Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 1551

Votre recherche : *

La fabrique des savoirs : le curriculum dans tous ses états

Article de Régis Guyon, Olivier Maulini, Michael Young, Anne Marie Chartieret al.

Paru dans la revue Diversité, n° 204, janvier-juin 2024, 427 p..

Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Université, Politique de formation, Programme d'enseignement, Savoir, Compétence, Élève, Inégalité

Éditorial
Régis Guyon : Penser les savoirs pour panser l’école ?
Entretien avec Olivier Maulini : La formation des enseignants : en tension entre PISA et Shanghai
Entretien avec Michael Young : « Ma définition du curriculum a toujours été de commencer par poser la question suivante : qu’est-ce qui compte en tant que connaissance ? »
1. Le choix et la justification des savoirs
2. Les curricula en acte
3. Des savoirs et des éducations

Texte intégral du document

Pourquoi il faut taxer les ultrariches

Article de Christian Chavagneux, Catherine André, Gabriel Zucman

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 445, avril 2024, pp. 24-36.

Mots clés : Niveau de vie, Endettement, Dépense, Union européenne, Fiscalité, Inégalité

L’ensemble des pays européens fait face aux mêmes défis : la transition énergétique, la dépendance des personnes âgées, la nécessité d’investir dans l’industrie, l’éducation, la santé, la recherche, etc. Tout cela dans un environnement économique plutôt morose avec une croissance, et donc des rentrées fiscales, au ralenti.
Face à ce choc de dépenses publiques nécessaires, il y a deux solutions si l’on souhaite maîtriser la dette publique. Soit on taille dans les autres dépenses publiques, comme la protection sociale, et c’est la voie choisie par le gouvernement français. Soit on augmente les recettes fiscales en taxant plus et mieux la partie de la population qui paie relativement le moins d’impôts : les très riches. Une mobilisation européenne est en cours sur le sujet et il est urgent d’y contribuer. Le contexte y est favorable, une majorité de citoyens et de citoyennes soutenant l’idée dans différents pays. Cette idée a aussi trouvé un relais international, puisque le G20 s’est emparé fin février de la question d’une taxation minimale des plus riches. Un combat à mener pour des raisons économiques, sociales et de justice fiscale. [Présentation de l'éditeur]

Réformer l’aide sociale pour garantir l’accès aux droits

Article de Olivier Fabiani

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3314, mars 2024, pp. 80-81.

Mots clés : Lien social-Précarité, Aide sociale, Précarité, Lien social, Promotion sociale, Politique sociale, Inégalité, ADAPEI

Un pognon de dingue… Voilà comment est qualifié le coût de la cohésion sociale. Depuis nombre d’années, nous constatons la dichotomie de plus en plus criante entre les montants financiers mobilisés et l’efficacité des mesures sociales.

« Le travail social n’est pas qu’une affaire de femmes »

Article de Brigitte Bègue, Véronique Bayer

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3313, février 2024, pp. 10-11.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Femme, Direction, Inégalité, Discrimination, Management

Près de 80 % des salariés du secteur de l’action sociale sont des femmes, et davantage si on tient compte du soin aux personnes âgées et aux jeunes enfants. Pourtant, celles-ci sont moins nombreuses que les hommes dans les postes de direction. Un phénomène qu’analyse Véronique Bayer, assistante sociale de formation initiale et sociologue.

"Le sentiment de pauvreté dépasse le sens monétaire"

Article de Margot Hemmerich, Nicolas Duvoux

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3312, janvier 2024, pp. 10-11.

Mots clés : Lien social-Précarité, Inégalité, Pauvreté, Expérience, Socialisation, Subjectivité, Projection

Dans son ouvrage L’avenir confisqué. Inégalités de temps vécu, classes sociales et patrimoine, le sociologue Nicolas Duvoux propose une analyse des inégalités sociales qui prend en compte l’expérience subjective des individus et leur capacité à se projeter dans l’avenir.

Géopolitique : le choc des récits

Article de Jean Michel Valantin, Maya Kandel, Laurent Testot, Thomas Gomartet al.

Paru dans la revue Les Grands dossiers des sciences humaines, n° 74, mars-avril-mai 2024, pp. 15-80.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Politique, Propagande, Idéologie, Média, Désinformation, Guerre, Intelligence artificielle, Écologie, Inégalité, Droit international

Nous aimons qu’on nous raconte des histoires, qu’on nous raconte en histoires, et ce depuis toujours. Ce qui est inédit, avec le monde numérique qui est devenu le nôtre, c’est l’ampleur prise par la thématique des récits. Toute instance de décision, toute personnalité politique, tout État est sommé de produire un ou plusieurs récits, qui ont vocation à défendre son programme, à définir sa nature et à légitimer son action.
Dès lors, le storytelling s’est imposé comme l’arme suprême des nouveaux rapports de force géopolitiques. L’essayiste Christian Salmon a mis au jour la puissance de ces histoires ciselées pour reprogrammer l’opinion. Des histoires si convaincantes, si bien relayées par les flux d’informations qu’elles annihilent dans certains cas tout argument rationnel. De telles choses ne sont pas nouvelles. Les Protocoles des sages de Sion, document paranoïaque concocté par la police russe en 1903, continue de nourrir la pensée antisémite. Mais le changement d’échelle est patent.

