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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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En quoi l’écoute familiale modifie notre écoute individuelle au travers de la honte

Article de Jean Brice Pascal

Paru dans la revue Dialogue, n° 243, mars 2024, pp. 155-171.

Mots clés : Enfance-Famille, Généalogie, Famille, Honte, Adolescent, Transmission, Transfert, Contre-transfert, Écoute, Symptôme

Au travers du cas clinique d’un adolescent placé dans les services de l’Aide sociale à l’enfance souffrant d’une problématique honteuse et d’un délabrement du lien maternel, l’auteur de cet article étudie en quoi l’écoute familiale modifie l’écoute individuelle à l’aide du concept de "scénario généalogique porte-la-honte" développé par Pierre Benghozi. À la suite de cet auteur, il propose un nécessaire décalage de l’écoute intrapsychique dans les thérapies familiales vers le transpsychique car une honte intrapsychique exprimée peut aussi être le rappel d’une honte transpsychique indicible, non élaborée.

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Le trauma à l’adolescence sous le prisme familial transgénérationnel

Article de Christine Melato

Paru dans la revue Dialogue, n° 243, mars 2024, pp. 137-153.

Mots clés : Enfance-Famille, Adolescent, Traumatisme, Phobie, Corps, Symptôme, Maladie psychosomatique, Transmission, Génération, Histoire familiale, Psychanalyse, MECS, Enfant placé, Transfert, Contre-transfert

Cet article, adossé à un cas clinique, propose une réflexion sur la dimension traumatique à l’adolescence en analysant la problématique de l’intrus persécuteur et la problématique transgénérationnelle. L’adolescent manifeste une dynamique de survie psychique par des symptômes somatiques, des conduites phobosociales et une hypersensibilité narcissique. La différenciation et la séparation-individuation d’avec l’objet interne intruseur sont également apparues dans le travail psychique engagé dans les entretiens familiaux.

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L’adolescent insomniaque chronique dans sa famille

Article de Julian Matthieu

Paru dans la revue Dialogue, n° 243, mars 2024, pp. 37-52.

Mots clés : Enfance-Famille, Sommeil, Trouble du sommeil, Adolescent, Famille, Temps, Symptôme, Relation familiale, Philosophie, Psychanalyse

Une famille est une organisation dépendante de la flèche du temps, une temporalité complexe qui conjugue les rythmes individuels et groupaux. Le temps – en étroite relation avec l’histoire, la mémoire et la notion de lieu –, c’est aussi cela qui est en jeu lorsque des manifestations plus ou moins symptomatologiques deviennent chroniques et qu’elles se déroulent dans le cercle familial. Dans cet article, l’auteur pose la question de la fonction de l’insomnie dans le processus adolescent. À partir de la présentation d’un cas clinique, il la présente comme un complexe ayant diverses utilités, notamment celle de convoquer les parents dans des conflits nécessaires au processus de subjectivation et d’individuation. Cette force convocatrice est pensée comme étayant le développement de l’adolescent comme l’évolution de la famille.

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Évaluation du fonctionnement familial : le modèle des fonctions de Guy Ausloos comme données probantes fondées sur la pratique

Article de Stéphane Bujold, Guy Ausloos

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 3, septembre 2023, pp. 211-222.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Évaluation, Compétence, Symptôme, Modèle, Approche clinique, Rôle, Fonction, Thérapie

Bien qu’il existe différents types de modèles d’évaluation du fonctionnement familial (Pauzé et Petitpas, 2013 ; Pauzé et al., 2017), cet article vise à présenter le modèle d’évaluation du Dr Guy Ausloos comme une pratique clinique (Practice-Based-Evidence) efficace. Il appert que la théorie des fonctions du Dr Ausloos est un outil clinique qui a le mérite d’être facilement utilisé par une panoplie de thérapeutes, allant des débutants aux plus expérimentés. Cette théorie comprend six fonctions selon deux catégories : les fonctions logistiques (programmation, pilotage et contrôle) et les fonctions relationnelles (communication, distance et mémoires). Cette évaluation a l’avantage de mener directement à des hypothèses permettant l’établissement du plan d’intervention. Finalement, ce modèle s’inscrit dans la logique de la compétence des familles (Ausloos, 1995).

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D'un métier passion à l'épuisement professionnel

Article de Aurélie Allio

Paru dans la revue Le Journal des professionnels de l'Enfance - Pratiques, n° 134, décembre-janvier-février 2023, pp. 20-23.

Mots clés : Enfance-Famille, Éducateur de jeunes enfants, Profession, Usure professionnelle, Travail, Conditions de travail, Implication personnelle, Émotion, Souffrance, Burn out, Symptôme, Santé, Empathie, Échange, Communication, Épanouissement, Petite enfance

L’impact des violences conjugales sur la santé psychologique des femmes

Article de Patrizia Romito, Martina Pellegrini, Laetitia Marchand Martin, et al.

Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 39-49.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Santé mentale, Femme, Reconnaissance, Souffrance psychique, Symptôme, Covid-19, Italie

L’article présente les résultats d’une étude auprès de femmes qui se sont adressées à un centre antiviolence en Italie à l’époque du Covid. Elles étaient interrogées sur l’existence de symptômes de détresse psychologique, leurs conditions de vie et les violences. Toutes subissaient des violences diverses de la part d’un partenaire ou ex-partenaire. L’intensité de la violence ainsi que son évolution (augmentation ou diminution) récente étaient liées à la fréquence des symptômes. Ces résultats confirment les relations étroites, mais pas toujours suffisamment reconnues, entre violence et santé des femmes.

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Du Réel au nouage symptomatique ou comment aider un bébé à déplier son livre

Article de Joseph Tenenbaum

Paru dans la revue Dialogue, n° 231, mars 2021, pp. 99-119.

Mots clés : Enfance-Famille, Symptôme, Sujet, Nourrisson, Pulsion, Corps, Psychanalyse

« Un bébé dans le ventre de sa mère ressemble à un livre plié. » Cet article décrit le fonctionnement d’une unité de soins pour laquelle le patient est le bébé, celui dont les symptômes vont ordonner la clinique. À partir d’une approche psychanalytique lacanienne de la question du symptôme chez l’enfant et de vignettes cliniques, il met au travail l’hypothèse qui soutient ce choix singulier. À savoir : faire du bébé le sujet central du dispositif et orienter le désir soignant vers ses « dires », son corps, ses inventions symptomatiques a des effets thérapeutiques qui permettront au bébé de « déplier son livre » en bricolant de nouveaux nouages pulsionnels à partir de la rencontre avec le corps du soignant.

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Travailler avec des familles

Article de Rozenn Caris, Carine Maraquin

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 148, 4e trimestre 2020, pp. 15-84.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Famille monoparentale, Homoparentalité, Parentalité, Soutien à la parentalité, Socialisation, Éducation, Management, Éthique, Périnatalité, Prévention, Réseau, Psychiatrie, Réforme, Accompagnement, Adolescent, Polyhandicap, Séparation, Psychiatrie infantile, Enfant, Symptôme, Aidant familial, Interculturel, Prévention spécialisée, Intégration, Psychopathologie, Handicap, Témoignage, Fratrie

Les représentations de la famille évoluent, tout comme les formes que prend celle-ci aujourd’hui : à côté de la configuration classique (couple de parents avec un ou deux enfants), la famille est aussi recomposée, décomposée, homoparentale, monoparentale… Les modalités du lien à l’enfant se diversifient avec la procréation médicalement assistée, de plus en plus courante, l’adoption, mais également la GPA. Comment se joue alors la parentalité ? Comment se développent les enfants dans ces configurations atypiques ? Quels liens entre parentalité, filiation, engendrement ?
Comment parler de la famille aujourd’hui, ou plutôt des familles ? Comment est-elle appréhendée par les professionnels qui vont travailler « avec » les familles : parents en situation de handicap, familles en difficulté, parentalités à soutenir, parents à associer aux projets et au soin, prise en compte des fratries ou des aidants, dans le respect de leurs droits ?

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Syndrome d'aliénation parentale : trente ans de controverses

Article de Béatrice Kammerer

Paru dans la revue Le Cercle psy, n° 35, décembre 2019-janvier-février 2020, pp. 76-79.

Mots clés : Enfance-Famille, Aliénation, Divorce, Enfant, Séparation, Symptôme

"Un enfant qui rejette l'un de ses parents, prenant parti pour l'autre dans un contexte de divorce... Une situation désignée sous le nom de syndrome d'aliénation parentale (SAP). Celui-ci divise néanmoins les scientifiques, mais aussi les juristes et militants."

L'exposition précoce et excessive aux écrans (EPEE) : un nouveau syndrome

Article de Daniel Marcelli, Marie Claude Bossière, Anne Lise Ducanda

Paru dans la revue Devenir, vol. 32, n° 2, 2020, pp. 119-137.

Mots clés : Enfance-Famille, Technologie numérique, Jeune enfant, Symptôme, Danger, Développement

Les auteurs décrivent un ensemble de signes cliniques apparaissant chez les jeunes enfants qui présentent une exposition précoce et excessive aux écrans de toute nature. Ils proposent de les regrouper en un syndrome nommé « exposition précoce et excessive aux écrans (EPEE) ». Ce syndrome associe des troubles de l’attention, un retard de langage, des troubles de la motricité fine, un intérêt de plus en plus exclusif pour l’écran, des troubles relationnels sous forme d’agressivité, instabilité.
Apparaissant dès 8-10 mois chez les enfants les plus exposés, ce trouble se constitue progressivement dans le cours de la deuxième année. Une des caractéristiques essentielles de ce syndrome est sa régression voire disparition s’il est mis fin rapidement à cette surexposition. En revanche quand celle-ci persiste au-delà de 3-4 ans, la régression symptomatique risque de n’être que partielle. Les auteurs proposent des éléments de réflexion et de compréhension psychopathologique et psychodéveloppementale concernant ce syndrome dû à ce qu’ils considèrent comme un véritable perturbateur neurodéveloppemental, à savoir l’écran, en particulier les petits écrans nomades lorsqu’ils sont laissés durablement entre les mains des tout-petits.

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