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Les enseignants personnes-ressources au Québec et en France : quels rôles dans une école inclusive ?

Article de Nancy Granger, Marie Toullec Thery, Patrice Bourdon

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 177-203.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Intégration scolaire, Inclusion, Acteur scolaire, Accessibilité, Enseignant, Élève, Personne handicapée, Accompagnement, Enseignement spécialisé, Rôle, Compétence, Posture professionnelle, Formation, France, Québec

Au Québec et en France, les orientations politiques et les références législatives qui encadrent l’école inclusive sont fondées sur des valeurs de justice sociale et d’équité, visant l’accès à l’éducation et à la réussite pour toutes et tous. Cette école inclusive suppose une organisation scolaire renouvelée. La mobilisation d’Enseignants dans un rôle de personne-ressource (EPR) tant au Québec qu’en France constitue une mesure ministérielle pour soutenir sa mise en œuvre. Cet article présente une recherche comparative dont l’enjeu consiste à identifier les rôles, selon les positions assumées et les postures adoptés par les EPR. Plus spécifiquement, il cherche à savoir si ces rôles, se construisent différemment dans ces deux contextes. Les personnes participantes, soit 172 au Québec, et 192 en France, ont répondu à un questionnaire en ligne. Si la comparaison s’est avérée complexe entre les deux milieux, elle laisse toutefois transparaître une distinction entre une visée pragmatique au Québec, centrée sur un soutien de proximité offert par les EPR aux élèves et aux enseignants versus un positionnement plus distal des EPR, en France, engendré par des prescriptions plus larges et sous-tendues par une idéologie inclusive parfois délicate à comprendre.

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Entre surveillance disproportionnée et inaction à l’égard d’élèves issus de l’immigration considérés à besoins éducatifs particuliers : une recherche ethnographique

Article de Corina Borri Anadon, Tya Collins

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/3, n° 95, janvier-juin 2023, pp. 25-42.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Courants de pensée en sciences humaines, Inclusion, Intégration scolaire, Enfant handicapé, Enfant de migrant, Élève, Risque, Exclusion sociale, Stéréotype, Relation d'aide, Interaction, Québec

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Ecriture inclusive non genrée. Comment la mettre en oeuvre tout en restant accessible

Article de Pascale Brunet

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/1, n° 93, janvier-juin 2022, pp. 245-257.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Linguistique, Vocabulaire, Écriture, Égalité, Femme, Homme, Féminisme, Stéréotype, Norme, Symbole, Accessibilité, Inclusion

Née de la montée du féminisme et de la revendication de l’égalité femme/homme, l’écriture inclusive vise à supprimer la règle qui veut que le masculin l’emporte sur le féminin. Sa mise en œuvre utilisant le point médian lance le débat au sein de la société et déchaîne les passions sur Twitter. Ce qui explique pourquoi le terme « écriture inclusive » est associé, voire trop souvent réduit, à l’utilisation du point médian et cristallise aujourd’hui les débats autour de l’écriture inclusive.
Deux circulaires, l’une le 2 novembre 2017 du Premier ministre Édouard Philippe, l’autre le 5 mai 2021 du ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, précisent son utilisation pour les textes officiels et au sein de l’Éducation nationale.
L’utilisation du point médian pour faire apparaître simultanément les formes féminines et masculines d’un mot pose de multiples problèmes : pas de norme définissant le symbole à utiliser, difficulté de compréhension pour les personnes en situation de handicap ou les mauvais lecteurs (personnes de langue étrangère et autres), mauvaise prise en charge par les aides supplétives.
L’accord en genre des noms de fonctions, grades, métiers et titres est un préalable indispensable. Les formulations avec double flexion, l’alternance, l’utilisation de termes épicènes, les formes englobantes voire la reformulation sont des réponses efficaces à cette contrainte d’écriture.

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