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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Grandir avec une soeur ou un frère handicapé

Article de Béatrice Kammerer, Fabien Trécourt, Régine Scelles, et al.

Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 642, janvier-mars 2022, pp. 31-60.

Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, Fratrie, Enfant handicapé, Identité, Burn out, Regard, Phobie, Relation familiale, Relation enfant-parents, Affectivité, Accompagnement social, Autisme, Schizophrénie, Témoignage, Violence, Agressivité, Écoute, CRMH (Centre de ressources multihandicap), Handéo, APF France handicap, Jade (Jeunes AiDants Ensemble)

Les frères et sœurs des enfants en situation de handicap – moteur, sensoriel, psychique ou mental – sont longtemps restés invisibles, ces derniers accaparant toute l’attention des professionnels de santé, des chercheurs et bien souvent de leurs parents. Pourtant, grandir dans ce contexte marque profondément l’histoire d’un enfant, sa construction identitaire, ses relations avec les autres. Ces frères et sœurs sont-ils, comme on le dit, plus altruistes, plus tolérants ? Souffrent-ils du regard, pas toujours tendre, de leurs pairs ? En famille, nombre d’entre eux sont mis à contribution, avec des risques psychosociaux non négligeables, sans que leur rôle d’aidant soit, là encore, reconnu. Psychologues, sociologues, anthropologues et responsables d’associations se penchent dans ce numéro de L’école des parents sur le vécu de ces fratries particulières.

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Développement du jugement moral et comportements agressifs chez les enfants et les adolescents avec une déficience intellectuelle

Article de L. Oubrahim, N. Comlabert, V. Salvano Pardieu

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 1, janvier 2019, pp. 34-42.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap mental, Enfant, Adolescent, Agressivité, Comportement

L’objectif de notre étude était d’étudier les liens entre le jugement moral et les comportements agressifs chez des enfants et adolescents présentant une déficience intellectuelle légère.

Le développement moral dans la déficience intellectuelle

Article de Leïla Oubrahim, Nicolas Combalbert

Paru dans la revue Enfance, vol. 70, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 549-558.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Déficience cognitive, Cognition, Évaluation, Morale, Agressivité, Handicap mental, Enfant, Adolescent

Le but de cette étude était d’explorer le jugement moral des enfants et adolescents avec une déficience intellectuelle. Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 60 participants avec une DI (30 enfants et 30 adolescents) scolarisés en ULIS. Nous avons utilisé une série de scenarii portant sur des situations sociales afin d’évaluer leur jugement moral. Les résultats ont montré que les enfants et les adolescents jugent de la même manière. Les adolescents n’accordent pas plus de poids à l’intention dans leur jugement malgré leur avancée en âge. Nos résultats mettent en lumière l’utilisation d’un raisonnement déontique et une altération de la perspective sociale.

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Handicap - Une violence insidieuse

Article de Régine Scelles, Katia Rouff Fiorenzi

Paru dans la revue Lien social, n° 1220, 11 au 24 janvier 2018, pp. 32-33.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfant handicapé, Maltraitance, Agressivité, Fratrie

Vulnérable, l'enfant handicapé court le risque de subir de la maltraitance au sein de la fratrie ou à l'école. Des adultes vigilants peuvent la prévenir.

Effets de l’équithérapie pour 3 enfants présentant le syndrome Smith-Magenis : la tolérance à la frustration et autres apports

Article de I. Le Hénaff, M. Grandgeorge

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 65, n° 6, octobre 2017, pp. 344-349.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfant handicapé, Trouble du comportement, Équithérapie, Animal, Agressivité, Frustration, Anxiété, Objet transitionnel, TED, Hyperactivité

