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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 36

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Où est passé le collectif ?

Article de Jean Luc Marchal, Valentine Prouvez

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 155, 3e trimestre 2022, pp. 13-86.

Mots clés : Politique, Philosophie, Accompagnement, Équipe, Institution, GEM, Pair aidant, Lien social, Transversalité, Coopération, Santé, Précarité, Intégration, Travail, Éthique, Formation, Travail social, IRTS, Étudiant, Quartier, Association, Inclusion

Depuis quelques années, que ce soit dans l'accompagnement des publics ou des professionnels, une tendance à l'individualisation, si ce n'est à l'individualisme, est à l'œuvre. Les projets sont individuels, les modalités éducatives, sociales, de soin le sont également de plus en plus. Pourtant, le collectif existe et présente un intérêt essentiel - c'est le cas dans le travail ou en formation, comme dans les collectifs d'usagers : associations, GEM, clubs, approches communautaires…
Entraide, solidarité, partage d'expérience, coopération, mise en commun des solutions, mais aussi force de création ou contre-pouvoir si besoin, le collectif semble disparaître au profit d'autres modèles : repli, individualisme, concurrence... Confinement, travail à distance imposé, isolement parfois, recours quasi systématique au numérique… ont-ils contribué à défaire le collectif ou ce dernier s'est-il reconstruit autrement ? Que reste-t-il du collectif aujourd'hui ? Ce numéro s'interroge sur ses nouvelles formes et la façon dont il se concrétise sur les terrains professionnels.

Médiateurs, éducateurs et police de rue : entre confrontation, coopération et méfiance réciproque

Article de Manuel Boucher

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 16, 2022-1, pp. 174-189.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Quartier, Quartier prioritaire, Banlieue, Politique de la ville, Intervention sociale, Médiation, Éducateur de rue, Prévention spécialisée, Travail social, Animation, Sécurité, Contrôle social, Discrimination, Partenariat, Coopération, Conflit

Au début des années 2000, deux modèles principaux d’intervention sociale sont en concurrence pour assurer la régulation sociale des désordres dans les quartiers populaires : d’un côté, celui de la « prévention-intégration » incarné par les éducateurs de rue, de l’autre, celui de la « médiation-sécurité » représenté par les médiateurs sociaux. Aujourd’hui, dans un contexte de ghettoïsation socio-ethnique de nombreuses cités d’habitat social, les intervenants sociaux liés aux champs de la médiation-sécurité et de l’animation, bien que socialement moins bien reconnus que les travailleurs sociaux qualifiés, ont en grande partie supplanté les éducateurs pour assurer la paix sociale de ces territoires. Cependant, ces acteurs sociaux ethnicisés, assimilés aux « cités sensibles » dont ils sont issus, vivent des épreuves de stigmatisation et de discrimination de la part d’autres professionnels chargés du contrôle et de la répression des phénomènes de déviance et de délinquance. En effet, des forces de l’ordre ainsi que des travailleurs sociaux patentés se méfient des médiateurs au point de les percevoir comme des adversaires plutôt que des partenaires.

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Harry Potter à l'école de la coexpertise

Article de Régis Robin

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 42-52.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Expertise, Travail social, Travailleur social, Coopération, Citoyenneté

À l’instar de l’état d’esprit et de la créativité de Harry Potter, qui n’aurait rien réussi sans l’aide de ses proches, il ne peut y avoir expertise sociale que si elle est envisagée comme collective et partagée. Soulevant des enjeux en termes de légitimité et/ou de crédibilité, elle doit aussi être pensée comme citoyenne – ingrédient à part entière de la coexpertise. Cette dernière est aussi source d’innovation sociale dans la mesure où elle permet de développer une posture professionnelle suscitant la participation et l’implication des personnes dans le travail social. Il s’agit tout autant de considérer les savoirs issus de l’expérience – dimension inhérente à la démarche conscientisante du Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivités – que de reconnaître une question de citoyenneté et d’expertise partagée intégrant à part entière l’expertise de chaque citoyen. Nous considérons ici Harry Potter comme un « artisan » qui évolue grâce à son entourage et qui reconnaît les savoirs et expertises d’usage.

