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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La mise à distance dans le travail social : effet sur l’épuisement émotionnel

Article de François Melou, Lionel Dagot

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 21, automne 2018, 22 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travailleur social, Usure professionnelle, Émotion, Motivation, Distance, Enquête

L’épuisement professionnel est une thématique largement commentée et qui peut concerner l’ensemble des individus au travail. Mais un travail, avec une demande émotionnelle est un facteur qui majore le risque d’épuisement. De ce fait, le travail social est concerné par le travail émotionnel. En effet, ces professionnel(le)s réalisent des missions variées, mais quelles que soient celles-ci, elles impliquent de gérer les émotions. Les travailleurs sociaux font face, au quotidien, à des situations difficiles avec des publics vulnérables, qui ont des impacts dans leur vie au travail. Dans cette étude, nous avons évalué l’épuisement émotionnel, la dissonance émotionnelle, ainsi que la dépersonnalisation et le désengagement au sein d’un échantillon de travailleurs sociaux (N =116). Les résultats mettent en évidence le rôle de la dépersonnalisation et du désengagement sur l’épuisement émotionnel et la dissonance émotionnelle chez les travailleurs sociaux. Une tendance se dessine qui ferait de la dépersonnalisation et du désengagement, deux dimensions antagonistes agissant sur l’épuisement émotionnel pour cet échantillon de travailleur sociaux.

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Des émotions professionnelles dans la relation socio-éducative à l’hôpital et dans la police. Une construction collective et individuelle de l’intelligence émotionnelle

Article de Thomas Bonnet

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 20, printemps 2018, 18 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Émotion, Police, Hôpital, Compétence professionnelle, Intelligence, Relation soignant-soigné, Relation interpersonnelle, Pédiatrie

Cet article propose d’aborder la question des émotions dans la relation socio-éducative en prenant l’exemple d’un service pédiatrique hospitalier et de deux brigades de police. Il soutient l’idée que le travail sur les émotions réalisé par les professionnels est fondamental dans la relation de service ; en d’autres termes, qu’il s’agit d’une compétence professionnelle. Il montre alors la forme que peut prendre cette intelligence émotionnelle. En outre, l’article interroge l’origine de cette intelligence en soulignant qu’elle est à la fois le fruit d’une organisation collective et d’un parcours individuel.

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De l’appréhension à la distanciation : les expériences d’éducatrices qui interviennent auprès d’adolescentes placées en centre résidentiel

Article de Nadine Lanctôt, Mathilde Turcotte

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 20, printemps 2018, 20 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation éducative, Enfant placé, Adolescent, Éducateur spécialisé, Émotion, Distance, Confiance, Québec (Province du)

Le présent article porte sur les expériences vécues par des éducatrices en regard des relations qu’elles établissent avec des adolescentes qu’elles supervisent dans le cadre d’un placement en centre résidentiel. Des entretiens qualitatifs ont été effectués auprès de 11 éducatrices travaillant dans deux centres résidentiels pour jeunes en difficulté de la province de Québec (Canada). Les résultats révèlent que le travail socio-éducatif auprès des adolescentes placées en centre résidentiel fait vivre des émotions difficiles et parfois négatives aux éducatrices. Par ailleurs, la complexité des besoins des adolescentes, les difficultés à collaborer avec les parents et le pessimisme des collègues de travail en regard des chances de succès du placement contribuent à créer des appréhensions chez celles-ci. Les résultats mettent en lumière que certaines sont capables de dépasser ces appréhensions et difficultés, investir la relation avec l’adolescente et aborder le travail socio-éducatif avec confiance et optimisme. D’autres étaient submergées par des craintes et des doutes au point de maintenir une distance émotionnelle, et parfois même physique, avec les adolescentes dont elles étaient responsables dans le but de se protéger. Nos résultats illustrent l’importance d’offrir un cadre et des ressources de soutien permettant aux éducateurs et éducatrices de se questionner sur leur « disponibilité psychologique » à créer des liens de confiance avec les jeunes et leurs familles.

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Complexité de l’agir : une présence qui engage les émotions

Article de Joëlle Libois

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 20, printemps 2018, 22 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Émotion, Intervention sociale, Posture professionnelle, Professionnalisation, Relation travailleur social-usager

La dimension émotionnelle liée au travail des intervenants sociaux est aujourd’hui peu mise en réflexion que ce soit du point de vue des acteurs comme des institutions. L’émotion est le plus souvent pensée comme quelque chose d’intérieur à l’individu, porteuse de risque, de débordement, d’envahissement et qui se doit d’être neutralisé. Nous postulons que, dans le cadre de la pratique, s’emparer de l’expérience émotionnelle est un outil éducatif disponible et performant. S’appuyer sur le concept de présence nous amène à nous pencher sur la posture professionnelle et, par-là, sur un étayage qui fait professionnalité par l’implication émotionnelle et relationnelle. La présence est ainsi comprise comme consubstantielle de la coprésence, comme réalité complexe, toujours en mouvement, qui articule les dimensions intentionnelle, interactionnelle et communicationnelle. Elle serait en cela performative de la complexité de l’agir.

