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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La mission du bénévole en hôpital : un paradoxe au niveau de l'identité, du rôle et de l'activité

Article de Sandrine Cortessis, Amélie Deschenaux

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 85-96.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Bénévolat, Care, Conditions de travail, Compétence, Coopération, Coût, Économie, Hôpital, Identité, Identité professionnelle, Implication personnelle, Lien social, Observation participante, Organisation du travail, Politique, Posture professionnelle, Recherche, Relation soignant-soigné, Soin, Travail

Cette recherche porte sur le dispositif d’encadrement et de formation destiné à des bénévoles intervenant dans un hôpital universitaire. Les données empiriques ont été collectées au moyen d’une observation participante à la formation initiale des bénévoles ainsi que via des entretiens et focus-groups menés avec une douzaine de bénévoles. Une analyse des données en termes d’activité prescrite et réelle met en évidence la complexité de leur engagement. Les résultats mettent en effet en évidence des paradoxes au niveau aussi bien de l’identité et de la fonction des bénévoles intervenant en hôpital que du cadre spatio-temporel qui leur est réservé au sein de l’institution, de la définition et de la prescription de leur mission, ainsi que de l’identité personnelle même des bénévoles.

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Richesses et ambiguïtés du travail bénévole

Article de Nicolas Da Silva, Pascale Molinier, Jean Yves Briard, Lucie Lepoutreet al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 9-179.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Bénévolat, Capitalisme, Conditions de travail, Coopération, Économie, Économie sociale et solidaire, Éthique, Étude de cas, Insertion sociale, Organisation du travail, Psychosociologie, Recherche, Reconnaissance, Rémunération, Service public, Travail

Travail militant, travail associatif, travail syndical, pair-aidance, stages non rémunérés, les formes du travail bénévole sont nombreuses et concernent des populations variées, le bénévolat venant scander des itinéraires de chômeurs, retraités, étudiants, salariés mais aussi de personnes concernées par une maladie chronique ou un stigmate, ou encore de salariés venant chercher du sens dans une autre activité que celle pour laquelle ils ou elles sont rémunérées. Le travail bénévole est ainsi sur le fil du rasoir entre la gratuité du don, l’autonomie militante, les marges de créativité autorisées, d’un côté ; l’instrumentalisation et l’exploitation des « bonnes volontés » au détriment de la qualité des emplois, de l’autre. Le bénévolat donne à voir les contradictions du travail dans un univers capitaliste : payer, c’est marchandiser (les affects, l’engagement citoyen…), et ne pas payer, c’est exploiter. Mais si la simple recherche de maximisation du profit monétaire n’explique pas la motivation bénévole, ce sont donc des idéaux, des valeurs, mais également la recherche d’un plaisir ou d’une satisfaction, voire un intérêt secondaire qui orientent l’engagement dans le travail. Dans une approche pluridisciplinaire, sont présentées des analyses qui problématisent les tensions caractéristiques du travail non rémunéré, dans ses dimensions psychiques, sociales ou économiques mais aussi anthropologiques ou historiques.

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Travailler de longues heures : la construction de l'emprise du travail chez les salariés du multimédia et des services informatiques

Article de Christine Gauthier

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 171-184.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adaptation, Conditions de travail, Dynamique de groupe, Économie, Enquête, Entreprise, Évolution, Informatique, Management, Méthodologie, Multimédia, Organisation du travail, Pouvoir, Pratique professionnelle, Recherche, Subjectivité, Travail, Valeur, Emprise

La flexibilité temporelle et les transformations des emplois et des organisations ont pu favoriser l’adoption, par les salariés du multimédia et des services informatiques, de conduites d’hypertravail. Se posent alors les questions suivantes : ces conduites révèlent-elles une emprise vis-à-vis du travail et comment les entreprises, au regard des pratiques organisationnelles et managériales, soutiennent-elles leur développement ? À partir d’une approche systémique et psychosociale, l’analyse qualitative réalisée à partir de 22 entretiens biographiques met en relief cinq situations d’emprise au travail. Ces résultats permettent de conclure à la diversité des formes d’emprise. Si elles sont parfois soutenues par une manipulation managériale qui entraîne une suraffiliation organisationnelle, elles peuvent aussi s’appuyer sur une organisation du travail délétère et vécue comme une mise à l’épreuve de soi.

