PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
La valse des ministres de l'Education s'accélère : après les 5 ans de magistère de Jean-Michel Blanquer, Pap Ndiaye ne sera resté que quatorze mois rue de Grenelle avant de laisser sa place, depuis le 20 juillet, à Gabriel Attal. Mais sur le fond ,rien ne change vraiment. Depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Elysée, s'est imposée une vision conservatrice (retour aux "fondamentaux", hégémonie des questions d'autorité) et managériale de l'école, qui masque mal l'absence d'un véritable projet éducatif. Aux difficultés persistantes des élèves est venue s'ajouter l'exaspération des enseignants, fruit d'une rémunération insuffisante et du mépris qu'ils ressentent face à des réformes qui, comme celles du bac ou du lycée professionnel, ont le plus souvent été bâties sans eux, voire contre eux. Résultat : une défiance généralisée envers l'Education nationale, fuie autant par les profs (que l'on peine à recruter) que par les parents, du moins ceux des catégories supérieures, que le secteur privé récupère volontiers, sous le regard pour le moins clément du gouvernement. Une politique contre-productive, ne serait-ce qu'en termes de pure efficacité économique, mais qui semble plus que jamais difficile à remettre en cause.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3197, 19 février 2021, pp. 36-37.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Intégration scolaire, Enfant handicapé, Trouble du langage, Trouble du comportement, Difficulté scolaire, Précarité, Enseignant, Formation professionnelle, Psychologie, Psychomotricité, Réforme, Programme d'enseignement
Favoriser l’intégration de tous les enfants à l’école, l’idée est belle sur le papier, mais difficile à concrétiser sur le terrain. L’enquête de Sylviane Corbion, docteure en sociologie, montre que les enseignants ne sont ni concertés ni formés à recevoir des élèves différents.
Avant la mise en oeuvre de la réforme des rythmes éducatifs, les animateurs n'avaient pas ou peu de contacts avec les enseignants du primaire. Aujourd'hui, bon nombre se côtoient régulièrement et la plupart du temps les relations sont conflictuelles, parce que ces acteurs éducatifs partagent des objectifs et des espaces communs, parce que chacun a le sentiment de voir son domaine empiété...
Pourtant, on aurait volontiers pensé qu'avec le temps cet état de fait s'apaiserait, que l'enfant aurait été un liant et serait au cœur d'une possible complémentarité éducative. Essayons de mieux cerner la situation et de montrer comment instaurer un dialogue apaisé mais surtout constructif.