PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusives, n° 98-99, février-avril 2024, pp. 123-130.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne handicapée, Adolescent, Témoignage, Récit de vie, Autonomie, Relation familiale, Groupe de référence, Émotion, Frustration, Milieu ordinaire, Isolement, Scolarité, Amour
Dans le cadre du projet Processus inclusif de l’enfance à l’âge adulte : obstacles et facilitateurs des relations avec les pairs, Alicia Jovin et Sarah Salmona ont réalisé un entretien croisé afin de partager leurs expériences d’adolescentes concernées par la situation de handicap. Alicia Jovin est porteuse d’une amyotrophie spinale de type 2 ; Sarah Salmona est porteuse d’une myopathie à central core. Toutes deux sont trentenaires.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 572-573, janvier-février 2024, pp. 83-92.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Personne handicapée, Handicap mental, Art-thérapie, Adolescent, Accompagnement, Médiation, Souffrance, Atelier, Autonomie, Prévention, FSEF, Association Médecins de l'Imaginaire
Depuis dix ans, les adolescents douloureux chroniques hospitalisés dans le service de Médecine interne à la Clinique FSEF, Paris 16, pour un projet soins/études, participent aux programmes d'art-thérapie en groupe de l'association Médecins de l'Imaginaire.
L'association a conçu un protocole avec des objectifs adaptés à l'âge et aux spécificités de la prise en charge, afin de répondre avec pertinence à l'accompagnement de ces jeunes. Lors de la mise en place, ce protocole, conçu sous forme de 8 rencontres (2 individuelles, 6 en groupe en atelier), puis validé par l'équipe médicale de la Clinique, est désormais intégré systématiquement par ce service au programme de soin global proposé aux jeunes.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 115, juillet 2023, pp. 58-59.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Jeune en difficulté, Incasable, Rupture, Autonomie, Belgique
Le Dispositif 17-25 est né des préoccupations des acteurs sociaux de Verviers, devant l’augmentation de jeunes âgés de 17 à 25 ans en errance, en prise à des problématiques complexes. Il rassemble une vingtaine de partenaires issus des secteurs de l’aide à la jeunesse et de l’aide aux adultes qui ont établi une convention visant à mutualiser leurs ressources et créer des synergies à long terme afin de répondre de façon transversale aux situations les plus complexes et d’accompagner ces jeunes fragilisés vers l’autonomie.
Article de Grégoire Nyssens, Marilena Casale, Stéphanie de Boever
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 2, juin 2023, pp. 111-140.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mandat judiciaire, Fin de la prise en charge, Autonomie, Placement, Répétition, Perte, Recherche-action, Rite de passage, Outil, Majorité, Résilience, Adolescent, Relation d'aide
Pour les adolescents placés en institution sous mandat judiciaire, le passage vers la majorité à 18 ans réactive des enjeux de séparation et d’autonomie puisque cela correspond à la levée du mandat. Ces enjeux sont soutenus par l’élan vital qui ouvre vers l’avenir avec une soif de liberté après l’aide contrainte des années de placement. Mais ces enjeux sont aussi freinés par des angoisses de pertes, de ruptures, d’abandon ou de répétition. Ces angoisses apparaissent à travers les symptômes du temps arrêté comme le blocage des démarches à faire, la régression des besoins affectifs ou la répétition des troubles du comportement. Notre projet pilote tente la mise en place d’une structure de transition vers l’autonomie pour les jeunes de 17 à 23 ans placés en institution pour favoriser ce passage à la majorité, sans rejouer les ruptures qui ont parsemé les années d’enfance avec les risques de répétition de l’histoire familiale et pas seulement de régression individuelle et de sans-abrisme. Le temps vécu est donc au travail.
À travers l’analyse des résultats d’une enquête qualitative sur les parcours médicaux de jeunes asthmatiques sévères, cet article étudie la transition vers l’âge adulte du point de vue des patients chroniques. L’objectif est de rendre compte des marges de manœuvre individuelles que les jeunes interviewés négocient dans la prise en charge de leur pathologie au moment de la décohabitation du domicile des parents. Par l’exploration de différents cas empiriques, la contribution interroge l’avancée en âge des jeunes malades chroniques en tant que processus de responsabilisation et d’autonomisation qui se construit dans le cadre des relations enfant/parents et qui est traversé par différentes inégalités.
Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 18, 2022, pp. 4-18.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Individualisation, Individu, Individualisme, Autonomie, Coopération, Jeune, Adolescent, Concept, Théorie, Recherche, Sciences humaines et sociales, Sociologie, Approche historique
Le but de cet article consiste à faire un bilan analytique de la notion d’individualisation, à partir de ses dynamiques historiques qui, du moins dans le monde occidental, ont toujours insisté sur l’autonomie individuelle. L’article essaie de clarifier les ambivalences conceptuelles et les ambiguïtés qui caractérisent l’utilisation interchangeable de notions comme individualisation, singularisation, individualisme, narcissisme, surtout dans le langage de sens commun. Par une focalisation sur la situation des jeunes qui ont vécu et sont devenus des adultes dans plusieurs expériences de crise - la crise économico-financière, la pandémie, la crise géopolitique – l’article explore l’importance du regard générationnel pour comprendre comment les formes d’individualisation sont séparées de l’individualisme et peuvent inclure de nouvelles formes de coopération et d’action collective.
L’apprentissage entre pairs se généralise à l’école, où les expériences de coopération et de mentorat se multiplient. Certes, elles ne datent pas d’hier (classes multiniveaux en milieu rural, pédagogie Freinet, etc.), mais elles ont depuis été théorisées et semblent très efficaces pour lutter contre l’échec scolaire, motiver des élèves peu attentifs, ayant besoin d’agir pour apprendre. Quels sont les leviers de cet apprentissage, qui porte sur les savoirs académiques mais aussi informels ? Comment se manifeste-t-il au sein de la famille à chaque âge de la vie, dans les structures d’accueil collectives, entre amis ? Comment s’inscrit-il dans notre époque qui valorise la transmission horizontale, comme en témoigne le succès des blogs, des livres témoignages, des tutos et autres productions d’influenceurs, des groupes de parole ?
Paru dans la revue Agora, n° 92, 2022 [3], pp. 41-54.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Identité, Technologie numérique, Espace, Autonomie
Cette recherche en sociologie a pour objectif de comprendre la place de la chambre connectée dans la manière dont les adolescents vivent, expriment et définissent le fait de devenir « grands ». Les usages de la chambre connectée rendent compte d’un processus identitaire qui se construit selon deux temporalités : celle du temps long de l’histoire biographique et celle d’un présent plus immédiat orchestré par la connexion et les pratiques du smartphone. Les deux sont articulées par une dynamique qui rend compte de tâtonnements : l’expérimentation identitaire. Dans ce processus, un mouvement d’actualisation régulier et continu est à l’œuvre que tente de décrire l’article.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 43, n° 1, janvier 2022, pp. 47-64.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Placement, Enfant placé, Fin de la prise en charge, Majorité, Adolescent, Jeune en difficulté, Institution, Séparation, Autonomie, Psychothérapie institutionnelle, Snoezelen, Bruxelles
Pour les adolescents placés en institution, l’approche de la majorité à 18 ans devient parfois un mirage rêvé ou un fantasme cauchemardesque qui provoque un départ prématuré en forme de rupture. Si la séparation s’impose à l’arrivée de la majorité, pour qu’elle ne devienne pas rupture, elle doit déjà s’inscrire au départ, dès la prise de contact. En effet, grandir en autonomie n’implique pas de devenir un être indépendant solitaire mais plutôt de trouver sa place dans la danse relationnelle de l’interdépendance faite d’aller et retour. La thérapie institutionnelle qui nécessite une approche interdisciplinaire tente cette danse relationnelle dans le monde du sentir propre à l’ambiance du milieu humain (E. Dessoy) et à la modalité du contact (J. Schotte). Un atelier Snoezelen vient concrétiser cet effort de modélisation.