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Comment résister à l'emprise numérique des plateformes ? Le cas des chauffeurs VTC

Article de Fabien Brugière

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 115-127.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Capitalisme, Conditions de travail, Contestation, Économie, Enquête, Innovation, Méthodologie, Organisation du travail, Plateforme, Pouvoir, Recherche, Résistance, Technologie numérique, Transport, Travail, Emprise

À travers une enquête ethnographique menée en région parisienne, cet article analyse l’emprise multidimensionnelle exercée par les plateformes numériques sur les chauffeurs VTC. Leur modèle organisationnel se caractérise par une production externalisée à des travailleurs indépendants et un contrôle dématérialisé du travail. Les dispositifs d’incitation, de gamification et d’évaluation contenus dans l’application mobile naturalisent l’emprise économique et organisationnelle sur le travail, légitimée par une idéologie entrepreneuriale. Les chauffeurs y répondent par des stratégies de dégagement, sinon de résistance : les fraudes fiscales pour se dégager des contraintes financières, le rejet des normes de qualité pour contester la subordination, le refus de l’exclusivité et la fidélisation d’une clientèle pour réduire la dépendance économique.

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Visibiliser l'imposture. Irrésignation au discours managérial

Article de Agnès Vandevelde Rougale

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 49-62.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Conditions de travail, Conscience collective, Économie, Épanouissement, Éthique, Libéralisme, Lien social, Management, Organisation du travail, Pouvoir, Recherche, Reconnaissance, Relation, Résistance, Syndicalisme, Travail, Emprise

Cette contribution porte sur une expérience collective de dénonciation du discours managérial moderne. À partir de l’étude socioclinique d’un entretien de recherche mené avec deux de ses initiateurs, elle montre que la fiction d’épanouissement personnel et de relations sociales apaisées que véhicule ce discours peut susciter une double indignation : une indignation sociale, contre le déploiement de ce discours au mépris des violences et des injustices marquant les relations au travail, et une indignation narcissique, contre le déni de reconnaissance de la capacité de penser que manifeste ce déploiement. Développer un contre-discours apparaît alors comme un acte de résistance à la désubjectivation, une lutte du sujet pour sa reconnaissance et en vertu de sa conscience éthique, mais aussi une lutte de territoire, qui peut contribuer au refus de la résignation sous-tendant l’assujettissement collectif.

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Quarante ans après L'emprise de l'organisation : un retour sur le terrain

Article de Jean Vandewattyne, Divine Ndahabonimana

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 23-36.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Capitalisme, Conditions de travail, Économie, Entreprise, Identité, Management, Médiation, Motivation, Organisation du travail, Pouvoir, Psychologie, Recherche, Rentabilité, Réussite sociale, Souffrance, Syndicat, Travail, Témoignage, Emprise

Quarante ans après la publication de L’emprise de l’organisation (1979), cet article est le résultat d’une revisite de TLTX Belgium, la filiale européenne qui a servi de terrain d’enquête à Max Pagès, Daniel Bonetti, Vincent de Gaulejac et Daniel Descendre. Les auteurs de l’article s’appuient sur les observations et le cadre théorique proposés par leurs prédécesseurs pour questionner l’évolution et l’actualité de l’emprise et des médiations sur lesquelles la multinationale s’était construite. L’article s’intéresse aussi aux prises de distance, aux résistances et aux dégagements résultant de l’évolution de la multinationale et de la rupture avec son modèle social antérieur.

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L'emprise à IBM, 1979-2019 : de l'adhésion à la répression

Article de Vincent de Gaulejac

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 13-22.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Capitalisme, Conditions de travail, Économie, Harcèlement moral, Identité professionnelle, Management, Organisation du travail, Posture professionnelle, Pouvoir, Recherche, Rentabilité, Représentation sociale, Risques psychosociaux, Santé mentale, Souffrance, Traumatisme, Travail, Usure professionnelle, Emprise

L’article évoque l’histoire de la recherche menée dans les années 1970 par Vincent de Gaulejac avec Max Pagès, Michel Bonetti et Daniel Descendre. Il décrit les conséquences de cette recherche dans différents contacts avec des cadres, des syndicalistes et des médecins du travail de cette multinationale. Lors des quatre dernières décennies, cette organisation hypermoderne est passée du management par l’excellence au management par la terreur, une illustration parmi d’autres du passage d’un capitalisme industriel centré sur la contradiction capital/travail à un capitalisme financier suscitant des organisations paradoxantes.

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Les métamorphoses de l'emprise dans les organisations

Article de Vincent de Gaulejac, Jean Vandewattyne, Divine Ndahabonimana, et al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 7-209.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Conditions de travail, Conscience collective, Économie, Empathie, Éthique, Gériatrie, Harcèlement sexuel, Identité professionnelle, Organisation du travail, Management, Pouvoir, Psychiatrie, Psychologie, Reconversion professionnelle, Recherche, Souffrance, Technologie numérique, Travail, Emprise

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