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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Profils cliniques et prise en charge des enfants et adolescents transgenres dans une consultation spécialisée d’Île-de-France

Article de C. Lagrange, J. Brunelle, F. Poirier, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 71, n° 5, septembre 2023, pp. 270-280.

Mots clés : Identité sexuelle, Prise en charge, Enfant, Adolescent, Accompagnement, Dysphorie de genre

Il existe très peu de données cliniques françaises sur les modalités de prise en charge médicale des enfants et adolescents transgenres alors que le sujet vient très régulièrement sur le devant de la scène médiatique.

Auteur de crime - Victime de trauma

Article de Morgane Garcia

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 80, septembre 2022, pp. 77-84.

Mots clés : Traumatisme, Souffrance, Accompagnement, Prise en charge, Crime, CEF, Équipe pluridisciplinaire

Auteur de crime, victime de trauma : et si l’auteur, aussi, était traumatisé suite à son passage à l’acte ? Comment garantir une prise en charge éducative au plus près des besoins du mineur ? Morane Garcia nous invite, à la suite de ses premières expériences professionnelles et de son travail autour du mémoire professionnel à une réflexion sur le sujet.

L'inceste

Article de Eric Ghozlan, Gérard Lopez, Fabienne Giuliani, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 2, avril-juin 2022, pp. 113-137.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Inceste, Victime, Accompagnement, Législation, Stress, Prise en charge

Dossier composé de 6 articles :
- L’inceste, du scandale médiatique à la prise en charge psycho-légale
- Réflexion sur la prévention et la prise en charge des 6,7 millions de survivants de l’inceste
- Histoire de l’inceste et de ses représentations en France (fin XVIIIe- fin XXe siècle)
- Inceste et droit : D’un tabou universel à un interdit à géométrie variable
- Victimes d’inceste : comment être écoutées
- Inceste sur mineurs et troubles psychotraumatiques chroniques : considérations cliniques

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L’adolescent, les parents et les psys

Article de Gérard Schmit

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 1, janvier-mars 2022, pp. 46-53.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation familiale, Prise en charge, Soin, Accompagnement, Soutien psychologique

Cet article traite de l’aide pédopsychiatrique pour certains adolescents qui vont mal de façon prolongée et expriment leur souffrance par des symptômes externalisés (passages à l’acte, violence, tentatives de suicides...). Il insiste sur le fait que de tels adolescents sont en décalage avec les représentations socioculturelles les plus courantes concernant l’adolescence, parfois aussi avec celles de certains professionnels qu’ils rencontrent. Souvent, ils ne sont pas tant acteurs d’un processus d’autonomisation et d’affirmation de soi que prisonniers d’un blocage des liens intrafamiliaux. L’établissement d’un lien personnel avec eux peut s’avérer très difficile. Aussi leurs difficultés sont à considérer sous l’angle d’une « clinique de situation » prenant en compte le système d’appartenance de l’adolescent. Bien que l’incertitude évolutive soit importante, quelques éléments peuvent favoriser le projet de soins : l’accueil bienveillant d’une demande diffractée et portée par plusieurs personnes, l’implication des parents voire d’autres proches dans les consultations, la multiplicité et la diversité des soignants de façon à assurer la continuité des soins pour une durée suffisante. Une observation clinique de plusieurs années, centrée sur la description des étapes d’une prise en charge d’une adolescente, illustre ce propos. Elle montre aussi que le déroulement des soins ne répond pas à un projet défini à l’avance, mais est un cheminement qui se fait en fonction des événements et des évolutions qui se présentent. Comment réussir à accompagner l’errance de l’adolescent en créant avec lui et ses proches un groupe thérapeutique à la fois souple et solide ?

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Dispositifs groupaux dans l’accompagnement des enfants transgenres et/ou en questionnement à l’endroit de leur identité de genre : revue de la littérature et expérience d’un dispositif innovant

Article de N. Rabain, A. Vachez Gatecel, N. Mendes

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 7, novembre 2021, pp. 358-368.

