PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Futuribles, n° 460, mai-juin 2024, pp. 45-60.
Mots clés : Santé-Santé publique, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, Soins palliatifs, Euthanasie, Suicide, Acharnement thérapeutique, Famille, Coût, Sécurité sociale, Soin, Canada, Japon
L'article de Sergio Perelman et Pierre Pestieau présente un utile panorama des dispositions et pratiques fort différentes qui sont en vigueur dans les pays industrialisés, caractérisés, comme on le sait, par un vieillissement accéléré en raison de la baisse de la natalité et de l'allongement de la vie. Au préalable, les auteurs soulignent utilement la différence entre les oins de santé, de nature curative, qui visent donc la guérison et à maintenir les patients en vie, et ceux dons l'ambition est plutôt d'améliorer la "qualité de la mort". Comment et où mourrons-nous demain ? Leur texte révèle combien les disparités sont grandes selon les pays, en ce qui concerne notamment les oins palliatifs, l'euthanasie et le suicide assisté, ainsi d'ailleurs que la prise en charge des coûts, plus ou moins supportés par la Sécurité sociale et les familles
Avant la pandémie, l'hôpital, soumis à des années de restrictions budgétaires, se portait déjà bien mal. Le tsunami du Covid lui a porté un nouveau coup. Et ce sont ses personnels surtout qui l'ont encaissé, dans l'urgence. Rien d'étonnant à ce qu'aujourd'hui, des soignants quittent en nombre les établissements hospitaliers pour retrouver une pratique professionnelle normale et un rythme de travail plus humain. D'où vient le mal ? L'application brutale de normes comptables inadaptées à un service public de soins et les privilèges concédés à la médecine de ville, telle la libre installation génératrice de trop de déserts médicaux, expliquent une bonne partie de la charge insupportable qui pèse sur l'hôpital. Et les concessions minimes du Ségur de la santé ne suffiront pas à l'alléger durablement. La pandémie l'a confirmé : la santé mérite un débat public qui sorte des cénacles professionnels, afin que chacun puisse être soigné selon ses besoins, au moindre coût pour la collectivité
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 111-120.
Mots clés : Santé-Santé publique, Service public, Temps, Coût, Fusion, Secteur privé, Comptabilité, Santé publique, Groupe, Territoire, Militantisme, ARS
La proximité sanitaire est pour tous les membres de la CN un concept primordial, qui touche tous nos territoires, quelles que soient leur taille et leur localisation. Cette proximité garantit plus d’humanité et de convivialité. Elle favorise la sécurité par une prise en charge immédiate des personnes et en diminuant les déplacements routiers forcément trop longs et dangereux. Elle assure une vraie subsidiarité (faire ce que l’on peut localement avant de passer à un niveau supérieur). Elle permet de réduire les temps gaspillés ainsi que les coûts économiques et écologiques qui sont multipliés par des transferts de plus en plus nombreux. La défense et le développement de tous nos services publics de proximité permettent de conserver une vraie qualité de vie et une saine activité économique pour toutes les localités touchées. L’égalité et la solidarité territoriales sont ainsi assurées. Enfin, la proximité est aussi un moyen de garantir davantage de démocratie, de contrôle citoyen sur les décisions publiques, de prise en charge des besoins concrets des personnes et des territoires, alors que l’éloignement coûte cher en temps et en finances et rend plus superficiel l’exercice démocratique.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 35-53.
Mots clés : Santé-Santé publique, Hôpital, Coût, Service public, Budget, Gestion, Dépense, Économie, Réforme hospitalière
À partir de l’analyse des réappropriations et des usages, par les professionnels de l’hôpital public, des discours et des contraintes austéritaires, cet article dépeint comment ces derniers se retrouvent concrètement impliqués dans la mise en place des réformes successives qui se donnent pour objectif de diminuer les coûts et de rationaliser l’activité. L’hôpital est un espace d’appropriations pratiques et banalisées de raisonnement économique, où les professionnels endossent un rôle de gardien du temple de l’« État social ». Ils et elles y construisent et partagent ce que l’on peut concevoir comme un ethos du service public hospitalier, qui les unit dans une opposition simultanée aux patients et au secteur privé. Le fait qu’ils et elles soient en première ligne des réductions de moyens renforce le sentiment de bien-fondé ainsi que la nécessité matérielle des contrôles, des évaluations et des différenciations opérés vis-à-vis des patients. Au-delà d’une réflexion opposant soumission et résistance, cet article montre comment, sur le terrain, les professionnels hospitaliers contribuent, idéologiquement et matériellement, à la mise en œuvre des réformes et à l’application des nouvelles règles gestionnaires.
Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 4, juillet-août 2021, pp. 673-687.
Mots clés : Santé-Santé publique, Accès aux soins, Coût, Médicament, Thérapie
Les médicaments de thérapie innovante se distinguent d’autres catégories de médicaments, d’une part en raison de leur efficacité souvent consécutive à une seule administration, d’autre part, en raison du caractère très restreint des populations de patients concernées. Ces particularités, ainsi que la très haute technicité de ces produits, engendrent des coûts extrêmement élevés qui soulèvent des difficultés pour les agences chargées de l’évaluation médico-économique et donc pour les financeurs. Il est impératif d’adapter nos modèles d’évaluation à ces médicaments, de mieux utiliser les données de vie réelle et de réfléchir à de nouveaux modes de financement à l’instar de certains accords dits de performance.
Paru dans la revue Cahiers français, n° 422, juillet-août 2021, pp. 85-95.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Politique sanitaire, Budget, Coût, Dépense, Financement, Sécurité sociale, Protection sociale, Accès aux soins, Épidémie, Vaccination
L'épidémie de la Covid-19 a mis en évidence le dévouement et la capacité d'adaptation des personnels de santé, mis à rude épreuve. Mais cette crise sanitaire inédite a révélé également certains dysfonctionnements. Quelles solutions envisager dès lors pour améliorer l'organisation de notre système de santé ? Une offre de soins de qualité est-elle compatible avec une maîtrise de ses dépenses de santé ?
Un patient porteur d’une maladie rénale chronique devra au cours de sa vie entendre l’annonce d’un diagnostic, vivre avec une pathologie pour laquelle il n’existe aucun espoir de guérison, réaliser une multitude d’examens et, finalement, choisir un mode de suppléance (dialyse et/ou transplantation). L’infirmier en pratique avancée a un rôle à jouer en apportant sa plus-value à ces malades. Dans cette fonction réside une constante remise en question de ses pratiques, un développement de sa curiosité intellectuelle au service des patients.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires (ASH), n° 3075, 14/09/2018, p. 37.
Mots clés : Santé-Santé publique, Travail-Emploi, Travail, Prévention, Financement, Coût, Employeur, Aide à domicile
Alors que le rapport pour une prévention renforcée au travail a été remis au Premier ministre, la Fédération des services aux particuliers (FESP) propose un dispositif de santé au travail adapté à tous les salariés du secteur. L’objectif est d’assurer un suivi non redondant mais universel, tout en permettant un financement sur la base de la réalité des coûts.