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Amour, relation éducative et délinquance. L’amour compassionnel des éducateurs accompagnant les adolescents suivis par la Protection judiciaire de la jeunesse

Article de Mael Virat

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 20, printemps 2018, 30 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, PJJ, Adolescent, Relation éducative, Relation travailleur social-usager, Affectivité, Émotion, Motivation, Amour, Éducateur de justice

Les effets positifs de l’alliance entre les éducateurs et les adolescents qu’ils accompagnent, en particulier en contexte judiciaire, commencent à être documentés. Cette alliance, qui repose notamment sur la création d’un lien affectif, est déterminée par différents facteurs, liés aux individus ou à l’environnement au sein duquel ils interagissent. Cette étude s’intéresse au rôle de l’engagement affectif des professionnels sur l’établissement de relations affectives avec les adolescents et au rôle du soutien social, perçu au travail par les professionnels, sur leur engagement affectif. Elle s’intéresse également à la motivation professionnelle. Le concept mobilisé ici de manière novatrice est celui d’amour compassionnel conçu, dans la perspective de la théorie de l’attachement, comme une manifestation du système de caregiving (ou d’attention et de soin) des professionnels.
Après avoir été contactés par courriel, 107 professionnels de la Protection judiciaire de la jeunesse ont répondu à un questionnaire utilisant différents outils psychométriques.
Les résultats indiquent que l’amour compassionnel des professionnels est associé à des relations avec les adolescents où la proximité affective est plus grande. De plus, le soutien reçu de la part des collègues est lié à l’amour compassionnel. Enfin, l’engagement affectif et les relations affectives sont associés à une plus grande motivation professionnelle. Ces résultats suggèrent donc que les éducateurs mais également les équipes et les institutions partagent la responsabilité de l’alliance créée avec les adolescents.

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De la construction sociale des émotions dans l’accompagnement des mineurs sous main de justice : entre ressorts d’action et invisibilité

Article de Catherine Lenzi

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 20, printemps 2018, 23 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Émotion, Relation éducative, PJJ, ASE, Relation travailleur social-usager

Cet article traite de la construction sociale des émotions dans l’accompagnement des mineurs sous main de justice à partir d’une analyse attentive aux effets de contexte au-delà des dispositions des acteurs à être affectés par les situations de prise en charge. Par cette entrée, il se centre spécifiquement sur l’engagement et les ressorts d’action émotionnels activés par les intervenants dans l’expérience de la relation éducative. Dans le même temps, l’article éclaire l’invisibilité du travail émotionnel, notamment dans l’absence, de la part des acteurs concernés, d’une défense et d’une reconnaissance collective de la dimension émotionnelle de leur travail, de façon à asseoir leur autonomie et expertise professionnelles.

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É moi é toi dans un foyer pour adolescents tourmentés : Rentrecontre Et reste

Article de Karine Baudelaire

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 3, septembre 2018, pp. 305-314.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, MECS, Jeune en difficulté, Violence, Répétition, Carence familiale, Équipe éducative, Psychothérapeute, Accompagnement, Émotion, Conflit de loyauté

Que faire de ses émotions quand on reçoit dans un foyer des adolescents violents, décrits comme « incasables » ? C’est à travers le cas de Sabri que nous verrons comment, au niveau des sous-systèmes, se travaillent les isomorphismes dans le foyer et avec les partenaires permettant ainsi de sortir de la répétition.

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L’équipe et ses coéquipiers : pour le meilleur et pour le pire

Article de Muriel Meynckens Fourez

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 4, décembre 2017, pp. 371-392.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Psychothérapeute, Travail d'équipe, Supervision, Conflit, Souffrance psychique, Émotion, Mécanisme de défense, Décision, Changement, Communication paradoxale, Relation interpersonnelle, Relation professionnelle

De quelques souffrances intrinsèques au travail d’équipe et aux tensions entre professionnels. À partir de son expérience de superviseuse, l’auteure décrit plusieurs enjeux et souffrances liés aux tensions entre coéquipiers : panne dans le processus de décision, silence/bruits de couloir/porte-parole, enlisement dans l’émotionnel et son cortège de « mécanismes de défense groupaux », sentiment de confusion et situations paradoxales, difficultés personnelles. Ensuite, elle propose quelques pistes qui se construisent autant dans le dialogue en équipe que grâce au dialogue intérieur de l’intervenant.

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Appartenance et quête identitaire par le chemin de l'imaginaire et de la créativité dans des groupes d'écriture

Article de Marie Claire Carvin Piccard

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 36, n° 2, pp. 187-200.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Atelier d'écriture, Groupe, Relation, Identité, Émotion, Écriture, Thérapie familiale

Le groupe peut être considéré comme un espace structurant d’appartenance, favorisant les interactions entre pairs et permettant aux patients d’expérimenter la relation à l’autre et à soi dans sa richesse et sa complexité, à travers l’écrit qu’il s’agira d’apprivoiser. La structure même du groupe ainsi que les activités proposées permettent à ses membres de s’évaluer sur les plans cognitifs, relationnels et émotionnels.
L’atelier d’écriture va explorer des stratégies de créativité dans le domaine du langage écrit, dans le double but de créer un sentiment d’appartenance au sein du groupe et de mettre en œuvre des processus innovants de résolution de problème dans une perspective systémique.

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