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Se former aux métiers du social par le jeu. Le jeu en formation de travailleur social comme outil d’émergence de compétences professionnelles

Article de Valérie Galantini

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 56, 2022, pp. 47-58.

Mots clés : Travail social : Formation, Jeu, Formation, Travail social, Coopération, Communication, Conflit, Formateur, Pédagogie

Jouer est inné mais n’est pas pour autant aisé pour des adultes en formation. Former, ce n’est pas seulement transmettre des connaissances d’un expert vers un apprenant mais c’est aussi créer des conditions pour que les apprenants progressent ensemble, entre eux, sous l’impulsion d’un formateur (apprentissage coopératif). Le jeu permet d’apprendre en éprouvant du plaisir : c’est par l’expérience et dans l’agir que se situe cet apprentissage. Le jeu est choisi dans l’idée de proposer des méthodologies alternatives à celles couramment utilisées. Il vient alors travailler la dynamique de groupe, l’esprit d’équipe et de coopération, en améliorant la communication professionnelle des étudiants. Jouer est un acte délibéré, choisi, qui inscrit la personne et son savoir au sein du corps social. Le jeu facilite ainsi la cohésion du groupe et permet de créer des liens. Il facilite le partage et permet de libérer la parole.

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Petit journal de campagne, puisque nous sommes en guerre…

Article de Isabelle Chevalier, Sylvie Gaulène

Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 58-65.

Mots clés : Travail social : Métiers, Épidémie, Action sociale, Innovation, Management, Télétravail, Travail social, Crise, Travailleur social, Adaptation, Communication, Cadre, Coopération, Covid-19

Le premier confinement lié à la Covid (mars-mai 2020) a provoqué un bouleversement considérable dans les pratiques du service social, qui repose essentiellement sur la base de la rencontre interpersonnelle et la relation directe. Deux cadres de l'action sociale territorialisée analysent au quotidien cette désorganisation puis la mise en place de nouvelles modalités du fonctionnement et leur impact auprès des usagers, des professionnels et des personnels d'encadrement. Le télétravail est analysé, à chaud, du point de vue des travailleurs sociaux et des cadres.

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Peut-on durer dans le travail social sans renier ses valeurs ?

Article de Etienne Rouget

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 75, septembre 2021, pp. 51-64.

Mots clés : Travail social : Métiers, Formation, Relation professionnelle, Relation travailleur social-usager, Politique sociale, Travail social, Coopération, Méthode, Valeur, Évolution, Implication personnelle, Posture professionnelle

Conscients des dilemmes et injonctions paradoxales grandissants, de futurs travailleurs sociaux s’interrogent : comment tenir entre deux faces du social ? Certains apports, théoriques ou/et typologiques, permettent de mieux comprendre sur quoi reposent les divergences professionnelles : expert, sauveur ou passeur ? Travailler sur autrui, pour autrui, avec autrui, sans autrui ? Ils peuvent aussi nous aider à réduire l’impact des méthodes concurrentielles développées par les nouvelles politiques publiques. Et peut-être le dilemme du prisonnier peut-il nous aider à développer la coopération entre nous.

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Pandémie : la métamorphose contrainte des travailleurs sociaux

Article de Antonin Amado, Eléonore de Vaumas, Flora Peille

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3219, 23 juillet 2021, pp. 6-12.

Mots clés : Travail social : Métiers, Crise, Épidémie, Travail social, Pratique professionnelle, Changement, Adaptation, Urgence, Coopération, Organisation du travail, Handicap, Personne âgée, Enfant

Dossier composé de 6 articles :
Pandémie : la métamorphose contrainte des travailleurs sociaux
Handicap : tout ce que la crise aurait pu apporter si…
Précarité : pérenniser les nouvelles pratiques
Grand âge et Covid-19 : de profonds stigmates
Enfance : la révolution du travail social de l’après-pandémie aura-t-elle lieu ?
« La crise de la Covid a cassé des routines »

L’Usagent : participation des personnes, expertise usagère et refondation du travail social français

