PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3276, 30 septembre 2022, pp. 6-11.
Mots clés : Justice-Délinquance, Justice, Justice des mineurs, Réforme, Code, CEF, Financement, Prévention, Récidive, Insertion sociale, Accompagnement, Mixité, Gestion, Prise en charge
Dossier composé de 3 articles :
Justice des mineurs : un an après, une réforme à la peine
CEF : un enfermement inefficace
Les mineures dans l’angle mort du système
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3169, 17 juillet 2020, p. 21.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, ASE, Jeune majeur, Prise en charge, Accompagnement social, Jeune en difficulté, Insertion sociale, Prévention
Le 8 juillet, l'amendement déposé par le secrétaire d’État à la protection de l'enfance, Adrien Taquet, a été adopté à l'unanimité. Il débloque une aide exceptionnelle de 50 millions d'euros pour la prise en charge des jeunes majeurs de l'aide sociale à l'enfance (ASE). Les associations, bien que satisfaites, continuent à en appeler à un système national obligatoire et pérenne pour soutenir ces jeunes âgés de 18 à 25 ans.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, hors-série n° 2019, novembre 2019, pp. 63-86.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Politique sociale, Autonomie, Personne âgée, Handicap, Action sociale et médicosociale, Territoire, Prise en charge, Innovation sociale, Coordination des services sociaux, Équipe pluridisciplinaire, Évaluation, Individualisation, Insertion sociale, Décentralisation, Landes, Gironde
Un nouveau vocable est apparu pour désigner l’action sociale et médico-sociale en direction des personnes âgées et des personnes handicapées : on parle aujourd’hui de « politiques de l’autonomie ». Il s’agit non seulement d’embrasser de manière plus large les traditionnelles filières, mais aussi de situer l’action dans sa dimension locale, territoriale et, par-là, de la référer au paradigme de la société inclusive. Assiste-on pour autant à une véritable transformation cognitive du côté des acteurs de terrain ? Sur la base d’une étude empirique des politiques, des dispositifs et des pratiques d’accompagnement des personnes âgées et des personnes handicapées dans deux départements français, le présent article propose une réponse nuancée : les politiques locales envers ces publics semblent bien mues par des volontés d’innovation et de transformation des modes traditionnels de prise en charge. Les organisations et les services se décloisonnent, se rapprochent des usagers ; les territoires se mobilisent. Ces dynamiques se heurtent toutefois aux logiques de filières spécialisées, toujours prégnantes, et il s’avère difficile en pratique de construire une action en partant de l’individu, de ses besoins propres et de son projet de vie.
Dans les schizophrénies, habiter ne va pas de soi. L'accompagnement au logement est donc déterminant pour le maintien des patients dans la communauté. Cet accompagnement parfois difficile et infructueux doit être considéré à la lumière d'une clinique de l'habiter, pour penser l'inscription dans un "chez soi". Par ailleurs, face aux retentissements de la maladie sur le fonctionnement quotidien, les soignants peuvent s'appuyer sur les outils de la réhabilitation psychosociale, en particulier ceux de la remédiation cognitive.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3046, 2 février 2018, pp. 24-28.
Mots clés : Lien social-Précarité, Homosexualité, Discrimination, Exclusion sociale, Précarité, Accueil de jour, Hébergement temporaire, Prévention, Isolement, Accompagnement social, Soutien psychologique, Insertion sociale, Contrat, Prise en charge, Autonomie, Association Refuge, Montpellier
Victimes d’homophobie, parfois rejetés par leur famille à cause d’une orientation sexuelle qu’ils n’assument pas toujours eux-mêmes, de nombreux jeunes homosexuels prennent le dangereux chemin de la précarité et de la marginalisation, qui les mène parfois jusqu’à la rue. A Montpellier, depuis 2003, une association les recueille, les aide à se réinsérer et, surtout, à retrouver confiance en eux.
Paru dans la revue Sciences & Actions Sociales, n° 7, mai 2017, 15 p..
Mots clés : Économie, Chômage, Mission locale pour l'emploi, Accompagnement social, Prise en charge, Adulte en difficulté, Insertion sociale, Recherche en sciences sociales
Cet article analyse le fonctionnement d'un dispositif d'accès à l'emploi (la Mission Locale), en soulignant combien les préoccupations d'insertion professionnelle au bénéfice d'un public conduisent à produire des actions éloignées des principes d'accompagnement personnalisé. Ce dernier fait partie des nouvelles règles du social (Astier, 2007) adoptées dans les dispositifs d'accès à l'emploi en France, et consiste à personnaliser le suivi des bénéficiaires vers l'emploi, et à tenir compte de leur projet personnel pour construire les règles de l'accompagnement. Les travailleurs sociaux ont des obligations de résultats, et mettent en place des stratégies d'action permettant une insertion rapide de bénéficiaires vers des métiers en demande de main-d'œuvre. Ils adoptent ainsi, un accompagnement type, qui ne correspond pas forcément à leur projet personnel de départ.
Article de Jean Marc Lepiney, Catherine Quentin, Claude Landsberg, Gilbert Vincentet al.
Paru dans la revue Espace social (la revue proposée par le CNAEMO), mars 2017, pp. 3-59.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intégration, Insertion sociale, Épistémologie, Concept, Travail social, AEMO, AED, Prise en charge, Usager, Démocratie participative, Projet éducatif, INCLUSION
"L’apparition d’un nouveau terme dans le champ des politiques sociales interroge toujours sur le
sens qu’il faut y donner. Il en est ainsi de l’inclusion qui nous vient de l’Europe, sans qu’on sache
précisément ce que recouvre cette nouvelle injonction. Sans récuser d’emblée cette idée d’inclusion, cet article s’attache à en analyser une certaine acception au regard du dernier rapport des Départements de France. Et, précisément, cette acception nous paraît antinomique avec nos principes républicains."
Paru dans la revue Empan, n° 104, décembre 2016, pp. 76-82.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Insertion sociale, Insertion professionnelle, IMPro, Handicap mental, Groupe de parole, Citoyenneté, Culture, Autonomie, Prise en charge
Que veut dire « insertion sociale et professionnelle en impro » ? Il est difficile de parler de handicap mental ou de handicap psychique quand la cause n’est pas génétique mais semble le résultat de trop d’angoisses ou de trop d’insécurité pour grandir sereinement.
La prise en charge des jeunes déficients intellectuels, leur formation, leur insertion dans le monde adulte restent problématiques tant pour les professionnels que pour les familles.
L’insertion n’est pas seulement une entrée dans le monde du travail pour les jeunes adultes mais elle est aussi et surtout une bataille pour les professionnels qui souhaitent que leurs actions aient du sens en permettant aux jeunes adultes de se revendiquer citoyens adultes informés et formés au mieux.