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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Parcours d’emploi, de travail et fins de carrière

Article de Annie Jolivet, Laurent Soulat

Paru dans la revue Retraite et société, n° 90, 2023, pp. 9-202.

Mots clés : Travail-Emploi, Retraite, Couple, Travail des femmes, Conditions de travail, Discrimination, Travailleur âgé, Travailleur handicapé, Vieillissement, Sport, Parcours professionnel, Reconversion professionnelle, Mobilité professionnelle, Législation, Assurance chômage, Droit du travail, France, Suisse, Belgique, Maroc

[...] Articuler les conditions d’emploi et les conditions de travail, la situation actuelle et le parcours d’activité permet d’interroger les conditions de l’allongement de la durée d’activité et du report de l’âge de la retraite, les déterminants au fil du temps et l’hétérogénéité des situations de fin de carrière. En quoi les situations d’emploi et de travail dans les dix à quinze années qui précèdent la liquidation de la retraite sont-elles favorables ou non à cet allongement de la durée d’activité ou à un départ plus tardif ? En quoi le parcours professionnel antérieur a-t-il des répercussions sur la capacité à rester plus longtemps en activité, sur le souhait de le faire, sur l’âge effectif de sortie du marché du travail, sur les conditions de départ à la retraite ? [...]

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« Faiblesse des viviers féminins » ou « engorgement » masculin des sommets ? Le paradoxe d’une diplomatie féministe qui peine à promouvoir des femmes

Article de Romain Lecler, Yann Goltrant

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 62-3/4, juillet-décembre 2021, pp. 367-412.

Mots clés : Travail-Emploi, Genre, Administration, Évolution de carrière, Parcours professionnel, Inégalité, Travail des femmes, Cadre

Malgré l’affichage d’une « diplomatie féministe », le ministère français des Affaires étrangères reste sanctionné depuis plusieurs années car il ne nomme pas assez de femmes à ses sommets. À partir de la saisie manuelle de notices biographiques des annuaires diplomatiques, nous montrons la fragilité de l’explication avancée par le ministère en termes de « faiblesse des viviers féminins ». Parmi 1 727 femmes diplomates recrutées depuis 1945, 150 à 200 sont en réalité en situation d’être nommées aux 300 postes d’encadrement du ministère en 2015 (elles n’en occupent qu’un quart). Les femmes sont en effet passées de 8 % après la guerre à plus d’un tiers des diplomates. La comparaison entre hommes et femmes diplomates en poste en 2015 met aussi en évidence une forte atténuation des inégalités chez les moins de 40 ans. Mais le problème réside notamment dans le « cadenas » de l’ENA, l’une des deux voies d’accès aux postes d’encadrement : 6 diplomates énarques sur 7 sont des hommes, et 4 % des femmes de moins de 40 ans sont diplômées de l’ENA contre 10 % des hommes. Sur les quelque 650 diplomates aux propriétés les plus légitimes au ministère en 2015, trois quarts sont ainsi des hommes. Cet « engorgement » masculin des sommets caractérise un type d’organisation administrative aux carrières longues et surdéterminées par les modes d’entrée.

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Bilan de compétences et travail soutenable

Article de David Laloy

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 105-116.

Mots clés : Travail-Emploi, Bilan de compétences, Parcours professionnel, Accompagnement, Conditions de travail, Bien-être, Risques psychosociaux, Orientation professionnelle

L’article propose d’analyser, à travers le prisme du concept de travail soutenable, le bilan de compétences, un dispositif d’accompagnement individuel à l’orientation et à l’évolution professionnelle. Ce concept a une portée heuristique pour comprendre ce que vivent les travailleurs dans ce cheminement de questionnement et d’orientation professionnelle. L’auteur s’appuie sur les résultats d’une évaluation du bilan de compétences qu’il mène depuis de nombreuses années. Après une discussion et une présentation de la genèse du concept de travail soutenable, il décrit le bilan de compétences, ses objectifs, son mode de fonctionnement. Enfin, à partir des données récoltées dans le cadre de l’évaluation, il montre ce qui rend le travail « non-soutenable » et en quoi le bilan de compétences permet d’outiller le travailleur pour s’inscrire dans un parcours professionnel davantage soutenable.

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Mise à l’épreuve du concept d’artefact de médiation pour appréhender la notion de parcours d’insertion

Article de Elise Marcandella

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, tome XXVI, n° 67, 2021, pp. 127-156.

