PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Véronique Sztark, Miriam Rasse, Laurent Bachler, et al.
Paru dans la revue Spirale, n° 108, pp. 17-130.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Colère, Psychologie du développement, Frustration, Morale, Culture, Pleurs, Parentalité, Autonomie, Crise, Prévention précoce, Psychologue, PMI, Tolérance, Fonction contenante, Jeu, ASE, Enfant placé
Un tout petit enfant qui ne ferait aucune colère, ce serait très inquiétant...
Et pourtant quand il ou elle crie, hurle, pleure, se débat, se roule par terre, tape des pieds ou lance des objets, quand il ou elle a ces accès de rage – on disait avant qu’il ou elle faisait « des caprices » quand Françoise Dolto parlait de « réaction insolite qui gêne tout le monde » - nous autres, parents ou professionnels de la petite enfance, nous retrouvons démunis, n’y comprenons pas grand-chose et réagissons souvent de travers.
Alors, comment déchiffrer ces colères de bébé ? Sont-elles à réprimer, à calmer, à contenir, à canaliser, à éviter, à éloigner, à ignorer ? Comment aider le tout-petit à se connaître et à reconnaître ses émotions ?
Parce que vous savez bien sûr que ces colères sont indispensables au développement des tout-petits...
Alors explorons comment, en famille, dans les lieux d’accueil, de soins ou de culture, sont accueillies ces colères et quelles stratégies les adultes mettent en place pour les prévenir, les identifier et les « traiter ».
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 244, mars-avril 2024, pp. 44-55.
Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Jeu, Activité, Éveil, Psychologie du développement, Coopération, Observation, Environnement, Milieu naturel, Imaginaire
Les jeux de piste sont des animations coopératives, qui permettent à la fois de se dépenser physiquement, de solliciter le sens de l'observation des jeunes et, cerise sur le gâteau, de les amener à découvrir autrement leur environnement... Qui plus est, ils peuvent être parfaitement adaptés aux 2-6 ans. C'est ce que nous allons voir sur les pages suivantes, en revenant sur cette animation et les bénéfices et contraintes spécifiques de cette tranche d'âge. Nous détaillons aussi les différentes formes qu'elle peut prendre et proposons plusieurs exemples. La piste est tracée, à vous de la suivre !
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 326, février 2024, pp. 37-38.
Mots clés : Jeu, Jeune enfant, Apprentissage
Aucun enfant ne joue pour apprendre, mais parce que le jeu qu’il crée l’intrigue, l’amuse ou l’intéresse. Ce faisant, celui-ci lui permet bien d’apprendre. Dans les métiers de la petite enfance, nous devons toujours nous demander ce que chaque enfant fait en jouant. Ainsi, nous le comprenons et l’accompagnons au mieux. Voyons donc ce que fait Zoé avec des feuilles de papier.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 326, février 2024, pp. 24-25.
Mots clés : Aménagement de l'espace, Espace, Projet pédagogique, Jeu, Jeune enfant, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Professionnel de l'enfance, Sécurité, Psychologie du développement
L'aménagement de l'espace représente un défi pour les équipes de professionnels de la petite enfance. Il est le fruit d'une réflexion commune qui engage chacun, quelle que soit sa place, à la fois dans le quotidien et sur le long terme, en lien avec le projet éducatif de la structure. C'est un aspect important de l'accompagnement du tout-petit et de sa famille, car cet aménagement est un des éléments permettant de répondre à leurs besoins.
Dans cette étude, l’intérêt principal portait sur le comportement paternel dans le contexte de la dépression maternelle. Plusieurs auteurs soulignent la flexibilité de l’investissement paternel dans la nature et argumentent qu’il est facultatif chez les humains, donc d’avantage ouvert à des calculs visant à maximiser son inclusive fitness que le comportement maternel. D’un point de vue évolutif, la dépression post-partum peut avoir une fonction de signalisation, communiquant le besoin de la mère d’un soutien supplémentaire lorsqu’elle est incapable de faire face à ses propres besoins et ceux de l’enfant, notamment en faisant appel à son partenaire.
Hypothèse : L’objectif principal était d’examiner les associations entre le comportement paternel, la dépression post-partum maternelle et les relations familiales. L’hypothèse principale est que lorsque les mères sont déprimées, les pères assument un rôle plus actif au sein du système familial, augmentant leur investissement pour compenser le « fonctionnement partiel » de la mère dû à la dépression, favorisant le bien-être de leur enfant et, par conséquent, potentiellement augmentant leur inclusive fitness.
