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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 1055

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Les mots dans la clinique

Article de Anne Catherine Quintin, Claudine Legueil Bourdiol, Catherine Bouchereau, et al.et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 410, mai-juin 2024, pp. 16-51.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement de la personne et identité, Langage, Souffrance, Violence, Expression graphique, Langue des signes, Surdité, Bilinguisme, Migration, Racisme, Épistémologie

Ce dossier reprend quelques-unes de ces « aventures cliniques » où l’on perçoit le pouvoir des mots dans leur faculté de reprise des processus de pensée et d’élaboration, cela dans des contextes variés et parfois même particuliers, comme auprès d’enfants atteints de surdité ou de patients ayant commis un acte criminel.

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La présence

Article de Anthony Brault, Clara Duchet, Vincent Estellon, et al.

Paru dans la revue Le Carnet Psy, n° 268, mars 2024, pp. 26-47.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychologie, Psychanalyse, Interaction, Communication, Distance, Écoute, Isolement, Sexualité, Souffrance, Épidémie, Cure analytique, Téléphone, Éthique, Morale, Care, Corps, Espace, Hallucination, PJJ, Adolescent, Délinquance, Psychodrame, Freud (Sigmund), Green (André)

Depuis Freud, les psychanalystes se sont largement intéressés aux modalités négatives du fonctionnement psychique – de l’absence (Pierre Fédida, 1978) au négatif (André Green, 1993). Mais pour penser la clinique actuelle, et plus encore depuis la pandémie du Covid-19, il semble déterminant de revenir sur de nouveaux modèles métapsychologiques de la présence dans ses rapports à la psychopathologie psychanalytique des liens et au soin (care) psychanalytique. Dans l’espace analytique, un horizon d’attente est partagé entre celui qui parle et celui qui écoute. Une solitude est partagée à deux. Comment écouter et entendre si l’on ne décide pas à un moment donné d’accepter cette position d’accueil, de disponibilité, de réception passive et active, de modification de sa forme par celle de l’autre ?

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Les grands affects du tout-petit

Article de Alexandre Hugues

Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 47-52.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Affectivité, Émotion, Soin, Inconscient, Corps, Souffrance, Posture professionnelle

De la prise en compte de la vie sensorielle et psychique du bébé jusqu’à celle de la douleur, nous essaierons de distinguer émotions et affects pour en illustrer les incidences dans la pratique d’un prendre soin du lien.

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Intérêt d’une application numérique pour la prévention des troubles musculosquelettiques des aides-soignants

Article de Louise Rolland-Guillard, Hélène Bruyère, Marine Spatschek, et al.

Paru dans la revue Soins cadres, vol. 33, n° 149, février 2024, pp. 51-53.

Mots clés : Santé, Soin, Aide soignant, Poste de travail, Technologie numérique, Prévention, Expérimentation, Muscle, Souffrance

La prévention des troubles musculosquelettiques (TMS) est un enjeu important pour les aides-soignants, mais complexe à mettre en œuvre, en particulier pour des professionnels itinérants. Santélys a expérimenté durant 5 mois un outil numérique auprès de ses aides-soignants afin d’évaluer l’adhésion des professionnels à cet outil, et son potentiel rôle préventif sur les TMS. Les résultats sont positifs, avec une bonne adhésion à l’outil et une baisse des douleurs ressenties chez les aides-soignants. [Source : résumé d'auteur]

Sexualités et handicaps : le droit au choix

Article de Fabrice Boudinet, Betty Molin, Julia Tabath, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 570-571, novembre-décembre 2023, pp. 143-149.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Sexualité, Handicap, Identité sexuelle, Souffrance, Accompagnement social, Personne handicapée, Assistance sexuelle, CH(s)OSE, INTIMAGIR, Handigynéco