Mots clés : Travail-Emploi, Concept, Médiation, Parcours professionnel, Insertion professionnelle, Territoire, Dispositif d'insertion, Projet, Recherche-action

La notion de « parcours » est très présente dans la politique nationale d’insertion des personnes éloignées de l’emploi. La stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté, concernant le secteur de l’insertion, met en avant : « la mise en œuvre de la démarche référent de parcours » ; « le parcours des bénéficiaires du RSA » ; « un parcours de formation pour tous les jeunes ». Impliquée dans un projet innovant collaboratif territorial en tant que chercheuse pratiquant la RAPéth (Recherche Action Participant éthique), la question qui sous-tendait notre recherche était la suivante « comment faciliter les relations humaines au sein des écosystèmes territoriaux d’insertion ? ». Étant donné l’usage répété de la notion de « parcours » dans les données sur l’insertion, il nous a semblé « évident » de nous appuyer sur celle-ci pour inciter les parties prenantes de l’insertion à s’exprimer. C’est ainsi que le parcours d’insertion est devenu un artefact médiateur. Cet article a deux objectifs : raconter comment la notion de parcours a été instrumentalisée pour jouer le rôle de médiateur auprès des parties prenantes de l’insertion et comment chemin faisant elle a amené l’auteure à réinterroger la place que prenait cette notion de parcours dans le développement de la politique d’insertion sur le territoire (transformation du chercheur par son dispositif de recherche) et à proposer de nouvelles perspectives de recherche (territoire capacitant inclusif).

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Des vocations techniques "désintéressées" ? Le cas du spectacle vivant en Suisse à l'épreuve de l'articulation des temps sociaux

Article de Robin Casse

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, automne 2020, pp. 59-74.

Mots clés : Travail-Emploi, Artiste, Spectacle, Précarité, Vocation, Catégorie socioprofessionnelle, Aménagement du temps, Conditions de travail, Parcours professionnel, Suisse

Dans cet article, l’auteur s’intéresse à des métiers composant les mondes de l’art mais qui ont été jusqu’ici peu étudiés : les technicien∙ne∙s du spectacle. Il y retrace le déroulement de deux carrières, celle d’un « technicien d’accueil » et celle d’une « technicienne de compagnie », pour examiner la pluralité des formes d’engagement dans le travail technique et les ressorts de celles-ci. Pour ce faire, il compare les conditions d’entrée et de maintien – ou de navigation – entre les différents secteurs professionnels de la technique en Suisse romande, et il analyse la tension entre « l’art et le métier » qui structure cet espace professionnel. Par l’étude des articulations des temps sociaux différenciées chez les technicien∙ne∙s, cette comparaison montre que le « don de soi » désintéressé propre aux vocations artistiques ne permet pas de caractériser l’ensemble des carrières techniques.

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Les Québécois-e-s d’origine maghrébine de Montréal face à leur retraite : maktoub et planification

Article de Selma Tannouche Bennani

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 121-142.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail-Emploi, Travailleur immigré, Parcours professionnel, Préparation à la retraite, Insertion professionnelle, Enquête, Typologie, Maghreb, Montréal

Quatre-vingts pour cent des Maghrébins vivant au Canada sont établis à Montréal. Arrivés progressivement dans la province du Québec à partir des années 1990, les Maghrébins de Montréal sont pour la plupart venus en tant que travailleurs qualifiés et ont suivi un parcours professionnel long et difficile. Leur insertion professionnelle sur le marché du travail québécois les a souvent menés vers la voie de la déqualification alors qu’ils ont été sélectionnés principalement en fonction de leurs diplômes et de leur expérience professionnelle. Les obstacles à leur insertion professionnelle sont nombreux, comme la non-reconnaissance de leurs diplômes, la méconnaissance de l’anglais et l’absence de réseaux professionnels à leur arrivée. Les premières cohortes de Maghrébins immigrés arrivent progressivement à la retraite, période qu’il est de plus en plus nécessaire de planifier dans le but d’éviter que ne se développent des problèmes majeurs dans le futur. Cet article cherche à comprendre l’influence des trajectoires en emploi des Maghrébins de Montréal sur leurs comportements pour planifier leur retraite. Les résultats présentés ici découlent d’une enquête de terrain réalisée durant l’année 2016 au cours de laquelle 22 récits de vie et deux groupes de discussion ont été effectués auprès de Marocains, Algériens et Tunisiens âgés de plus de 50 ans et vivant à Montréal. De cette étude est ressortie une typologie de ces « planificateurs » en fonction des différents parcours professionnels. Ils se répartissent entre financiers, « galériens », permanents et autonomes.