Les études… et à côté ? Les modes de vie des étudiant·e·s

Article de Julie Testi, Fanny Bugeja Bloch, Leïla Frouillou, et al.et al.

Paru dans la revue Agora, n° 96, 2024 [1], pp. 43-146.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Étudiant, Mode de vie, Précarité, Mobilité géographique, Temps libre, Inégalité, Voyage, Coopération internationale

Ce numéro thématique propose une analyse spécifique des « à-côtés » des études, dans un contexte de transformation de l’enseignement supérieur. Dans quelle mesure ces à-côtés sont-ils des espaces d’expérimentation pour les étudiant·e·s, un temps suspendu propre à la jeunesse ? Sont-ils au contraire instrumentalisés pour la réussite ou l’insertion professionnelle ? Les six articles qui composent ce numéro explorent différentes facettes des à-côtés des études, qu’il s’agisse des voyages, des pratiques culturelles ou sportives, des démarches administratives ou encore des conditions économiques des étudiant·e·s. En mettant en évidence les inégalités y compris dans la manière de vivre les à-côtés des études, ils montrent l’actualité et la pertinence de les analyser pour comprendre le monde étudiant.

Accès à la version en ligne

Jérôme Fourquet face à Thomas Piketty et Julia Cagé : dis-moi d’où tu votes, je te dirai qui tu es

Article de Jérôme Fourquet, Thomas Piketty, Julia Cagé, Martin Legros

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 175, décembre 2023/janvier 2024, pp. 18-25.

Mots clés : Lien social-Précarité, Vote, Inégalité, Vie politique, Identité culturelle

Alors que le clivage gauche-droite semble avoir laissé la place à une opposition entre le centre et les extrêmes, les causes de ce bouleversement divisent. Pour le politologue Jérôme Fourquet, il provient de nouvelles fractures culturelles et identitaires qui font le lit de l’extrême droite. Tandis que, pour les économistes Julia Cagé et Thomas Piketty, les inégalités territoriales et de revenus sont telles qu’une opposition bipartisane reste pertinente. Au cœur de leur différend, une question : comment s’explique le vote des Français ?

Centralité de la spontanéité dans les mobilisations contemporaines contre les injustices

Article de Réjane Sénac

Paru dans la revue L'Homme et la société, n° 219, juillet-décembre 2023, pp. 101-128.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Contestation, Mouvement social, Inégalité, Discrimination, Organisation, Radicalisation, Militantisme, Acteur social, Organisation sociale, Communauté

En quoi l’analyse de ce qui fait « commun » dans les mobilisations contemporaines contre les injustices interroge-t-elle la place de la spontanéité dans les luttes sociales en France ? Nous répondrons à cette question à partir d’une enquête qualitative, menée en 2019-2020, auprès de 130 responsables d’association et d’activistes pour la justice sociale et écologique, contre le racisme, le sexisme et/ou le spécisme. Dans ces mobilisations, la réhabilitation d’une radicalité politique rend centrale une « spontanéité disruptive », au sens où elle n’est pas une étape à dépasser, mais un processus toujours à actualiser. Ces mobilisations allient la dénonciation des inégalités dans leurs causes structurelles et l’attachement à une fluidité dans le « qui », le « quoi », le « comment » et le « quand » de l’émancipation. La volonté de se déprendre du risque de recomposition de hiérarchies dans les luttes s’exprime en effet par une méfiance vis-à-vis de tout cadrage déterminé a priori et de manière stable, que cela soit d’un point de vue organisationnel, idéologique ou en termes de temporalité de l’engagement.

Accès à la version en ligne

Le genre de l'autonomie temporelle : inégalités entre les femmes et les hommes salariés face aux libertés d’organisation du temps de travail

Article de Jeanne Ganault

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 149, 2023/4, pp. 15-35.

Mots clés : Lien social-Précarité, Genre, Inégalité, Homme, Femme, Salarié, Organisation du travail, Autonomie, Conditions de travail, Temps, Aménagement du temps

De nombreux travaux rendent compte d’inégalités persistantes entre hommes et femmes salariés sur le marché du travail. Les inégalités d’autonomie temporelle, c’est-à-dire de libertés dans l’agencement de leur temps de travail rémunéré, restent en revanche méconnues. À partir des enquêtes Conditions de travail de 2013, 2016 et 2019 et de 38 entretiens réalisés entre 2019 et 2021 auprès de salariés, cet article examine les écarts d’autonomie temporelle entre femmes et hommes et leurs déterminants. Toutes choses égales par ailleurs, une femme salariée a moins de chances qu’un homme de pouvoir modifier ses horaires de travail, s’absenter librement et ne pas subir de contrôle de présence, ce qui peut venir d’un traitement différencié sur le marché du travail ou des préférences genrées antérieures à la vie professionnelle. Toutefois, même lorsque ces différences sont contrôlées, l’autonomie des hommes et des femmes salariés évolue différemment au fil des changements familiaux et professionnels. Ces derniers tendent à encourager les mères plus que les pères à prendre en charge l’articulation famille-travail, ce qui rattache à nouveau les femmes à la sphère domestique et les hommes à la sphère professionnelle.

Accès à la version en ligne