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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'intoxication volontaire à Datura Stramonium, une cause rare de confusion

Article de Julien Hoba, Mathilde Bordage, Philippe Chassagne, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 162, juillet-août 2023, pp. 24-25.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Déficience cognitive, Cognition, Diagnostic, Évaluation, Approche clinique, Trouble du comportement, Psychopathologie, Automédication, Suicide, Risque, Souffrance psychique

Le syndrome confusionnel est un syndrome gériatrique multifactoriel courant. De nombreux médicaments peuvent être responsables de ce syndrome. Si elle demeure rare, l’intoxication par Datura Stramonium doit être évoquée en cas de syndrome confusionnel chez le sujet âgé notamment en cas de manifestations anticholinergiques.

Apport de l'activité physique sur la motivation des patients atteints de troubles cognitifs mineurs à majeurs

Article de Cindy Menez, Alexandra Konig, Guillaume Sacco, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 162, juillet-août 2023, pp. 18-23.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Déficience cognitive, Cognition, Diagnostic, Évaluation, Activité physique, Sport, Sport adapté, Maladie d'Alzheimer, Autonomie, Recherche, Étude de cas, Analyse comparative, Méthode, Expérimentation, Bien-être, Estime de soi, Apathie, Motivation, Outil, Évolution, Indicateur démographique

La maladie d’Alzheimer (MA) s’accompagne d’une réflexion sur la perte d’autonomie, engendrée par les troubles cognitifs et sa prise en charge. Dans ce cadre, l’activité physique adaptée a démontré des bénéfices sur la qualité de vie générale des personnes atteintes par la maladie. Notre étude évalue, sur treize patients présentant une maladie neurodégénérative de type MA ou syndrome apparenté, l’impact de l’activité physique sur l’estime de soi et la motivation des patients réalisant en groupe des exercices pendant douze semaines, à raison d’une séance d’une heure par semaine.

Evaluation et atteintes des fonctions cognitives

Article de Hélène Levassort, Marion Levassort, Agathe Raynaud Simon, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 162, juillet-août 2023, pp. 8-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Déficience cognitive, Cognition, Diagnostic, Évaluation, Psychologie, Cerveau, Neurologie, Définition, Approche cognitive, Outil, Mémoire, Amnésie, Trouble du langage, Langage, Aphasie, Agnosie, Perception, Test, Apraxie, Maladie d'Alzheimer, Analyse comparative

Les fonctions cognitives permettent de recevoir, sélectionner, stocker, transformer, élaborer et récupérer les informations que nous recevons de l’extérieur. Celles-ci sont commandées par différentes structures cérébrales qui interagissent entre elles, permettant d’être en contact et de comprendre le monde qui nous entoure. Au cours du vieillissement ou de la survenue de maladies neurocognitives, ces fonctions peuvent être atteintes de façon plus ou moins importante, donnant ainsi lieu à une variété considérable de profils d’atteintes neurocognitives. Lorsqu’un patient semble présenter des troubles neurocognitifs, une évaluation neuropsychologique approfondie peut aider à caractériser précisément cette atteinte avant de guider la prise en charge thérapeutique. Elle contribue fortement au diagnostic étiologique du trouble.

Les fonctions cognitives

Article de Christina Rogan, Tristan Cudennec, Hélène Levassort, Cindy Menezet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 162, juillet-août 2023, pp. 7-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Déficience cognitive, Cognition, Diagnostic, Évaluation, Maladie d'Alzheimer, Approche cognitive, Analyse comparative, Relation soignant-soigné, Psychopathologie, Suicide, Risque

Communication et Alzheimer

Article de Alexandra Marquet, Louis Ploton, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 26, mars 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Mémoire, Parole, Aidant familial, Aide à domicile, EHPAD, Équipe soignante, Apathie, Aphasie, Cognition, Lien social, Activité, Outil, Animal, Art-thérapie, Musique, Orthophonie, Psychomotricité, Regard, Toucher, Soin, Langue des signes

