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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Crise, lien et engagement social de la jeunesse bruxelloise à l’ère de la COVID-19

Article de Robert Mandjombe, Inès Boukezoula, François Gillet

Paru dans la revue Écrire le social, n° 4, 2022, pp. 44-53.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Crise, Épidémie, Lien social, Implication personnelle, Exclusion sociale, Belgique, Bruxelles

Puisant sa sève des observations relevées et enquêtes menées auprès des jeunes lors du premier confinement à Bruxelles, le présent article vise à rendre compte des rapports entretenus entre la crise, le lien social et la jeunesse bruxelloise face à la pandémie de la COVID-19. Entre disqualification au sein des familles et désaffiliation avec l’institution scolaire, ce développement donne à voir comment les rapports à l’altérité ainsi que les formes de sociabilité et d’individualisation se redessinent chez les jeunes bruxellois issus des quartiers dits « populaires » à mesure qu’évolue la crise sanitaire. L’article tend également à comprendre comment la crise, malgré ses multiples acceptions et sa longue trajectoire historique, est aujourd’hui, contre toute attente, une opportunité sociographique de relever à la fois des formes de coopération, de maintien du lien et d’engagement social chez les jeunes dans les quartiers « populaires » de la capitale belge.

« La colère des jeunes adultes, un catalyseur de mobilisations »

Article de Delphine Baloul, Patricia Loncle

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3228, 8 octobre 2021, pp. 28-29.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Participation, Colère, Inégalité, Chômage, Exclusion sociale, Pauvreté, Politique sociale, Épidémie, Crise, Isolement, Souffrance psychique, Implication personnelle, Solidarité, Bénévolat

Spécialiste de la mise en œuvre des politiques de jeunesse et de l’engagement et la participation des jeunes en Europe, Patricia Loncle analyse l’impact des inégalités sur cette population. Entre abattement, colère et engagement.

Qui pleure mes morts avec moi ? Les reliques et les affres de l’histoire coloniale

Article de Malika Mansouri

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 27-36.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Radicalisation, Violence, Vulnérabilité, Adolescent, Approche historique, Intégrisme, Guerre, Identification, Exclusion sociale, Banlieue, Traumatisme, Algérie

Une clinique des radicalités dans le champ de la prévention et du traitement des extrémismes violents amène l’auteur de cet article à rencontrer de nombreux adolescents et jeunes adultes vulnérables. Ils établissent des liens entre violences et souffrances, historiques et actuelles, non prises en compte par le collectif. Les violences subies par les générations précédentes, notamment lors de la guerre d’Algérie, à défaut d’être clairement reconnues, subsistent de nos jours dans un sentiment d’abandon, voire une détresse psychique, qui amène les adolescents à s’identifier aux jeunes de leur quartier de banlieue victimes de violences contemporaines, notamment lors d’affrontements avec la police. Au risque de la mort, la rupture radicale semble émerger, pour ces adolescents, comme seul remède au sentiment de désubjectivation contemporaine, en miroir avec les expériences passées de domination et d’exclusion.

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"Les jeunes invisibles se sentent inutiles"

Article de Claire Bernot Caboche

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3062, 25 mai 2018, p. 15.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Exclusion sociale, Errance, Accompagnement social

Ils seraient 1 million en France. Qui ? Des jeunes âgés de 15 à 29 ans, sortis du système scolaire, qui n’ont ni accès à l’emploi ni à un accompagnement social, sans aucun statut, disparus des statistiques classiques. Doctorante à l’université Lyon-2 en sciences de l’éducation et professeure en ZEP, Claire Bernot-Caboche est partie à la recherche de « ces jeunes invisibles », en publiant un rapport à l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES). Entretien.

