PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 259, juin 2021, pp. 50-55.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Alcool, Alcoolisme, Dépendance, Comportement, Conduite à risque, Prévention, Soin, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Prise en charge, Trouble du comportement
L'approche cognitivo-comportementale peut-être très efficace dans la prise en charge du patient alcoolodépendant, et notamment de l'épisode de rechute, à condition qu'elle soit finement individualisée et profonde. Il ne s'agit pas d'employer des techniques mais à partir d'une analyse fonctionnelle du comportement problème du patient, de lui proposer des actions sur-mesure, d'en mesurer l'efficacité et de les réadapter. L'auteur présente cette démarche aux différents stades du suivie du patient.
Depuis la naissance, la peau et le psychisme entretiennent des liens privilégiés, grâce en particulier aux échanges tactiles précoces avec la mère. Certains troubles psychiatriques sont à l'origine de perceptions anormales de l'état cutané (dysmorphophobie, délire d'infestation cutané...) ou de lésions cutanées (trichotillomanie, excoriations...). Dermatologie et psychiatrie sont donc faites pour s'entendre et dialoguer. De la toilette au massage, les soins qui associent corps et écoute occupent une place de choix dans l'arsenal thérapeutique.
On distingue les troubles anxieux de l'anxiété normale par la présence de plusieurs symptômes physiques et psychologiques intenses et durables, qui entraînent des perturbations comportementales. Le soignant doit reconnaître les différentes expressions de ces troubles, y répondre par une écoute active et orienter le patient vers une prise en charge adaptée. Parmi les diverses approches thérapeutiques, les TCC et les médicaments sont suggérés en première intention. Reste à s'interroger sur l'expansion actuelle de ces troubles, en lien avec la tendance croissante à la médicalisation de nos émotions.
Article de Benoît Chalancon, Rémy Bation, Jocelyne Giontarelli, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 231, octobre 2018, pp. 16-20.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Manie, État dépressif, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Psychologie cognitive, Hospitalisation à domicile, Conjoint
Dans ce cas clinique, l'expression des TOC semble empêcher la personne de pouvoir accéder aux soins, et cela malgré la volonté d'aller mieux. Cet article retrace l'expérience d'une équipe mobile qui ouvre la voie à une infirmière diplômée en TTC en vue d'une intervention au domicile, le temps de réduire les troubles.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3026, 22 septembre 2017, pp. 26-27.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Schizophrénie, Psychothérapie institutionnelle, Bien-être, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Émotion, Oury (Jean), Clinique de Laborde
Pendant plus de soixante ans, le psychiatre Jean Oury a soigné des malades mentaux à la clinique de Laborde, inventant une psychiatrie à visage humain où l’attention à l’autre est au cœur du soin. C’est cette histoire particulière que le psychanalyste Serge Didelet a voulu transmettre aux futurs professionnels.
Article de Marion Robin, Julien Daniel Guelfi, Lionel Cailhol, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 219, juin 2017, pp. 23-79.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, État limite, Diagnostic, Classification, Trouble de la personnalité, Narcissisme, Approche clinique, Psychothérapie, Estime de soi, Anxiété, Abandonnisme, Transfert, Carence affective, Passage à l'acte, Cadre thérapeutique, Lien social, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Infirmier psychiatrique, Psychopathie, Équipe soignante, Pratique professionnelle
Sur fond d'insécurité intérieure quasi permanente, d'une grande fragilité narcissique, les personnalités borderline souffrent d'une instabilité identitaire responsable de perturbations relationnelles, d'une dysrégulation des affects et de comportements impulsifs. Face à ces patients tout à la fois fascinants et désespérants, chez qui chaque frustration, chaque déception, provoque des effets cataclysmiques, les soignants sont en perpétuel déséquilibre. Le point sur une clinique hétérogène, où l'enjeu reste le maintien du lien.
La dépression altère gravement la qualité de vie des patients et prédispose à un risque fréquent de récurrence et de chronicité. Les prises en charge doivent associer traitement médicamenteux et psychothérapies, notamment comportementales et cognitives, et si besoin stimulation cérébrale. La recherche se concentre aujourd'hui sur la prévention et le traitement des récidives et de leurs conséquences cognitives. Tour d'horizon des pratiques et perspectives.
Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° hors-série, août 2016, pp. 29-31.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Anxiété, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Technologie
La réalité virtuelle consiste à simuler de manière immersive un environnement irréel via un ensemble de matériel technologique. En psychiatrie, elle peut être utilisée au cours de thérapie par exposition à la réalité virtuelle, sur le modèle des expositions réalisées dans le cadre de thérapies cognitivo-comportementales. Le TERV qui a aujourd'hui fait la preuve de ses bénéfices ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques.
L'émergence de la la schizophrénie marque un bouleversement pour le jeune patient et son entourage. La recherche montre que la longue phase prodromique ouvre la possibilité d'actions préventives pour limiter et retarder l'évolution des troubles. Dans ce champ de l'intervention précoce, il s'agit de soigner sans diagnostic certain... mais pas sans évaluation. Concrètement, il faut dès que possible instaurer une prise en charge multidisciplinaire adaptée au stade évolutif de la maladie, ce qui pose entre autres la question de l'accès aux soins des adolescents.