Au-delà des mots. Echanger malgré tout.
SE DIRE BONJOUR. Discuter du dernier dîner partagé avec des amis. Se regarder et savoir exactement ce à quoi l’autre pense. Autant de moments de complicité dont sont exclus les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer et leur entourage. Progressivement les mots vont manquer ou perdre de leur sens. Les incompréhensions vont se multiplier. Puis suivront le découragement et l’agacement. La mise à l’écart est-elle pour autant irréversible ? Lorsque la mémoire puis la communication sont affectées, comment se parler et se comprendre ? Est-ce seulement possible ? Ces questions se posent au quotidien pour les premiers concernés par la maladie, pour leurs familles, leurs amis, mais pas seulement. Les professionnels du domicile ou ceux travaillant en établissement sont confrontés aux mêmes difficultés de communication. Demeurer un interlocuteur jusqu’au bout. Etre reconnu comme une personne à part entière, malgré la maladie et ses conséquences cognitives. C’est bien là l’essentiel. Le plus difficile aussi. N’oublions pas que pour communiquer, il faut être deux. Encore faut-il se donner la peine de vouloir échanger, avoir les moyens de le faire, prendre le temps d’observer et d’adapter son langage.
PARLER AUTREMENT. Des études (méconnues) publiées à la fin des années 60 révélaient que les mots ne représentent que 7 % de la communication. Seulement 7 %. Le reste s’appuie sur les mimiques, les gestes, le ton de la voix… Alors pourquoi le non-verbal est si peu ou si mal utilisé sachant que la communication paraverbale reste préservée longtemps chez les personnes souffrant de maladies neurodégénératives ?
Sur le terrain, le bon sens est le premier allié : regarder son interlocuteur dans les yeux, lui faire face, parler d’une voix posée sans bruit parasite, employer des phrases courtes et simples, éviter les questions trop longues. Rassurer la personne avec des techniques éprouvées comme la validation, l’indiçage, la reconnaissance de l’autre. Dans ce numéro, les professionnels partagent leurs techniques : pictogrammes, smileys, carnet de communication, recours au toucher, au soin relationnel, à la langue des signes adaptés, au signé bébé, aux animaux, à l’art-thérapie, à la musique, aux nouvelles technologies : les solutions ne manquent pas. Reste à sensibiliser le plus grand nombre avec l’ambition de limiter les risques d’incompréhension du quotidien, faute d’une méconnaissance de la maladie. Quand le dialogue est proscrit, il reste la bienveillance, le regard, le toucher. Le fait d’accepter aussi de ne pas tout comprendre de l’autre.
DES ACCOMPAGNEMENTS A AMELIORER. A domicile, les auxiliaires de vie sont en première ligne. Et pour que l’accompagnement au repas, à la toilette, au coucher se passe sans refus de soin ni trouble du comportement, rien n’est inné : l’intervention doit être acceptée par la personne en perte d’autonomie, et son consentement doit être pris en considération. L’éthique du quotidien ne doit pas être sous-estimée pour entendre la voix d’une personne qui ne parle plus. Pourtant, des questions se posent face aux carences actuelles : pourquoi les interventions à domicile des psychomotriciens libéraux, spécialistes du langage du corps, ne sont-elles pas prises en charge ? Pourquoi les séances d’orthophonie en Ehpad sont-elles rares alors que plus personne ne s’étonne de la présence quotidienne de kiné ? Pourquoi les aidants à domicile comme en établissement ne sont-ils pas davantage sensibilisés à l’éducation thérapeutique ? En somme pourquoi ne devrait-on pas tout tenter pour garder ce lien ténu mais si précieux, essentiel à une communication jusqu’au bout de la vie ?