Mots clés : Genre, Identité sexuelle, TRANSSEXUALISME, Enfant, Adolescent, Prise en charge, Accompagnement

Les transidentités sont l’objet d’un intérêt clinique croissant tant en France qu’à l’étranger. La majorité des formes chez l’enfant pré-pubère ne donnera pas lieu à une demande de transition au moment de l’adolescence ou de l’âge adulte. Ce n’est pas le cas des formes chez l’adolescent·e qui sont plus stables et aboutissent le plus souvent à une demande de transition de genre. Les modalités de prise en charge des enfants et adolescent·e·s transgenres – et/ou en questionnement – sont partagées et font l’objet de mises à jour et de recommandations par certaines sociétés internationales.

Les Mineurs Non Accompagnés, des adolescents comme les autres ?

Article de Benoît Roche, Amélie Thomas, Isabelle Rigoni, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 98, décembre 2020, pp. 3-182.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Immigration, Intégration, Droit des étrangers, Prise en charge, Accompagnement, Travailleur social, Adaptation, Temps, Hébergement temporaire, Autonomie, Savoir, Expérience, Scolarité, Formation professionnelle, Âge, Test, Évaluation, Clandestinité, Politique sociale, Contrainte, France, Allemagne, Italie

En avril 1972, la revue Esprit, dans un numéro intitulé « Normalisation et contrôle social (Pourquoi le travail social ?) », bousculait le monde encore balbutiant de la professionnalisation du travail social en interrogeant le rôle de ses acteurs. La question centrale était alors la suivante : les travailleurs sociaux, en apportant leur soutien aux plus démunis, contribuaient-ils réellement à l’émancipation de ces derniers, et ce faisant tentaient d’influer la société qui les excluaient, ou se contentaient-ils, en soulageant les aspects les plus délétères, d’accompagner le « contrôle social » des populations les plus marginalisées ? À partir de l’année 2015, l’arrivée massive de jeunes gens, provenant en grande partie de l’Afrique de l’Ouest, et considérés alors comme des « mineurs isolés étrangers », sur le territoire français est venu relancer un débat qui n’avait jamais réellement disparu du champ du travail social. En effet, devant l’urgence d’une situation inédite par son ampleur, les pouvoirs publics ont dû créer des dispositifs visant à prendre en charge et accompagner un public alors considéré comme particulièrement vulnérable. Attendue par de nombreux acteurs du travail social, la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant venait, à la suite de la circulaire du 31 mai 2013, clarifier le rôle de chacun (Préfecture, Conseils départementaux, associations, etc.) dans la « mise à l’abri, l’évaluation et l’orientation spécifique aux mineurs non accompagnés ». L’affaire semblait entendue : bien qu’étrangères, ces jeunes personnes étaient de prime abord considérées comme « enfants en danger », et devaient de fait bénéficier de la protection des services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Si la question des moyens alloués n’était pas clairement définie, au moins ces enfants semblaient être mis à l’abri de la « gestion des flux migratoires » qui concernait et concerne encore les migrants ayant atteint l’âge adulte. Sont-ils pour autant « pleinement » reconnus comme des individus relevant de la Protection de l’enfance ? La réponse n’est pas si simple… […] « Ubuesque », « kafkaïen » sont des adjectifs que l’on croisera régulièrement dans les textes présentés dans ce numéro. […] Si, à l’instar de l’anthropologue Michel Agier, nous pouvons considérer que la mobilité est devenue, et deviendra un phénomène incontournable de notre civilisation, il semble en effet urgent de repenser la place que l’on accorde à l’étranger, quels que soient son origine, son âge ou les raisons de son exil. De cette réflexion dépendra sans doute le monde que nous préparons aux adolescents d’aujourd’hui, d’ici et bien entendu d’ailleurs.