Ces dernières années, en France, les personnes vivant avec un handicap ont accompli un véritable COMING OUT. Enfin, elles se sentent légitimes pour aborder leur vie affective et sexuelle jusque-là tenue secrète par peur de rejet, par honte, par culpabilité ou par discrétion… Ainsi, la société ne peut plus continuer à ignorer les souffrances liées à la non-reconnaissance de la sexualité des personnes en situation de handicap et doit répondre à leurs attentes légitimes. Rappelons-le, l’OMS définit la santé sexuelle comme faisant partie intégrante de la santé, du bien-être et de la qualité de vie dans son ensemble. Ainsi, la sexualité des personnes en situation de handicap ne peut plus être niée ni laissée à la seule initiative et au bon vouloir de leur entourage d’aidants (professionnels ou familiaux) : il en va de leur dignité à toutes. Pour autant, sans aucune solution adaptée, certaines personnes en situation de handicap sont condamnées à vivre dans une abstinence non choisie, sans même accès à la masturbation, par exemple.
En réponse à ce constat trop longtemps ignoré, l’association CH(s)OSE s’est constituée afin de promouvoir la mise en œuvre d’actions favorisant l’épanouissement et le respect de la vie intime, affective et sexuelle des personnes en situation de handicap, notamment à travers la création de services d’accompagnement sexuel. Pour cela, l’association CH(s)OSE souhaite que l’État confère un statut légal et réglementé à l’assistance sexuelle. Celle-ci consiste à prodiguer, dans le respect, une attention sensuelle, érotique et/ou sexuelle à une personne en situation de handicap ou à permettre — à leur demande — l’acte sexuel à deux personnes qui ne peuvent l’accomplir sans aide.

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Le bébé et les émotions

Article de Jacques Dayan, Virginie Basset, Patrick Ben Soussan, et al.

Paru dans la revue Spirale, n° 107, décembre 2023, pp. 15-159.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfant, Nourrisson, Affectivité, Émotion, Musique, Peur, Attachement, Empathie, Fonction contenante, Travail d'équipe, Accueil, Crèche, Souffrance, Éducation, Parentalité, Communication, Langage, Rire, Handicap sensoriel, Séparation, Cerveau, Père, Mère

Qu'éprouve, que ressent un bébé ? Quels sont ses premières émotions, ses premiers sentiments et quelle est sa vie affective ? Le bébé manifeste des émotions. De plus en plus de travaux confirment ce que toute mère attentive a toujours ressenti : le bébé est un être déjà complexe et délicat, sensible à de multiples interférences, capable de joie, de tristesse, de honte, de fierté, …
Les bébés manifestent-ils des états d’âme ? En tout cas, leurs manifestations émotionnelles font office de communication, même si les comprendre n’est pas toujours évident. Le parent prête alors à l’enfant un sentiment personnel : que n’a-t-on glosé sur ce premier sourire aux anges de bébé ! Nous savons maintenant qu’après quelques semaines le bébé sourit à quelqu’un et pour quelque chose. En regard, le parent participe à faire de ces émotions un langage et une forme d’échanges. Quels rôles jouent le rire, le cri, le sourire, la bouderie dans le jeu des interactions entre parents ou professionnels et bébé ? Plus, il est acquis que le bébé ne s’en tient pas à des émotions primaires (le dégoût, la joie, etc.) mais qu’il sait utiliser des complexes subtils d’émotions comme l’embarras, la gêne ou la fierté.
Chez les enfants présentant un handicap sensoriel, l’expression est plus complexe à réguler mais néanmoins présente : comment y répond la mère confrontée à cette étrangeté ? Réciproquement, comment les mères présentant un handicap communiquent leurs émotions ou interprètent les signes émis par leur bébé ?
Les neurosciences fournissent quelques indices et éléments de réflexion sur ces émotions, la psychanalyse fait état des affects. Les professionnels développent leurs pratiques dans les crèches, dans les soins, en s’appuyant sur ces émotions, comme les artistes, les écrivains élaborent leurs œuvres.

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Le vécu parental de l’histoire pre-adoptive de l’adolescent adopté a l’internationale. Une approche qualitative

Article de Raphaëlle Debavelaere, Aurélie Harf, Sara Skandrani, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 2, juillet-décembre 2023.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption internationale, Adolescent, Filiation, Traumatisme, Image mentale, Parents, Histoire familiale, Modèle parental, Origine, Souffrance, Méthode qualitative

