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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Colonisation : hier, aujourd'hui... plus jamais ?

Article de Bouda Etemad, Catherine Coquery Vidrovitch, Gilles Manceron, et al.

Paru dans la revue Après demain, n° 67, juillet-août-septembre 2023, pp. 3-51.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Approche historique, Mémoire collective, Civilisation, Politique, Économie, Culture, Crime, Art, Migration, FRANCE, AFRIQUE, 19ème siècle, 20ème siècle, Décolonisation (1945-1962)

Ce dossier contient les articles suivants :
- Singularités de la colonisation européenne
- Empreintes économiques, politiques et culturelles de la colonisation française de l’Afrique
- La colonisation et la guerre d’Algérie : un passé encore présent
- Une autre histoire (algérienne) de la France est possible
- L’économie politique de la colonisation française des XIXe et XXe siècles
- Reconnaissance des crimes coloniaux et réparations : l’exception française
- Restituer les œuvres d’art pour établir une meilleure éthique de la relation
- Colonisation et migrations
- L’« après-vie » de la colonisation française
- France-Afrique : le tunnel de l’« indépendance-association »
- La « désoccidentalisation » : une géopolitique contemporaine au prisme de la colonisation et de la décolonisation

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Tonus et culture, de la mémoire corporelle à la transparence corporelle

Article de Sabine Housseini Houy, Hawa Camara, Marie Rose Moro

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 4, octobre-décembre 2022, pp. 353-360.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Corps, Émotion, Psychomotricité, Mémoire collective, Migration, Identité culturelle, Relation enfant-mère

La culture est une réalité collective qui se transmet de génération en génération à travers l’éducation, nous indique M. Mead (1963). Nous développerons l’idée que le dialogue tonico-émotionnel de J. De Ajuriaguerra cher aux Psychomotriciens est un dialogue de transmission culturelle. Le dialogue tonico-émotionnel et les soins de maternage sont les supports de cette enculturation du corps maternant au corps du nouveau-né, et cela à leur insu. Notre approche théorique déroulera 3 temps forts de la régulation tonique et émotionnelle; le tonus sensoriel intra-utérin, le tonus gestuel accueilli par son berceau culturel, les effets de transparence psychique, corporelle et culturelle du dialogue tonico-émotionnel. Nous verrons comment cette enculturation s’inscrit et se transmet dans la construction et la remémoration du corps en relation.
L’histoire de Mme R et de son bébé, reçus dans notre unité de Périnatalité, viendra soutenir cette lecture psychomotrice et transculturelle. Mme R venue en France alors qu’elle était une jeune enfant n’a pu se soutenir du processus de transparence corporelle dans sa rencontre à son bébé. Nous développerons l’hypothèse que cette migration précoce a eu un effet sur la construction de sa mémoire corporelle et, a été un empêchement à la mise en route du processus de transparence corporelle ainsi que culturelle. Nous tenterons alors d’inventer et d’adapter un cadre de soins, pour cette dyade, au travers d’une expérience de suivi à domicile et au sein d’une unité ambulatoire de périnatalité.

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Saisir le murmure du monde : récits de soi en migration

Article de Marianne Amar, Sylvie Aprile, Anouche Kunth, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1335, octobre-décembre 2021, pp. 8-79.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Récit de vie, Approche historique, Immigré, Migration, Écriture, Mémoire collective

Placé dans la lignée d’une histoire « par en bas », attentive aux voix des « invisibles », la revue aborde l’histoire des migrations à travers les récits personnels, approchés dans leur diversité : ceux des migrants, entrelaçant générations, genre, statuts, temporalités et territoires, mais aussi ceux des porte-parole, des intermédiaires et tous ceux qui écoutent (ou pas) la voix des migrants.

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Valeurs et fonctions de la mémoire des plus âgés

Article de Christian Heslon

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 150, juillet-août 2021, pp. 18-20.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Anthropologie, Expertise, Génération, Identité, Mémoire, Mémoire collective, Personne âgée, Société, Transmission, Vieillissement, Cyrulnik (Boris), Godelier (Maurice), Ricoeur (Paul), Levi Strauss (Claude)

La question de la mémoire des plus âgés est d’habitude traitée sous l’angle médical, neurologique ou neuropsychologique, voire éducatif ou thérapeutique, selon que l’on veuille prévenir ou soigner les troubles mnésiques liés à l’âge. Cela équivaut à oublier que la mémoire constitue la fonction majeure des vieillards dans bien des sociétés, révolues mais aussi contemporaines.

La fabrique locale de la "demande de mémoire" sur l’immigration : une lutte symbolique à distance des catégories populaires

Article de Morane Chavanon

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 238, juin 2021, pp. 22-41.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mémoire collective, Immigré, Histoire sociale, Saint Etienne

« Retour du passé refoulé », « guerre des mémoires », « concurrence des victimes », depuis la fin des années 1990, les enjeux de mémoire collective sont au cœur du débat public, en particulier concernant la place occupée par les immigré·e·s dans le roman national.
L’idée qu’il existerait un « besoin de mémoire » rapporté à l’immigration, c’est-à-dire des immigré·e·s et de leurs descendant·e·s, mais également de la société française dans son ensemble, s’est imposée comme une évidence, faisant l’objet d’une attention accrue des pouvoirs publics ainsi que d’une pluralité d’acteurs sociaux (universitaires, artistes, militant·e·s de la mémoire…).
Dans cet article, à partir du cas de Saint-Étienne, nous étudierons les logiques à l’œuvre derrière la construction d’une demande sociale de mémoire rapportée à l’immigration. Loin d’une « guerre des mémoires » entre communautés, la convocation du passé s’est imposée comme ressource privilégiée du tour symbolique pris par les formes de gestion et de politisation de la question immigrée.

