environnent. Si la temporalité est pointée du doigt pour expliquer ces tensions, n’y aurait-il pas là l’expression d’un différend logique, qui engagerait la rationalité même du projet, interrogeant sa capacité à prendre réellement en compte les questions sociales auxquelles il prétend se confronter ?

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Management : pour un laisser-faire qui ne soit jamais un laisser-aller

Article de Yves Pillant

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 542-543 ; 544-545, juillet-octobre 2021, pp. 113-127.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Organisation du travail, Travail d'équipe, Directeur d'établissement, Participation, Rôle, Confiance, Autonomie, Pouvoir, Autorité, Projet, Direction

Bien sûr, il y a une façon de dire "management" qui est généraliste et semble s'adresser à tout type d'entreprise. Le réseau terminologique qui va avec ce mot s'est progressivement imposé : offre de service, production de biens et de services, prestations, résultats, évaluation, efficience, performance, gestion, démarche qualité, innovation, etc.
Mais dès qu'on ramène cette généralité au secteur de l'action sociale (ou médico-sociale), plusieurs particularités sont à prendre en compte. Je voudrais développer mon propos à partir de deux aspects incontournables qui feront points de repères dans cet article tant ils caractérisent ce secteur.
Tout d'abord, aucun métier de l'humain (soignant, éducateur de prévention, intervenant dans les services à la personne, etc.) ne se conçoit sans une rencontre entre deux personnes, une rencontre qui qualifie l'ensemble des actes.
Toute action sociale, telle que définie par le CASF, tend à promouvoir non seulement la protection, mais tout autant l'autonomie des personnes accompagnées. A telle enseigne que la protection doit sans cesse être pensée comme au service de l'autonomie.

Les mots et le désordre des choses

Article de Michel Perrier

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 80-90.

Mots clés : Travail social : Établissements, Langue, Idéologie, Management, Projet, Contrat, Partenariat

Les mots construisent un monde qui finit parfois par nous échapper et sert le pouvoir, « l’institué ». La langue du travail social a ainsi été investie par la logique d’entreprise et nous impose une vision des hommes et des actions dans les termes du langage managérial. On peut le constater à travers des termes aussi anodins que le « projet », le « contrat » ou les « partenaires ». Nous devons nous efforcer de débusquer les enjeux idéologiques à l’œuvre derrière ces termes, qui contribuent de ce fait à l’écrasement des individus et du système.

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