L’adoption internationale connaît de profondes mutations ces vingt dernières années qui entraînent une évolution des enfants en attente d’une famille. Ces enfants, désormais en majorité à « besoins spécifiques » présentent un parcours avant adoption plus à risque de présenter des expériences douloureuses. L’objectif de cette étude est d’explorer l’influence des représentations parentales de l’histoire pré-adoptive d’adolescents adoptés à l’internationale sur la parentalité et la construction familiale. 6 entretiens semi-structurés ont été menés auprès de parents d’adolescents âgés entre 12 et 20 ans. La méthode utilisée est une analyse qualitative phénoménologique des entretiens (Interpretative Phenomenological Analysis). Trois thèmes principaux en lien avec la question de l’histoire pré-adoptive ont été dégagés : les empreintes de l’histoire pré-adoptive, la réactualisation du rapport aux origines avec l’adolescence, la transformation du parent avec l’histoire pré-adoptive. La parentalité n’est pas innée, elle se construit depuis la rencontre des histoires parentales et infantiles. Les récits de ces parents nous permettent d’observer l’enjeu filiatif pour un parent adoptif de devoir composer avec l’histoire des origines. Si ce passé avant adoption est perçu comme menaçant voire traumatique, cela renvoie au parent un sentiment d’étrangeté et rend difficile l’identification à son enfant rescapé. Ce vécu est exacerbé à l’adolescence où les fantômes du passé sont invoqués et figent le parent tandis que le jeune souffre de ses blessures précoces dans son processus d’individuation. Avec l’adoption, c’est une troisième histoire qui s’écrit, celle de la famille adoptive avec une mise en récit commune. Le parent en tant que porteur d’histoire compose avec les premières lignes de la vie de son enfant pour leur donner un sens singulier qui soit représentable pour toute la famille.

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Trouble dissociatif de l’identité et adolescence : quels enjeux cliniques ?

Article de P. Espi

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 71, n° 7, novembre 2023, pp. 349-355.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Identité, Trouble de la personnalité, Souffrance, Souffrance psychique, Réseau social, Traumatisme, Psychiatrie, Approche clinique

Dans les services de pédopsychiatrie, nous rencontrons de plus en plus d’adolescents qui nous rapportent des symptômes « dissociatifs », et il ne devient plus rare que soit évoqué le diagnostic de trouble dissociatif de l’identité. La visibilité accrue de certains symptômes psychiatriques peut être liée à un meilleur repérage et une formation accrue des cliniciens, mais également aux changements de contextes sociétaux qui peuvent favoriser l’émergence ou l’entretien de certaines formes d’expression de la souffrance psychique. L’adolescence contient également ses remaniements identitaires et ses dialectiques propres, venant nécessairement colorer les troubles et leur signifiance, qui parfois doit être décryptée au-delà du passage à l’acte ou de la forme syndromique inaugurale. Nous proposons ici de discuter nos interrogations par rapport au trouble dissociatif de l’identité à l’adolescence, et certains des enjeux psychopathologiques qui sont soulevés.

Santé mentale des jeunes : répondre à l'urgence

Article de Bruno Falissard, Christophe Libert, Guillaume Bronsart, et al.

Paru dans la revue L'Ecole des parents, hors-série n° 5, automne 2023, pp. 7-60.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Souffrance, Stress, État dépressif, Trouble du comportement alimentaire, Schizophrénie, Trouble de la personnalité, Anxiété, Traumatisme, Psychiatrie infantile, Neurosciences, Coopération, Relation soignant-soigné, Protection de l'enfance, Psychologue clinicien, Psychanalyse, Risque, Âge, Genre, Thérapie comportementale et cognitive, Fil santé jeunes

Pas une journée ne passe sans un nouveau message d’alerte sur la « santé mentale » des jeunes. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Depuis la crise sanitaire et les confi nements successifs, plusieurs indicateurs montrent que cette période inédite a eu un impact délétère sur le psychisme des enfants et des adolescents. Que disent plus précisément les études ? Comment comprendre cette souffrance ? Et surtout, comment la repérer, la prendre en charge, alors que le secteur de la psychiatrie – et notamment de la pédopsychiatrie – est lui-même confronté à une crise de moyens, de vocations crûment mise en lumière par la pandémie ? Ce hors-série fait le point sur la situation, donne la parole aux professionnels, qui tentent de réinventer leurs pratiques, aux associations, qui multiplient les initiatives pour mieux répondre à la détresse de ces jeunes, et à tous ceux qui se mobilisent pour faire face à ce qui est devenu un véritable enjeu de santé publique.

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Impact de la pathologie mentale d'un parent sur l'enfant

Article de Hélène Romano

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 319, juillet 2023, pp. 26-29.

Mots clés : Protection de l'enfance, Santé mentale, Souffrance, Souffrance psychique, Violence, Jeune enfant, Parentalité, Relation enfant-parents, Trouble du comportement

L'enfant a besoin, pour grandir et se projeter vers l'avenir, de comprendre le monde qui l'entoure. Tant qu'il vit en huis clos avec son parent, par exemple lorsqu'il est gardé à la maison, il ne perçoit pas de différence puisqu'il n'a pas d'autres modèles. Mais il peut être marqué par l'incidence des troubles parentaux de l'un de ses parents.