Ce qui s’oublie et ce qui reste : Diasporas africaines et créativité

Article de Sébastien Gökalp, Meriem Berrada, Isabelle Renard, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1332, janvier-mars 2021, pp. 3-213.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Créativité, Culture, Musée, Identité culturelle, Mémoire collective, Approche systémique, Littérature, Écriture, Cinéma, Artiste, Transmission, Engagement, Afrique

Dans cette publication, les diasporas africaines sont abordées sous l’angle de leur créativité. Les diasporas africaines ont construit des passerelles culturelles entre l’Afrique, l’Europe, les Amériques malgré les violences destructrices de la traite esclavagiste et de la colonisation, qui sont réactivées par les circulations migratoires dans le sillage de la décolonisation. Jacques Barou et Jean-Baptiste Meyer, en guise d’introduction du dossier scientifique, démontrent comment le transnationalisme des diasporas est un facteur déterminant de création culturelle, d’engagement politique et d’innovation. La créativité résulte des efforts de décentrement et d’adaptation aux nouveaux contextes de vie. Les carrières des intellectuels et des artistes, plus visibles que celles des travailleurs immigrés, s’enrichissent de leurs déplacements, souvent à la marge des institutions, et de la confrontation avec l’altérité. Les talents se bonifient à l’extérieur du continent en inventant les contours d’une africanité, faite d’hybridation et de syncrétisme, qui s’inscrit en terre étrangère dans la modernité culturelle. Les liens diasporiques tissés avec le continent africain – symbole du foyer original des diasporas et espaces de ressources plurielles – favorisent aussi les volontés d’y entreprendre à rebours des projets économiques ou culturels.

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L’écrit biographique, objet de transmission. Témoignage d’un biographe hospitalier

Article de Patrice Cuynet, Christelle Cuinet

Paru dans la revue Dialogue, n° 230, décembre 2020, pp. 179-199.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Biographie, Écrit, Transmission, Rite de passage, Mort, Hôpital, Fin de vie, Mémoire collective, Histoire familiale

Cet article livre le témoignage d’une « biographe hospitalière » qui rencontre des patients malades, souvent en fin de vie, afin d’accompagner leur souhait de transmettre un écrit, lettres ou livre autobiographique. Les auteurs mettent en valeur la vertu cathartique de l’objet livre et engagent ensuite une réflexion sur les enjeux de cet accompagnement créateur pour le narrateur et sa famille et sur le statut particulier de l’écrit comme objet médiateur dans la transmission de la mémoire familiale. Ainsi, l’objet livre peut notamment venir compenser le manque de ritualité autour de la mort à l’hôpital et apprivoiser l’idée de son proche décès, lui donner un sens, redonner à la personne malade un statut d’être de projet et de désir. Pour ceux qui restent, il est survivance de l’être aimé, trace d’une histoire singulière dans la mémoire collective, repère signifiant, ils devront s’approprier ce legs par des processus conscients ou inconscients d’identification qui impacteront leur construction identitaire.

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Le racisme dans la chair

Article de Kwame Anthony Appiah, Hourya Bentouhami, Achille Mbembe

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 141, août 2020, pp. 30-36.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Racisme, Identité sociale, Violence, Mémoire collective, Identité culturelle

Alors que la mort de George Floyd suscite un large mouvement d’indignation aux États-Unis et dans le monde, trois philosophes analysent les ressorts du racisme contemporain. Ils proposent ici leurs solutions : faire de nos identités sociales un instrument de libération avec Kwame Anthony Appiah, déboulonner un imaginaire mortifère avec Hourya Bentouhami et mobiliser la mémoire commune des souffrances avec Achille Mbembe.

Migrations et création littéraire

Article de Marie Poinsot, Odile Richard Pauchet, Alexis Nuselovici, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, vol. 1329, avril-juin 2020, 190 p..

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Création, Littérature, Motivation, Exil, Mémoire collective, Milieu urbain, Corps, Identité, Poésie, Créativité, Imaginaire, Langue, Esthétique, Norme sociale, Représentation sociale

Le dossier publie des articles de spécialistes autour de questionnements communs : pourquoi le déplacement est-il le moteur de la création littéraire ? Quel imaginaire singulier, dans le vaste domaine littéraire, produit l’exil ? Quels sont les registres et les langues à mobiliser pour inventer des formes stylistiques radicales ? Enfin, si « gagner sa langue d’écrivain » dépend des scènes littéraires, à quel prix faut-il se soumettre aux codes esthétiques et aux procédures qui font la célébrité du moment ? Nécessité existentielle pour l’écrivain, l’acte d’écriture interroge nos certitudes et nos représentations ; c’est son regard subversif sur les réalités migratoires dont nous avons besoin en ce moment.

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L’étrange logique de la mémoire

Article de Philippe Nassif, Francis Eustache, Denis Peschanski, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 127, mars 2019, pp. 42-63.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mémoire, Traumatisme, Neurologie, Temps, Mémoire collective, Terrorisme, Identité, Proust (Marcel)

« Je n’ai plus de mémoire ! » Habitués à vivre dans l’urgence, le temps réel des communications, nous sommes de plus en plus nombreux à avoir le sentiment de ne pas arriver à bien retenir les circonstances de notre quotidien, d’être gagnés par l’oubli… Et s’il fallait, pour avoir accès au passé, retrouver le temps long, une capacité à se projeter dans l’avenir ?