L'enfance en exil

Article de Marie Poinsot, Chloé Créoff, Daniel Senovilla Hernández, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1333, avril-juin 2021, pp. 7-197.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Enfant, Mineur non accompagné, Vocabulaire, Recherche, Méthodologie, ASE, Rôle social, Activité culturelle, Discrimination, Âge, Adulte en difficulté, Hébergement temporaire, Socialisation, Éducation spécialisée, Accompagnement, Prise en charge, Traumatisme, Souffrance psychique, Exil, Musée, Cinéma, Centre Bernanos, Centre Primo Levi

L’histoire des mobilités juvéniles hors du cadre familial ne date pas d’hier. Le ramoneur savoyard, la domestiques de ferme ou le mineur polonais, la gouvernante anglaise, l’élève boursier de l’empire colonial, l’enfant réunionnais transplanté en Creuse, et plus tragiquement les captifs de la traite transatlantique, les rescapés du génocide arménien, de la Retirada ou de la Shoah, et tous ceux jetés sur les routes par conflits illustrent cette mosaïque de l’enfance en exil à laquelle les collections du Musée national de l’histoire de l’immigration s’attachent à reconstruire une histoire singulière. Les recherches qui accompagnent cette patrimonialisation ouvrent désormais un chantier sur l’histoire des enfants en migration dont la revue Hommes & Migrations espère constituer un jalon.

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Troubles bipolaires et maternité, quel suivi ?

Article de Sabine Caminade, Hugo Pergeline, Elsa Moreau, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 258, mai 2021, pp. 44-49.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Étude de cas, Trouble du comportement, Accompagnement, Grossesse, Périnatalité, Prise en charge, Désir d'enfant, Maternité, Trouble bipolaire

Les hôpitaux universitaires de Marseille ont développé un dispositif de collaboration interprofessionnelle entre pédopsychiatres, psychiatres d'adultes, l'équipe de soin pluridisciplinaire d'une maternité de niveau III et le laboratoire de pharmacologie afin d'accompagner les femmes souffrant de trouble bipolaire dans leur désir d'enfant, leur grossesse et l'accueil de leur bébé.

Les mineurs non accompagnés : des adolescents venus d'ailleurs, citoyens de demain

Article de Stéphanie Palazzi, Hocine Idir

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 81-94.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Abandon, Accompagnement, Accueil, Adaptation, Adolescent, Bilan de santé, Confiance, Entretien, Exil, Identité sociale, Intégration, Interprétariat, Maltraitance, Migration, Mineur non accompagné, Parole, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychothérapie, Réfugié, Souffrance psychique, Traumatisme, Dispositif

Les mineurs non accompagnés souhaitent avant tout coller à ce qu’ils perçoivent comme la demande de l’autre, qu’il s’agisse de ceux qui mandatent au pays ou des éducateurs du pays d’accueil. Cela rend difficile tout travail d’élaboration psychique qui imposerait de baisser la garde. Cette contribution expose le dispositif proposé par une consultation hospitalière transculturelle dite de deuxième ligne aux mineurs non accompagnés. La première rencontre est structurée de façon à permettre au jeune qui est reçu de se déprendre des assignations dont les jeunes migrants sont l’objet et de reprendre la parole en son nom. Dans un deuxième temps la psychothérapie permettra au jeune de travailler sur les effets psychiques du parcours migratoire traumatique et sur son histoire dans un mouvement d’aller-retour entre deux temps et deux cultures, avant de s’engager dans la construction d’une identité d’avenir.

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Précarité et accès aux soins

Article de Philippe Thomas, Cyril Hazif Thomas, Jean Bouisson, Gérard Chandèset al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 141, janvier-février 2020, pp. 11-30.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accès aux soins, Accompagnement, Compétence professionnelle, Consentement, Dignité, Déficience cognitive, Droit, Éthique, Exclusion sociale, Inégalité, Maintien à domicile, Maladie d'Alzheimer, Migration, Personne âgée, Précarité, Prise en charge, Recherche, Relation soignant-soigné, Représentation sociale, Souffrance, Vieillissement, Vulnérabilité