Les interventions en médiation animale mettent en évidence les effets positifs des relations avec les animaux auprès des enfants présentant des TED, TDAH ou troubles des apprentissages. Ce postulat est à l’origine de la mise en place de séances d’équithérapie par l’association « Pas-à-pas avec Alexia » depuis mai 2012 auprès d’enfants présentant le syndrome Smith-Magenis (SMS). Ce syndrome est une maladie génétique rare qui affecte toutes les aires de développement de l’enfant. Les troubles du comportement font partie de son expression clinique. Cet article présente le suivi hebdomadaire en équithérapie réalisé auprès de trois enfants avec SMS durant 25 mois. Les séances ont été menées par la même équithérapeute qui a rédigé des projets thérapeutiques individuels en s’appuyant sur les difficultés de l’enfant et les attentes des parents. Les notes prises à l’issue de chaque séance ont été analysées mettant en évidence les effets de l’équithérapie auprès de ces enfants. Il en ressortait que chaque enfant manifestait une intolérance à la frustration. À la fin de ce suivi, chaque enfant présentait une meilleure capacité à gérer les situations frustrantes en équithérapie et dans leur quotidien. Le poney n’est pas inscrit dans le langage verbal et ni dans le jugement. Ainsi, les enfants ont pu projeter sur lui leurs problématiques relationnelles qui semblent être à l’origine de leur difficulté à tolérer la frustration. Cette étude pilote mériterait d’être développée auprès d’un échantillon significatif afin de mettre en évidence quantitativement les effets de l’équithérapie sur les troubles du comportement des enfants avec SMS.

Mentalisation de la crise et disponibilité relationnelle chez des enfants et adultes atteints de déficience intellectuelle et de troubles psychiques associociés

Article de Didier Mauger

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 488-489, janvier-février 2017, pp. 165-196.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Jeunesse-Adolescence, Crise, Violence, Handicap mental, Handicap psychique, Enfant handicapé, IME, ITEP, Inadaptation sociale, MECS, Trouble du comportement, Accompagnement, Sanction, Adulte, Foyer de vie, Agressivité, Psychisme, Émotion, Frustration, Communication non-verbale

Analyse et réflexions sur le traitement des états de crises survenant en institutions médico-sociales.

Étude des facteurs de risque des comportements agressifs dans les troubles du spectre autistique

Article de N. Charfi, S. Halayem, M. Touati, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 3, mai 2016, pp. 147-154.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Agressivité, Âge, Risque, Diagnostic, Comportement, Trouble du comportement, Enfant

Notre travail avait pour objectif d’étudier les facteurs de risque des comportements auto- et hétéro-agressifs chez des enfants souffrant de troubles du spectre autistique. Il s’agit d’une étude transversale réalisée auprès de 50 enfants présentant un trouble du spectre de l’autisme (critères du DSM-5). Le diagnostic a été confirmé grâce à l’Autism Diagnostic Interview-Revised (ADI-R). La sévérité de l’autisme a été déterminée par la Childhood Autism Rating Scale. Les comportements agressifs ont été évalués par le Behavior Problems Inventory (BPI-01) traduit et validé en arabe. Le profil psycho-éducatif révisé a évalué l’âge de développement et les différentes compétences en l’occurrence la perception. Pour déterminer les facteurs de risque, nous avons procédé à une analyse univariée suivie d’une analyse multivariée. Une association statistiquement significative a été retrouvée entre l’auto-agressivité et les facteurs suivants : l’âge moyen plus élevé, l’âge de diagnostic plus tardif, les troubles digestifs, le seuil de douleur élevé, la déficience intellectuelle, le score de perception plus bas et le score de l’ADI-D plus élevé. Une association statistiquement significative a été retrouvée entre l’hétéro-agressivité et les facteurs suivants : l’âge moyen plus élevé et l’absence du « non » opposition. L’étude multivariée a permis d’isoler 3 facteurs indépendants pour l’auto-agressivité : l’âge moyen plus élevé, les troubles digestifs, la déficience intellectuelle et 2 facteurs indépendants pour l’hétéro-agressivité : l’âge moyen plus élevé et l’absence du « non » opposition. Ces données nous invitent à considérer l’agressivité comme une conduite multifactorielle.