PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3236, 3 décembre 2021, pp. 16-22.
Mots clés : Travail social : Établissements, Association, Entreprise, Fusion, Transfert d'établissement, Transfert, Loi, Activité, Licenciement, Obligation d'emploi, Conditions de travail, Contrat de travail, Statut, Salarié
À la faveur de fusions ou de rachats, de nombreuses entreprises et associations du secteur des services à la personne et de l’aide à domicile voient leur forme juridique modifiée. Comment s’opèrent ces transferts d’entreprises et quelles incidences peuvent-ils avoir pour les salariés ? Explications.
Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et des gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 65, 2020, pp. 91-106.
Mots clés : Travail-Emploi, Salarié, Aménagement de l'espace, Conditions de travail, Espace, Résistance, Entreprise
Cet article expose la manière dont des employés ont résisté à un espace collectif imposé par la direction d’un grand groupe, lors de la construction de son nouveau siège. En privant cet espace de leur présence régulière ils l’ont empêché d’émerger en tant que lieu à part entière, le transformant ainsi en un non-lieu. Grâce à une méthodologie originale alliant recherches dans les archives de l’organisation, entretiens et observations terrain, nous avons été en mesure de mieux appréhender les mécanismes de résistance spatiale à l’œuvre. A partir de cette observation, nous avançons l’idée que le concept de non-lieu de Marc Augé (1992) devrait être davantage mobilisé en sciences de gestion car il offre une grille de lecture particulièrement pertinente à une époque où les organisations multiplient les espaces collectifs censés fédérer les employés, coller davantage à leurs envies, et optimiser leurs compétences. A travers la mise en place d’une méthodologie mêlant observations non-participantes, étude documentaire et entretiens les auteurs proposent l’analyse d’un échec organisationnel dans la mise en place d’un nouvel espace de travail. Le cas étudié par les auteurs donne à voir différentes pratiques de résistance face à un espace imposé qui devait devenir un lieu de première importance. Pour les auteurs, il serait pertinent de mobiliser davantage ce concept de non-lieu dans les recherches en sciences de gestion consacrée à la spatialité, dans la mesure où celui-ci éclaire sur une pratique de résistance spatiale.
Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 62, hiver 2019, pp. 105-126.
Mots clés : Travail-Emploi, Socialisation, Conditions de travail, Fidélité, Salarié, Entreprise, Cameroun
La socialisation des salariés dans les entreprises a déjà fait l’objet d’importants travaux de recherche. Toutefois, les connaissances sur le sujet méritent encore d’être développées. En particulier, on sait peu de choses sur l’intégration et la fidélisation des collaborateurs nouveaux et établis des PME. En se basant sur une approche qualitative exploratoire réalisée dans les PME camerounaises, nous présentons les enjeux des pratiques de socialisation sur la fidélisation des salariés. Ce travail, contribuant à enrichir les connaissances sur les pratiques de socialisation organisationnelle (SO), met en avant son rôle prépondérant à la fidélisation des salariés, garantissant ainsi une meilleure performance de l’entreprise par un maintien des talents compétents, une minimisation des coûts de recrutement et une réduction des dysfonctionnements sociaux.
Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Sylvie Guillemot, et al.
Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 49, février-avril 2018, pp. 7-17.
Mots clés : Travail social : Établissements, Grand âge-Vieillissement, Recrutement, Profession, Aide à domicile, Marché du travail, Auxiliaire de vie sociale, Reconnaissance, Salaire, Salarié, Besoin, Accompagnement, Intégration, Entreprise, Usager, Employeur, Motivation, Conditions de travail, Dépendance, Assistant de vie aux familles
"Les métiers de l'aide à domicile figurent parmi les métiers qui bénéficieront des plus gros volumes de créations d'emploi entre 2012 et 2022. Pour les seules aides à domicile, 160 000 départs en fin de carrière seraient à remplacer et près de 160 000 emplois seraient des créations nettes portant donc à 320 000 le nombre de postes à pourvoir pour ce métier" ; voilà pour les prospectives prometteuses d'emploi évoquées sur le site officiel de la Direction générale des entreprises. Avec aujourd'hui une population vieillissante qui demande à rester chez elle de plus en plus longtemps, malgré la perte d'autonomie, repoussant toujours l'idée d'une institutionnalisation, les services à la personne sont à la croisée des chemins.
Les défis sont nombreux avec des besoins en pleine croissance et un âge moyen de 45 ans pour 54 % des professionnels employés par le secteur. Et pourtant, malgré un taux de chômage qui reste particulièrement élevé en France et qui continue à flirter avec les 10 %, force est de constater que le métier d'auxiliaire de vie ne suscite pas des vocations en cascade. Alors même que l'aide à la personne continue de se distinguer et de recruter, les candidats ne se précipitent pas. Problèmes d'image ? De la reconnaissance ? De rémunération ? (...)
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 229, janvier 2016, pp. 29-30.
Mots clés : Entreprise, Parentalité, Conditions de travail, Employeur, Salarié, Vie quotidienne
Concilier activité professionnelle et vie familiale est parfois difficile. L'Observatoire de l'équilibre des temps et de la parentalité en entreprise a pour mission de favoriser cet équilibre et de sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux socio-économiques qui lui sont liés. La Charte de la parentalité en entreprise constitue un exemple des actions menées.
Article de Jean Michel BONVIN, Nicola CIANFERONI, Morgane KUEHNI, Olivier DARDet al.
Paru dans la revue L'Homme et la société (revue internationale de recherches et de synthèses en sciences sociales), n° 195-196, janvier-juin 2015, pp. 29-145.
Mots clés : Capitalisme, HISTOIRE, Économie, Mutation industrielle, Salarié, Chômage, Sociologie du travail, Conditions de travail, Organisation du travail, Entreprise, 19EME SIECLE, 20EME SIECLE, 21EME SIECLE
La conquête de présumées "nouvelles frontières" par le capitalisme constituait l'une des approches communes aux textes de la première partie de ce dossier [...]. Dans la seconde partie du dossier, la dynamique des relations de travail est étroitement associée au thème de l'organisation des entreprises et de la société.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 50, n° 4, pp. 817-841.
Mots clés : Syndicalisme, Sociologie, Négociation collective, Délégué syndical, Conditions de travail, Régulation sociale, Durée du travail, Employeur, Syndicat, Salarié, Entreprise, Enquête
Avec cet article, nous voudrions revenir sur la négociation collective et sur un aspect qui a été peu abordé par la recherche sociologique. La question du mandatement syndical, inventé en 1995, a constitué une innovation de la négociation collective qui mérite une interrogation spécifique. La désignation d'un salarié d'une entreprise habilité à négocier un accord avec l'employeur met en cause le privilège des délégués syndicaux, qui en principe ont le monopole de la négociation. D'une part, cette pratique a conduit à la conclusion massive d'accords dans le cadre des 35 heures. D'autre part, cette procédure s'écarte des règles et des régulations mises en oeuvre par la négociation « traditionnelle » des accords d'entreprise. L'objectif de ce texte est de montrer en quoi le mandatement est innovant et original : il produit des accords qui ne peuvent pas être considérés comme des « accords au rabais ». Au contraire, nous indiquerons les raisons pour lesquelles bon nombre de ces accords produisent des conditions de travail plus favorables que les accords classiques. En recourant à la théorie de la régulation sociale, nous proposons d'exposer les résultats d'une recherche empirique combinant une approche quantitative et qualitative. L'analyse de 1 232 accords d'entreprise conclus dans le cadre des 35 heures sera complétée par une série d'entretiens avec des organisations d'employeurs et des organisations syndicales.