Les élèves perturbateurs au collège : des pratiques enseignantes inclusives

Article de Florence Savournin, Frédéric Detchart

Paru dans la revue La Nouvelle revue de l'adaptation et de la scolarisation, n° 76, décembre 2016, pp. 237-250.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Exclusion sociale, Scolarisation, Collège, Motivation, Trouble du comportement, Pédagogie

Les auteurs, membres d’un collectif de recherche de l’académie de Toulouse, se sont intéressés aux décisions prises à l’encontre d’Élèves dits perturbateurs (EP), dont le comportement est jugé contraire à l’ordre scolaire. Se demandant pourquoi des EP ne le sont pas avec certains enseignants, ils avancent l’hypothèse qu’il existe un contrat implicite entre l’élève dit perturbateur et l’enseignant dit en réussite avec cet élève. Partant de l’idée de contrat didactique (Brousseau, 1990), les chercheurs étudient les éléments de ce qu’ils nomment un contrat implicite entre enseignant et élève, à partir d’une série de 22 entretiens semi-directifs auprès d’enseignants et de jeunes EP. Outre l’organisation spécifique de l’espace de travail, six grandes catégories de variables apparaissent déterminantes dans le maintien ou l’évolution des comportements de l’EP : explicitation du cadre par l’enseignant, cohérence d’ensemble, constitution et régulation du groupe d’élèves, différenciation, responsabilisation des élèves et valorisation des réussites, diversification des pratiques enseignantes. Ces variables sont généralement en lien avec la qualité de l’implication de l’enseignant. Au total, des modules de formation centrés sur les composantes du contrat implicite sont à promouvoir, afin de prévenir les perturbations engendrées par certains élèves et de faciliter leur engagement dans les apprentissages.

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Histoires d'adolescentes placées... des rencontres avec l'errance

Article de Magali Taleb

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 61-71.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Adolescent, Fille, MECS, Histoire familiale, Récit de vie, Souffrance, Exclusion sociale

Dans le cadre d’accompagnements d’adolescentes placées au titre de la protection de l’enfance, la question de l’errance prend une dimension particulière. Elles sont nombreuses à souffrir de l'errance consécutive à leur histoire, et certaines s'engagent dans la fuite sous forme d'errance. D'autres adolescentes connaissent l'errance institutionnelle, de structure(s) en structure(s), autant de chemins et de parcours différents, autant de pistes de compréhension variées.
À travers ces témoignages d'éducatrice spécialisée en MECS (Maison d’enfants à caractère social) ou en SAO (Service accueil orientation), je vous propose trois rencontres d'adolescentes en situation d’errance.

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A Detroit, un dispositif juste pour les filles

Article de Olivier Bonnin

Paru dans la revue Travail social actualités TSA, n° 69, février 2016, pp. 24-26.

Mots clés : Lien social-Précarité, Jeunesse-Adolescence, Exclusion sociale, Association, Adolescent, Fille, Éducation, Prévention, Hébergement, Empowerment, Etats Unis d'Amérique, Detroit

Enfants et adolescents en danger dans la rue : quel diagnostic ? Quelles préconisations ?

Article de Olivier Douville

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 67, 2015, pp. 65-80.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Territoire-Logement, Enfant des rues, Errance, Exclusion sociale, Parole, Enfance en danger

Définir les conditions d’un possible accompagnement médical et psychologique des mineurs en danger dans la rue suppose de prendre appui sur une clinique des circuits la parole, sur une observation des montages entre lieu et corps, et nécessite un travail préalable d’exploration des terrains dans une logique qui est celle de l’anthropologie de la cité. Nous refusons en ce sens toute lecture ethnopsychiatrique ou culturaliste de ce phénomène moderne et tentons de répondre à la question suivante : quelle vie psychique se met en péril mais se reprend aussi dans ces conduites d’errance extrême que nous allons ici présenter et étudier. Nous proposons alors la notion de « suradaptation paradoxale » qui rend compte de ces montages qu’opèrent les jeunes dans la rue entre parole, corps et relation à autrui. L’auteur montre en quoi cette notion est opérante pour la prise en charge de ces sujets souvent rebelles et vulnérables.

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