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Pensions de réversion : des changements de société à prendre en compte

Article de Isabelle Bridenne

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 1, n° 83, 2020, 212 p..

Mots clés : Travail-Emploi, Pension de retraite, Parcours professionnel, Pension de réversion, Veuvage, Démographie, Femme, Politique des revenus, Solidarité, Niveau de vie, Régime matrimonial, Évolution, France, Finlande, Grèce

La pension de réversion n’est pas qu’une pension accordée en grande majorité à des veuves âgées ayant peu de ressources ; la réversion, c’est aussi le résultat de parcours professionnels, conjugaux, patrimoniaux et c’est, par-dessus tout, le reflet d’une certaine représentation de la société.
Ce nouveau numéro de Retraite et société nous rappelle l’importance de ce dispositif dans la France d’aujourd’hui mais aussi les ambiguïtés qu’il produit avec une juxtaposition de logiques disparates selon les différents régimes, parfois difficiles à justifier. En outre, les transformations structurelles et démographiques qui ont lieu depuis quelques années bousculent nos systèmes tels qu’ils avaient été pensés et conçus en d’autres temps. Les auteurs de ce dossier, à travers leurs contributions, nous proposent de simuler le prolongement de ces transformations et d’observer les incidences possibles sur la pension de réversion. Ils s’interrogent également sur les évolutions possibles de cette pension dans un contexte de discussions autour d’un régime de retraite universel en points. Et dans une perspective plus européenne, ils nous offrent une lecture approfondie des expériences grecque et finlandaise.

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La réflexivité : une expérience de construction de soi et de son rôle professionnel

Article de Gérald Gaglio, Mokhtar Kaddouri, Florence Osty

Paru dans la revue Education permanente, vol. 2019-2, n° 219, juin 2019, pp. 159-181.

Mots clés : Travail-Emploi, Ecole-Enseignement, Formation, Formation supérieure, Sociologie, Parcours professionnel, Identité professionnelle, Compétence, Posture professionnelle, Réflexivité

Cet article explore la façon dont une formation pour adultes en sociologie parvient à activer un processus de réflexivité chez des étudiants disposant d'une expérience professionnelle conséquente. Les auteurs interrogent ensuite ce parcours de réflexivité pour en repérer les effets prolongés dans la manière d'envisager son itinéraire de vie et la construction d'une posture professionnelle.

Partir des compétences transversales pour lire autrement le travail

Article de Paul Santelmann, Catherine Ribot, Stéphane Balas, et al.

Paru dans la revue Education permanente, hors-série n° AFPA 2019, mars 2019, pp. 1-192.

Mots clés : Travail-Emploi, Compétence, Transversalité, Compétence sociale, Compétence professionnelle, Formation professionnelle, Entreprise, Créativité, Artisanat, Art, Profession, Mobilité professionnelle, Jeune, Insertion professionnelle, Formation alternée, Professionnalisation, Identité sexuelle, Parcours professionnel

Cette publication aborde un questionnement essentiel, relatif aux parcours professionnels. Il s'agit des notions de transversalité et de transférabilité des compétences, qui permettent d'aider les personnes à se donner des perspectives d'évolution, de reconversion ou de développement de nouveaux savoirs.

Apprendre et se former en situations de travail

Article de Sandra Enlart, André Chauvet, Anaïs Loizon, et al.

Paru dans la revue Education permanente, n° 216, septembre 2018, pp. 1-230.

Mots clés : Travail-Emploi, Apprentissage, Formation professionnelle, Travail, Organisation, Parcours professionnel, Enseignement supérieur, Création d'entreprise, Formation, VAE, Enseignant, Entreprise, Apprentissage professionnel, Formation alternée, Expérience, Expérimentation, Ingénierie de la formation, Compétence, Organisation apprenante

Apprendre par le travail ne va pas de soi. Ce dossier propose une diversité, tant du point de vue dont les auteurs appréhendent la thématique "apprendre et se former au travail et par le travail" que par les milieux de travail dans lesquels celle-ci est étudiée.