Le concept de jardin enrichi, une innovation en gériatrie

Article de Etienne Bourdon, Joêl Belmin

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 31-36.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, EHPAD, Activité, Qualité de la vie, Bien-être, Jardinage, Loisir, Environnement, Innovation, Stimulation, Cognition, Sens, Santé, Recherche, Concept

Les attentes sociétales soulignent l’importance d’offrir aux résidents en Ehpad un environnement favorable à la santé et à la qualité de vie. Les études expérimentales menées sur l’environnement enrichi ont montré des perspectives intéressantes, sans toutefois en réaliser la transposition au cadre de vie du sujet âgé. Le jardin enrichi est un concept innovant en gériatrie, issu de recherches translationnelles qui pourraient apporter des éléments de réponse encourageant sur l’amélioration du cadre de vie en institution psycho-gériatrique.

Le vieillissement cognitif en dehors de la démence

Article de Philippe Thomas, Cyril Hazif Thomas

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 150, juillet-août 2021, pp. 10-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Attention, Cognition, Déficience cognitive, Environnement social, Évaluation, Développement cognitif, Inégalité, Intelligence, Interaction, Mémoire, Perception, Personne âgée, Recherche, Sens, Stimulation, Vieillissement

Le vieillissement cognitif en dehors de la démence résulte d’une programmation génétique différente selon les individus. Le vieillissement des différentes fonctions cognitives, très hétérogène, dépend en grande partie du parcours de vie de chaque personne. Des facteurs sociaux, en particulier l’environnement, accélèrent ou non ces processus. Des vitesses de traitement des informations provenant de l’environnement plus lentes, des néo-acquisitions praxiques ou stratégiques et la gestion des tâches multiples plus difficiles, reflètent une hypofrontalité liée à l’âge. La santé physique et mentale, le bien-être social et relationnel participent à un bon vieillissement cognitif. L’exploration des différentes facettes de ce vieillissement en révèle la complexité.

Photolangage : la Roue du temps

Article de Richard Mesplède

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 39, octobre-décembre 2020, pp. 29-30.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Photographie, Communication, Outil, Langage, Maladie d'Alzheimer, Animateur, Cognition, Thérapie, Mémoire, Lien social, Atelier, Personne âgée, Vieillissement

Le photolangage est une méthode de communication utilisée notamment par les psychologues et les formateurs pour délier les langues. Les animateurs peuvent se servir de cet outil pour réunir les résidents autour d'une activité à la fois ludique et cognitive. Cet outil thérapeutique, qui demande peu de moyens et un minimum de préparation, constitue un bon moyen d'évoquer des souvenirs et de s'ouvrir au lien social.

L’accompagnement de demain se joue aujourd’hui

Article de Maxime Ricard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3186, 27 novembre 2020, pp. 8-11.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Prise en charge, Problématique, Démographie, Personne âgée, Accompagnement, Dépendance, Santé, Santé mentale, Cognition, Résidence autonomie, Aide à domicile

La transition démographique en cours va provoquer un accroissement significatif de la population en perte d’autonomie, renforcé à partir de 2030 par l’arrivée dans le grand âge des baby-boomers. Cette évolution implique de penser dès à présent à la profonde adaptation de l’accompagnement des personnes âgées en établissement, afin de mieux répondre à leurs attentes et à leurs besoins.

Le toucher, une approche en ergothérapie de la personne âgée

Article de Jean Michel Caire, Barbara Joannot, Cyril Vigouroux

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 145, septembre-octobre 2020, pp. 22-25.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Affectivité, Aidant familial, Care, Cognition, Corps, Ergothérapie, Gériatrie, Massage, Motricité, Personne âgée, Physiologie, Prévention, Sens, Soins corporels, Stimulation, Toucher, Vieillissement, Vie quotidienne

La main, vecteur de savoir et de compréhension du monde environnant, favorise la relation. Le “prendre soin” passe, pour tous les professionnels du médico-social, par le toucher, l’accompagnement bienveillant afin de favoriser le mouvement et l’engagement dans les activités de la vie quotidienne. Le toucher dans la relation avec la personne âgée place l’ergothérapeute dans la dynamique de réadaptation en équipe interprofessionnelle. Trois facettes du toucher sont décrites.