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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 32

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Déléguer pour mieux articuler : le recours au service prestataire pour la garde périscolaire

Article de Hélène Malarmey

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 149, 2023/4, pp. 91-107.

Mots clés : Lien social-Précarité, Genre, Femme, Aménagement du temps, Délégation, Mode de garde, Contrat, Management

Le recours à un service prestataire est souvent motivé par la nécessité de déléguer une partie des tâches qui nous incombe. En prenant l’exemple de la garde des enfants sur le temps périscolaire, cet article montre que le recours à des agences prestataires, spécialisées dans la garde d’enfants, correspond moins à une diminution du travail domestique et parental qu’à sa transformation. Largement subventionnées par les pouvoirs publics depuis les années 1990, ces agences apparaissent comme une nouvelle façon de penser l’articulation des temps de vie pour les parents actifs de classes moyenne et supérieure. Alors que le travail domestique et parental est encore largement assigné aux mères, celles qui travaillent recourent aux services d’agences lorsqu’elles ne peuvent faire appel aux solidarités familiales. Elles investissent ce service tant comme un moyen de déléguer la garde des enfants et la salarisation des intervenantes, que comme un mode de garde dont elles peuvent moduler la forme dans le sens de leurs pratiques et de leurs valeurs éducatives. S’appuyant sur des observations réalisées en agence et des entretiens auprès de parents-clients, d’intervenantes et de responsables d’agences, cet article montre que les mères actives voient leur charge mentale et gestionnaire s’accroître puisque l’encadrement de la main-d’œuvre et l’organisation de la prestation leur reviennent.

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La force d’âme, pour penser le management

Article de Clément Bosqué

Paru dans la revue Forum, n° 169, octobre 2023, pp. 34-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Pratique professionnelle, Éthique, Théorie, Management, Philosophie, Établissement social et médicosocial

Il est des activités auxquelles la pensée se refuse. Il est des Boèce que Dame philosophie ne daigne visiter. Il en est ainsi, puisqu’il faut le nommer, du « management ». De ce mal-aimé, on peut dire au moins ce que Hegel disait des paysages de montagne : « es ist ». Il y en a. Et il y en a dans les organisations de soin et sociales. La mission de ces structures devrait suffire à faire de « l’éthique » managériale une évidence ; elle n’y est souvent qu’un slogan : les situations de malaise, de souffrance voire de maladie sont là pour le rappeler. Mais le paradoxe est plus profond. Qu’est-ce que le management, sinon une modalité de relation entre êtres humains ? Ne fût-ce qu’à ce titre, ne devrait-on pas s’attendre au développement de l’éthique appliquée, à des rapprochements multiples et fructueux de la théorie et de la pratique – à l’image des liens qui se tissent, ici et là, entre « soin » et « philosophie », soignants et penseurs du soin, ici et là ? Tout indique, au contraire, entre la pensée et l’action, une mutuelle défiance. En résumé, alors que le management, particulièrement dans les structures accueillant les plus fragiles, devrait être un « haut lieu éthique », il brille par son obscurité ; il apparaît comme un angle mort, un lieu bien davantage investi par les mots d’ordre que saisi et habité par la pensée.

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Adapter le travail aux travailleurs dits " faibles ". Un enjeu social et managérial

Article de John Cultiaux, Harmony Glinne

Paru dans la revue Forum, n° 166-167, mai 2022, pp. 71-82.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Travailleur handicapé, Management, Inclusion, Travailleur social, Adaptation, Ergonomie, Conditions de travail, Recherche-action, Belgique

La participation de catégories de travailleurs en marge de l’emploi constitue un enjeu à la fois social, politique et managérial et pose aux organisations une question élémentaire : comment adapter le travail pour permettre à des travailleurs dits « faibles » de participer à une activité qui doit aussi être rentable ? Cet article déploie cette question dans le contexte des entreprises de travail adapté à propos de travailleurs souffrant d’un handicap important. Au travers d’une approche ergonomique et clinique du travail, il ambitionne essentiellement de réinterroger les catégories dans lesquelles se pose ce questionnement : qu’est-ce qu’un travailleur faible ? Qu’est-ce qu’adapter le travail ? En concentrant nos observations et analyses sur la question du travail et en proposant une définition situationnelle du travailleur dit « faible », l’étude ouvre ce questionnement à d’autres paramètres que ceux, plus administratifs, qui relèvent de la personne et de son handicap : la situation de travail, l’encadrement dont bénéficie la personne (qu’il s’agisse d’un encadrement professionnel ou, plus largement, du soutien d’un collectif de pairs) mais également les ressources personnelles issues de son environnement extra-professionnel.

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De l’intérêt d’une formation hybride entre universités et centres de formation au travail social face au défi de la complexité des métiers de l’encadrement

Article de Pascal Fugier

Paru dans la revue Forum, n° 164, septembre 2021, pp. 49-58.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Formation, Travailleur social, Université, Organisme de formation, Savoir, Recherche, Cadre, Management, CAFERUIS, Projet, Compétence professionnelle, Démarche qualité

Un retour d’expérience sur un double cursus CAFERUIS‐Master permet de rendre compte de l’impact que peut avoir l’inclusion des savoirs académiques et de la pratique de la recherche dans le socle de compétences des cadres du secteur social et médico‐social. Un des enjeux des enseignements universitaires est de les confronter à la complexité de leur environnement professionnel et de les accompagner d’une posture de praticien à celle de praticien‐chercheur, en capacité de livrer une analyse réflexive et critique des missions et tâches qu’ils sont (ou seront) amenés à assurer, comme la conduite de projet, la mise en place d’une démarche qualité ou d’un groupe d’analyse de pratiques. Si l’implication des professionnels dans la réalisation d’un travail de recherche à partir d’une problématique « de terrain » participe à l’intériorisation de dispositions réflexives, leurs transpositions (en dehors de l’espace de la formation) et leur pérennité s’avèrent conditionnées à la capacité des établissements à s’institutionnaliser en organisations réflexives.

