PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Céline Mathieu, Cécile McCambridge, Dominique Jakovenko, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 152, novembre-décembre 2021, pp. 16-19.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Adaptation, Aide technique, Autonomie, Bien-être, Dépendance, Dépistage, Étude de cas, Expérience, Expérimentation, Gériatrie, Infirmier, OMS, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prévention, Prise en charge, Sens, Soin, Suivi médical, Technologie numérique, Télémédecine, Vieillissement, Vulnérabilité, Occitanie
Le dépistage (step 1) est le mode d’entrée dans le programme Icope. Cette étape préliminaire est principalement une initiative des professionnels de santé du premier recours, présents quotidiennement auprès des seniors. En Occitanie, dans le cadre du déploiement du programme Icope, infirmiers et pharmaciens d’officine, acteurs de santé de proximité, ont été invités à inclure le step 1 dans leurs pratiques. Ils ont pu bénéficier, s‘ils le souhaitaient, d’une formation gratuite en webinaire.
Article de Benoît Roche, Amélie Thomas, Isabelle Rigoni, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 98, décembre 2020, pp. 3-182.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Immigration, Intégration, Droit des étrangers, Prise en charge, Accompagnement, Travailleur social, Adaptation, Temps, Hébergement temporaire, Autonomie, Savoir, Expérience, Scolarité, Formation professionnelle, Âge, Test, Évaluation, Clandestinité, Politique sociale, Contrainte, France, Allemagne, Italie
En avril 1972, la revue Esprit, dans un numéro intitulé « Normalisation et contrôle social (Pourquoi le travail social ?) », bousculait le monde encore balbutiant de la professionnalisation du travail social en interrogeant le rôle de ses acteurs. La question centrale était alors la suivante : les travailleurs sociaux, en apportant leur soutien aux plus démunis, contribuaient-ils réellement à l’émancipation de ces derniers, et ce faisant tentaient d’influer la société qui les excluaient, ou se contentaient-ils, en soulageant les aspects les plus délétères, d’accompagner le « contrôle social » des populations les plus marginalisées ? À partir de l’année 2015, l’arrivée massive de jeunes gens, provenant en grande partie de l’Afrique de l’Ouest, et considérés alors comme des « mineurs isolés étrangers », sur le territoire français est venu relancer un débat qui n’avait jamais réellement disparu du champ du travail social. En effet, devant l’urgence d’une situation inédite par son ampleur, les pouvoirs publics ont dû créer des dispositifs visant à prendre en charge et accompagner un public alors considéré comme particulièrement vulnérable. Attendue par de nombreux acteurs du travail social, la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant venait, à la suite de la circulaire du 31 mai 2013, clarifier le rôle de chacun (Préfecture, Conseils départementaux, associations, etc.) dans la « mise à l’abri, l’évaluation et l’orientation spécifique aux mineurs non accompagnés ». L’affaire semblait entendue : bien qu’étrangères, ces jeunes personnes étaient de prime abord considérées comme « enfants en danger », et devaient de fait bénéficier de la protection des services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Si la question des moyens alloués n’était pas clairement définie, au moins ces enfants semblaient être mis à l’abri de la « gestion des flux migratoires » qui concernait et concerne encore les migrants ayant atteint l’âge adulte. Sont-ils pour autant « pleinement » reconnus comme des individus relevant de la Protection de l’enfance ? La réponse n’est pas si simple… […] « Ubuesque », « kafkaïen » sont des adjectifs que l’on croisera régulièrement dans les textes présentés dans ce numéro. […] Si, à l’instar de l’anthropologue Michel Agier, nous pouvons considérer que la mobilité est devenue, et deviendra un phénomène incontournable de notre civilisation, il semble en effet urgent de repenser la place que l’on accorde à l’étranger, quels que soient son origine, son âge ou les raisons de son exil. De cette réflexion dépendra sans doute le monde que nous préparons aux adolescents d’aujourd’hui, d’ici et bien entendu d’ailleurs.
Article de Soraya Ilare, Alix Grognet, Myriam Ocelli, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 146, novembre-décembre 2020, pp. 15-17.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Adaptation, Care, Crise, Épidémie, Expérience, Famille, Organisation du travail, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Témoignage, Travail d'équipe, Relation soignant-soigné, Relation professionnelle, Valeur, Vieillissement
À la suite de l’épidémie de coronavirus disease, de nombreux retours d’expérience ont été mis en place à l’échelle des services, des hôpitaux ou des cellules de crise. Au sein d’un service de gériatrie, cela a permis de comprendre ce qui s’était passé pour chacun et pour la collectivité. En cas de nouvelle vague, cela permettra aux soignants d’anticiper. Cette période a renforcé le sentiment d’appartenance et l’intérêt porté au bien-être de la personne soignée.
Article de Christelle Filleau, Renaud David, Philippe Robert
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 145, septembre-octobre 2020, pp. 40-45.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aidant familial, Anxiété, Déficience cognitive, Dépendance, Expérience, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Prise en charge, Recherche, Vieillissement
Une partie importante des personnes âgées souffrant de pathologies neurodégénératives est prise en charge par un aidant naturel. Dès les premiers stades de la maladie, les troubles psychologiques et comportementaux des patients constituent des facteurs de stress et d’anxiété pour leurs aidants. La méditation de pleine conscience a démontré son utilité dans la prise en charge de l’anxiété. Une étude propose une prise en charge de l’aidant reposant sur un programme de méditation de pleine conscience.
Article de Sonia Bouhedjar, Fatiha Chakir, Djilali Belghaouti, Frédéric Limosin
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 143, mai-juin 2020, pp. 22-23.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Coordination, Équipe pluridisciplinaire, Équipe soignante, Évaluation, Expérience, Expertise médicale, Expertise psychiatrique, Gériatrie, Infirmier, Maintien à domicile, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychiatrie, Réseau, Soin, Vieillissement, Ile de France
L’équipe mobile de psychiatrie du sujet âgé va à la rencontre du patient en extrahospitalier. Elle a pour mission d’évaluer les patients, d’orienter leur prise en charge, de former les professionnels de santé et les acteurs sociaux à la psychiatrie du sujet âgé. L’autonomie et l’expertise de l’infirmière sont indispensables à son fonctionnement. Retour d’expérience à l’hôpital Corentin-Celton d’Issy-les-Moulineaux (92).
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 143, mai-juin 2020, pp. 12-14.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Adaptation, Éducation à la santé, Équipe pluridisciplinaire, Équipe soignante, Expérience, Méthode, Personne âgée, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Prévention sanitaire, Prise en charge, Soin, Vieillissement
Une infirmière clinicienne en urodynamique pratique avancée partage son expérience de la mise en place de séances d’éducation aux autosondages dans le cadre d’une rétention vésicale. L’objectif est de favoriser l’autonomie chez la personne âgée en rétention, tout en développant un travail collaboratif avec l’équipe soignante référente favorisant le transfert de savoirs. Cela nécessite une posture d’écoute et de renforcement positif pour arriver à une alliance thérapeutique avec le patient et/ou son entourage.