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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 8 sur un total de 8

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Figures du rien

Article de Blandine Ponet

Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 76-82.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Pratique professionnelle, Peur, Émotion, Haine, Psychose, Relation soignant-soigné

L’article aborde la complexité des émotions et des sentiments auxquels nous confronte le travail avec des personnes psychotiques, l’existence du rien, comment ce rien peut se retourner jusqu’à l’effroi ou nous faire éprouver de la haine. Tous les soignants ressentent de la difficulté à prêter attention à ces émotions complexes, témoins de la relation entre une personne soignante et une personne soignée, et tout simplement effacées par les protocoles et autres bonnes pratiques.

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L’inceste (2)

Article de Eric Ghozlan, Nathalie Mathieu, Patrick Ayoun, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 240-252.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Inceste, Déni, Haine, Silence, Tabou, Emprise, Famille, Maladie psychosomatique, Traumatisme, Prise en charge

Dossier composé de 5 articles :
- L’inceste (partie 2)
- Pourquoi tant de silence ?
- La clinique d’un certain réel
- L’invisible de l’inceste
- La clinique de l’invisible

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Se faire la peau

Article de David Le Breton

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 112-123.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Haine, Adolescent, Scarification, Automutilation, Peau

La haine pénètre toutes les pensées, elle colonise la raison pour la mettre à son seul service en éliminant tout recul. Elle imprègne et fabrique son objet. Mais la haine peut également s’appliquer à soi-même, elle trouve alors dans le corps, c’est-à-dire l’enracinement nécessaire au monde, son point d’application privilégié. Elle est un appui sur lequel le sujet ne cesse de se heurter ou plutôt une butée pour se réunifier. Elle trouve souvent dans les attaques au corps une autre voie de dérivation pour le rassurer sur les limites de sens qui le compose.

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Un fœtus peut-il haïr sa famille ?

Article de Elizabeth Darchis

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 23-33.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Haine, Fœtus, Périnatalité, Fantasme

La haine pour le fœtus semble une nécessité qui participe au processus du devenir parent. Mais parfois cet affect intense confond passé et présent, fantasmes et réalité. Le fœtus est désigné alors comme un être haineux et les parents vont jusqu’à vouloir organiser sa disparition. La haine agie envers le fœtus serait issue des haines non traitées et éprouvées autrefois dans le groupe d’origine. Une clinique sur la haine transgénérationnelle montrera qu’elle peut résonner avec un ancêtre honteux et haï. La régression dans la thérapie familiale est accompagnante pour élaborer ces vécus archaïques particuliers.

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À propos de la haine chez le bébé. Les racines périnatales et infantiles de la violence

Article de Bernard Golse

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 12-22.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Courants de pensée en sciences humaines, Haine, Nourrisson, Violence, Agressivité, Périnatalité

Après quelques rappels visant à distinguer la violence, l’agressivité et la haine du point de vue de la métapsychologie, l’auteur propose de situer l’agressivité dans le cours du développement en différenciant l’agressivité existentielle, l’agressivité de vérification de la survie de l’objet dans l’optique de D.W. Winnicott, et l’enfin l’agressivité œdipienne.
Après quoi, diverses problématiques sont envisagées pour évoquer la dialectique qui existe toujours entre la haine de soi et la haine de l’autre (les dépressions anaclitiques et l’hospitalisme de R. Spitz, le complexe de la mère morte de A. Green) avant d’aborder la question des racines périnatale et infantile de la violence ultérieure, notamment chez les adolescents.

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Les figures de la haine

Article de Didier Lauru, Jean Yves Le Fourn, Bernard Golse, Elisabeth Darchiset al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 6-161.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Haine, Affectivité, Violence, Adolescent, Jeune, Nourrisson, Enfant maltraité

La haine est un des affects fondamentaux qui structurent le sujet humain dès son plus jeune âge. Dans le développement de l’enfant, elle peut se manifester sous des symptômes très divers, dans le langage et/ou dans ses agirs, comme le met en évidence la clinique des adolescents. Nous observons une montée en puissance de la haine dans les rapports entre les enfants ou chez les adolescents. L’autre est stigmatisé, raillé ou rabaissé, au nom d’une différence. À partir de ces constats, quelles élaborations peuvent nous aider à mieux penser la haine et ses figures contemporaines ?

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Violence en psychiatrie

Article de Jacqueline Bernat de Celis, Alain Braconnier

Paru dans la revue Adolescence, tome 37, vol. 2, n° 104, avril-juin 2019, pp. 221-500.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Violence, Crise, Haine, Anorexie, Agressivité, Automutilation, Identité sexuelle, Souffrance psychique, Passage à l'acte

La notion de violence en psychopathologie renvoie avant tout à la quantité de l’excitation en jeu. Envisager la violence à l’adolescence revient donc à considérer ce qui bouleverse l’économie de l’adolescent au point de déborder ses ressources psychiques. C’est à cette période de la vie la conjonction de sources d’excitations internes et de stimulations excessives, alors que l’investissement des relations aux parents n’a plus le même rôle économique, qui fait le " traumatisme de l’adolescence ".
L’article décrit comment les tentatives de solutions trouvées dans le soin psychiatrique de l’adolescent hospitalisé en unité de crise, aident à appréhender la graduation et la complexité des facteurs participant à la violence qui scelle souvent cette clinique. L’adolescent interroge, ici comme ailleurs, les différents niveaux de contenants comme trois poupées russes : la contenance globale, la contenance locale et la contenance individuelle.
Il n’y a pas d’évidence à soigner sous contrat les formes sévères d’anorexie, si ce n’est qu’il paraît nécessaire à la rencontre de trouver un dispositif pour encadrer la haine. La haine de soi et la haine de l’autre ont comme caractéristique de s’éprouver plus que de s’exprimer en empruntant la voie corporelle, pour laquelle le cadre contractuel constitue une réponse encore pertinente pour permettre de dépasser l’épreuve.

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La haine de soi

Article de Eva Brabant, Daniel Sibony, Louise Grenier, et al.et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 232, mars 2018, pp. 9-108.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Haine, Soi, Identification, Honte, Narcissisme, Culpabilité, Pulsion de mort, Trouble du comportement alimentaire, Estime de soi, Traumatisme, Prostitution, Judaïsme, Génocide, Mutilation sexuelle, Altérité, Freud (Sigmund), Roth (Philip), Jacobson (Howard), Lessing (Theodor)

La haine de soi, le retournement de la haine contre soi-même, n'a pas été élaborée en tant que concept par Freud, mais nous pouvons en retrouver les traces dans toute son œuvre, en particulier dans ses développements autour de la mélancolie, la névrose de contrainte, la constitution du surmoi et la pulsion de mort. Du côté de la psychosomatique, certaines maladies et en particulier les maladies auto-immunes, où le corps semble s'attaquer soi-même, peuvent nous interpeller comme l'expression possible d'une haine de soi. Dans la cure, la quête du changement psychique implique un conflit entre nouveau et ancien, et risque de devenir, dans certains cas, une tentative de se défaire complètement d'un "soi haï".
Theodor Lessing, contemporain de Freud, a écrit un livre célèbre sur la haine de soi juive, tout en précisant qu'il s'agissait d'un phénomène qui touchait tous les groupes humains. Dans ce sens, nous essayerons de répondre à des questions comme : une femme peut-elle être « machiste » ? Un Juif peut-il être antisémite ? Un homosexuel peut-il être homophobe ? Et ainsi de suite. S'agit-il dans tous les cas d'une haine de soi ou, malgré tout, d'une haine de l'autre ?

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