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La transparence et l’évaluation, maîtres-mots de notre temps

Article de Lillian Boukhors Borocz

Paru dans la revue Empan, n° 112, décembre 2018, pp. 144-150.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Évaluation, Management, Exhibitionnisme, Consentement, Psychologie, Technologie de l'information et de la communication, Contrôle social, Bureaucratie, Procédure, Liberté, Secret, Vie privée

L’époque de Big Brother voit érigées en devise les deux notions interdépendantes de transparence et d’évaluation. L’évaluation devient le moyen pour atteindre la transparence, de façon obsessionnelle, fétichiste et sadique. L’auteur examine l’émergence et les origines de ces deux phénomènes, ainsi que d’autres comme la procédurisation, la simplification à outrance, et le consentement libre et éclairé. Il propose de comprendre, de sa lanterne de psychologue, les enjeux et risques sous-jacents, tout en gardant un esprit critique et constructif.

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Professionnalisation : le CAFERUIS en question ?

Article de Marie Laure Derrien

Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 61-67.

Mots clés : Travail social : Métiers, Professionnalisation, CAFERUIS, Management, Cadre, Institution, Compétence professionnelle, Parcours professionnel, Formation professionnelle, Qualification professionnelle

Cet article analyse le désir d’évoluer et de se professionnaliser vers un CAFERUIS autour d’une question fondamentale : pourquoi et jusqu’où suis-je prêt à aller pour exercer mon métier de cadre intermédiaire ? C’est dans le cadre de la formation que le futur cadre va pouvoir s’affirmer, se positionner, muer pour changer de posture, et trouver sa propre trajectoire. Contribuer à la fabrique de cadres, c’est être en phase avec trois logiques : le cadre formatif lié au référentiel professionnel, l’organisation qualifiante comme organisation apprenante lors du stage, le soutien du futur cadre dans son insertion professionnelle.

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La lente déprofessionnalisation des métiers du social

Article de Michel Chauvière

Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 12-17.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Professionnalisation, Management, Qualification professionnelle, Hiérarchie

Quand le principe de professionnalité recule, la professionnalisation se différencie entre celles des cadres pour des fonctions de gestion, de direction, de formation, des métiers historiques pour des actions plus ou moins cliniques et de gestion, et des bas niveaux de qualification pour l’exécution. Cette division du travail rompt avec la période antérieure dont les métiers de niveau III étaient la poutre maîtresse. Situés à bac + 2, capables d’action de terrain et de responsabilités institutionnelles, ils bénéficiaient d’une relative autonomie de jugement et de décision qui disparaît.

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Équipe mobile EMac : le partenariat au cœur d’un projet

Article de Guy Mérens

Paru dans la revue Empan, n° 108, décembre 2017, pp. 78-81.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, ARS, Partenariat, ITEP, Innovation, Expérimentation, Adolescent, Prise en charge, Évaluation, Management, Environnement, Jeune en difficulté

Pour répondre à un appel d’offre de l’ARS concernant la prise en charge des adolescents en difficulté bénéficiant de notification ITEP, trois directeurs d’associations différentes ont mis en œuvre une dynamique partenariale qui se retrouve à tous les échelons de l’intervention, de la gouvernance à la mise en œuvre en passant par l’évaluation et le suivi.

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Un management de proximité au service des projets et des hommes

Article de David de Faria

Paru dans la revue Empan, n° 107, septembre 2017, pp. 105-109.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Gestion, Ressources humaines, Association, Action sociale et médicosociale, Valeur, Projet

Les associations gestionnaires du secteur social, médicosocial et sanitaire rencontrent de nouvelles contraintes externes qui interrogent leurs organisations. Un management rénové doit accompagner ces évolutions, afin d’intégrer dans les débats d’autres notions que celles centrées sur la gestion.
En soutien au développement de projets et au développement individuel des professionnels, un management de proximité peut permettre une mise en actes de valeurs associatives tournées vers une gestion humaine des ressources.

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Management humaniste, institutions (et surf)

Article de Fabrice Caton

Paru dans la revue Empan, n° 107, septembre 2017, pp. 99-104.

Mots clés : Management, Association, Institution, Qualité, Ergonomie, Professionnalisation, Valeur

Le monde associatif subit une profonde mutation : il se « professionnalise ». Il part d’un monde construit autour des notions de valeurs, partage, engagement, pour rentrer dans celui de l’efficience, des normes, du droit, voire de la concurrence. Ce monde est peuplé d’acteurs nouveaux. Les directeurs et cadres, souvent issus du terrain, deviennent managers et gestionnaires. Et l’idée plane que ces changements entraînent inéluctablement une perte de sens et des valeurs de nos institutions. Mais de quels changements parle-t-on ? Les managers sont-ils méchants ? Le travail en est-il la victime ? Quel travail veut-on ?

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