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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Suivre les mineurs de retour de zones de conflit

Article de Aude Mallaury

Paru dans la revue Direction(s), n° 155, juillet-août 2017, pp. 32-33.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur, Intégrisme, Terrorisme, Guerre, Violence, Prise en charge, Prévention, PJJ, AEMO

Les pouvoirs publics ont élaboré un dispositif spécifique pour la prise en charge des mineurs qui reviennent de la région irako-syrienne. Tour d'horizon des modalités d'application.

Radicalisation violente : réinventer les pratiques pour retisser le lien

Article de Florence Raynal

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3020-3021, 21 juillet 2017, pp. 26-29.

Mots clés : Justice-Délinquance, Jeunesse-Adolescence, Intégrisme, Prévention, Prise en charge, Jeune en difficulté, Sauvegarde de l'enfance de Seine-Saint-Denis, CAPRI (Centre d'action et de prévention contre la radicalisation des individus)

Avec la prévention de la « radicalisation djihadiste », les associations de travail social sont confrontées depuis peu à de nouveaux défis. Sollicitées par les préfectures, qui leur adressent des jeunes signalés par un entourage inquiet, elles élaborent des prises en charge pluridisciplinaires, avec les familles. Pour susciter l’adhésion et être efficaces, elles sont appelées à innover et à bousculer leurs pratiques.

Les professionnels démunis face aux processus de radicalisation

Article de Sandrine Turkieltaub

Paru dans la revue Vie sociale, n° 18, juin 2017, pp. 157-171.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Radicalisation, Intégrisme, Parole, Écoute, Empathie, Prise en charge, Psychisme, Identité sociale, Relation éducative, Relation enfant-mère

À partir d’une pièce de théâtre, Martyr, de Marius von Mayenbur, cet article propose un éclairage sur les difficultés rencontrées par les professionnels qui accompagnent les jeunes lorsque ces derniers expriment des idées « radicales » ou « extrémistes ». Mus par la volonté d’accueillir la parole des jeunes avec bienveillance, et par le souci démocratique de respecter la liberté d’expression, les professionnels hésitent à se positionner. Des paroles ou des actes sont minimisés ou considérés comme minoritaires. Or, ces manifestations doivent être prises au sérieux, car elles disent quelque chose de l’état psychique ou de la situation sociale des jeunes, et du lien social qui se délite, au profit de replis dans des identités essentialisées, de complots supposés, d’identification avec des victimes de conflits internationaux, entraînant le refus de l’altérité.

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Radicalisation : les profils se précisent, la prise en charge se fait attendre

Article de Olivier Van Caemerbeke

Paru dans la revue Le JAS le journal de l'action sociale et du développement social, n° 215, mars 2017, pp. 36-38.

Mots clés : Justice-Délinquance, Intégrisme, Profil psychologique, Prise en charge

La France n'a pas attendu la vague d'attentats pour prendre en considération la hausse des cas de radicalisation islamiste, mais les tragiques événements ont accéléré l'urgence d'identifier et d'agir. Si la connaissance des profils s'affine, les mesures de déradicalisation sont, quant à elles, un échec.

Quelle action psycho-éducative contre la radicalisation violente chez des jeunes judiciarisés ?

Article de Fabienne Glowacz, Dominique Hélin, Seyfi Kumlu

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 108-118.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Intégrisme, Violence, Jeune, Protection de l'enfance, Identité, Prise en charge, Estime de soi

La radicalisation violente des jeunes est un phénomène complexe et multifac-
toriel. Il peut être décodé à partir des sentiments de frustration sociale, d’injustice, de discrimination, affaiblissant la croyance en une réponse possible et juste par la société. Les groupes radicaux peuvent alors apparaître, pour les jeunes les plus vulnérables et à l’identité diffuse, comme une structure répondant à leurs besoins, notamment par le sentiment d’appartenance à une cause commune et à la recherche de sens par le combat djihadiste. Lorsque la justice prend des mesures de placement en institution pour les mineurs radicalisés, au-delà des questions portant sur l’intérêt et les risques d’intégrer ces jeunes dans les structures existantes, la nature même des interventions psycho-éducatives se doit d’être pensée.
La déspécialisation de l’intervention est une première étape du contexte de protection et de prévention, permettant d’éviter l’écueil d’une stigmatisation et de victimisations secondaires. La prise en charge de ces jeunes doit se construire en ciblant les besoins des mineurs qui ont préalablement motivé leur engagement dans une radicalisation violente. Recherche de sens, de sécurité, de cohérence, de reconnaissance, de maîtrise de soi, se mutent en objectifs pour les actions psycho-éducatives lors du placement. Outre la dimension contenante et structurante du placement, la nature et les logiques suivies des actions proposées, la consistance de l’équipe éducative pluridisciplinaire et multiculturelle, offrent aux jeunes l’opportunité de nouvelles identifications et de liens en faveur d’un désengagement des processus de radicalisation.