Méthodes : Quarante-six dyades père-enfant ont été observées dans une situation de jeu libre, et des évaluations du degré de synchronie interactionnelle pèreenfant (distance interpersonnelle, orientation visuelle et corporelle et implication dyadique) ont été réalisées.
Résultats : Une plus grande proximité entre le père et l’enfant et une plus grande harmonisation visuelle ont été observées lorsque les mères présentaient une dépression post-partum, et cela s’est maintenu malgré la dépression ultérieure. Ces résultats ont été discutés en relation avec l’hypothèse évolutive de la dépression, la théorie de l’investissement parental de Trivers et la théorie du système familial.
Article de Olivier Taïeb, Heidi Schweinschwaller, Stéphanie Torremocha, et al.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 2, juillet-décembre 2023, pp. 231-244.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Groupe thérapeutique, Psychodrame, Jeu, Utopie, Walter (Benjamin)
Cet article, à partir d’une scène de psychodrame psychanalytique de groupe pour adolescents, cherche à montrer l’intérêt dans la clinique de ce que Walter Benjamin dit du jeu et de son élan utopique dans son célèbre essai L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique. En proposant un lieu non-lieu, le potentiel utopique du jeu est, en effet, un outil formidable contre la répétition et le retour du même.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 84, décembre 2023, pp. 57-72.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Jeu, Handicap, Enfant, Genre, Norme
En utilisant une approche ethnographique, la question du genre est mise en exergue dans le cas de jeux d’enfants en situation de handicap. L’acceptation de la situation de handicap par les autres enfants permet l’acceptation du franchissement de la frontière du genre, et ce, en lien avec le jeu libre, le play.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 324, décembre 2023, pp. 37-38.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Éducation, Jeu, Poupée, Apprentissage, Expérimentation
Aucun enfant ne joue pour apprendre, mais parce que le jeu qu’il crée l’intrigue, l’amuse ou l’intéresse. Ce faisant, celui-ci lui permet bien d’apprendre. Dans les métiers de la petite enfance, nous devons toujours nous demander ce que chaque enfant fait en jouant. Ainsi, nous le comprenons et l’accompagnons au mieux. Voyons donc ce que fait Gabriel avec les poupées. [Présentation de l'éditeur]
Article de Mikako Tsuchigahata, Miguel M. Terradas, Garine Papazian Zohrabian, et al.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 2, juillet-décembre 2023, pp. 245-281.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfant, Réfugié, Traumatisme, Deuil, Symptôme, Psychisme, Jeu, Dessin, Guerre
Les recherches sur le traumatisme chez les enfants réfugiés de la guerre s’intéressent généralement aux réactions symptomatiques, mais considèrent peu le vécu subjectif. Ainsi, il y a un risque de sous-estimer les conséquences psychologiques de ces événements. La présente étude vise à intégrer les éléments de l’histoire personnelle, la quantification des symptômes post-traumatiques et les expériences subjectives liées aux traumatismes évaluées au moyen du jeu libre et du dessin afin de décrire les conséquences psychiques de ces traumatismes chez deux enfants réfugiés. Les résultats révèlent qu’un des enfants manifeste des symptômes post-traumatiques, ce qui est appuyé par les caractéristiques de ses activités ludiques et les thèmes qui émergent du jeu et des dessins. Chez la deuxième enfant, il n’est pas relevé de symptôme post-traumatique ou de trace évidente du traumatisme dans le jeu et le dessin. Cependant, les thèmes des jeux indiquent un besoin de protection et le deuil de son enfance.
Cet article vise à penser le vibratoire à partir d’une expérience clinique issue d’ateliers à médiation thérapeutique violoncelle auprès d’un adolescent avec autisme. Après une introduction exposant la démarche de recherche clinique et le questionnement princeps, le dispositif thérapeutique et la méthodologie de recherche seront précisés. La présentation d’une vignette clinique autour du jeu avec le médium violoncelle permettra de détailler comment le phénomène vibratoire peut s’appréhender dans la relation thérapeutique. L’auteure s’attache ensuite à proposer une conceptualisation du vibratoire en en analysant les éléments processuels spécifiques. A travers cette définition conceptuelle l’auteure vise une mise en perspective des enjeux de la symbolisation dans une clinique singulière et tout particulièrement de la créativité chez des sujets gravement empêchés dans leurs relations avec le monde. La visée de cette démarche conceptuelle est de mettre en évidence les liens entre des expériences sensibles du sujet avec le monde-environnement et des processus psychiques tels que la symbolisation.