Article de Claire Heijboer, Carine Moreno Saint Martin

Paru dans la revue Écrire le social, n° 3, juillet 2021, pp. 19-29.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Usager, Participation, Démocratie participative, Travail social, Approche historique, Coopération, Établissement social et médicosocial, Expertise, Participation des usagers

Quels sont les effets de la participation des usagers sur la reconfiguration des rapports sociaux et de pouvoir dans les institutions d’action sociale et médico-sociale ? Nous présentons une enquête en deux volets : l’un exploratoire visant à saisir et caractériser les « rapports sociaux d’usage » (Chauvière, 2006 ; Janvier, 2015) et l’autre interventionnel visant à faire émerger l’expertise des usagers sur leur propre situation dans et avec les institutions, au moyen de la mise en discussion de cette « expertise usagère » (Heijboer, 2019) avec les expertises scientifiques et professionnelles dans une cadre d’un dispositif méthodologique de Recherche usagère coopérative (RUC). Nous faisons l’hypothèse que les usagers sont une des clefs, sans doute la principale, de la reconfiguration des rapports sociaux et de pouvoir dans les institutions.

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Familles issues de l’immigration et actions de soutien à la parentalité : typologie des formes d’agentivité parentale

Article de Anne Unterreiner

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 275-295.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfance-Famille, Soutien à la parentalité, Famille, Immigration, Norme sociale, Intervention sociale, Travail social, Coopération, Adaptation, Parentalité, Vulnérabilité

Si l’on suit la philosophie des dispositifs de soutien à la parentalité telle que pensée par les Caisses d’allocations familiales (CAF), les parents devraient être les acteurs centraux des dispositifs, participant volontairement aux actions, voire y étant moteurs, les intervenants sociaux adoptant une posture d’accueil non jugeante face à eux. Dans les discours politiques, médiatiques d’intervenants sociaux voire de familles elles-mêmes, certaines familles issues de l’immigration sont supposées évoluer dans des univers normatifs différents de ceux qui dominent en France. Dans ce contexte, la question se pose de savoir comment elles s’adaptent dans les faits à l’action proposée et au contexte d’interaction avec les intervenants sociaux et les autres familles. Afin d’y répondre, une enquête multisite combinant différentes méthodes qualitatives a été privilégiée. Des observations ethnographiques de dispositifs de soutien à la parentalité (n = 27, en LAEP, REAAP et CLAS) [1] ont été effectuées en 2018 et combinées à des entretiens semi-directifs avec les différents acteurs sociaux (92 entretiens avec des intervenants, des parents et des travailleurs sociaux) dans trois départements. Il est ainsi apparu que les parents issus de l’immigration semblent fréquenter les dispositifs de soutien à la parentalité et y trouver leur place en fonction de l’articulation de leur propre contexte de vie avec les modalités d’organisation des actions (entendues au sens large, c’est-à-dire à la fois selon le cadre institutionnel, l’organisation de l’action et les postures des intervenants). C’est la manière dont les positions respectives des acteurs sociaux dans l’interaction et le degré de liberté des familles s’entrecroisent qui impacte l’agentivité des parents. Il est ainsi possible de distinguer quatre types de capacités d’action selon la perception des actions parentalité et le caractère plus ou moins contraignant des interactions entre parents et intervenants : l’adhésion, la coconstruction, la participation et enfin l’opposition parentale.

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Développer le pouvoir d'agir par la reconnaissance du savoir expérientiel des personnes en situation de vulnérabilité. Les apports de la recherche collaborative

Article de Marjorie Lelubre

Paru dans la revue Forum, n° 163, mai 2021, pp. 83-88.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Recherche, Coopération, Participation, SDF, Savoir, Vulnérabilité, Expérience, Exclusion sociale, Estime de soi

Les dispositifs participatifs se sont progressivement imposés au sein des politiques publiques, y compris lorsqu'elles concernent des publics particulièrement vulnérables. Face à ce que d'aucuns nomment cette nouvelle "injonction", force est de constater que cette participation rencontre de nombreux obstacles. Dans cet article, nous exposons en quoi certains principes de la recherche collaborative peuvent contribuer à soulever certains de ces obstacles.

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