PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Vers l'Education Nouvelle, n° 592, janvier-mars 2024, pp. 48-51.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autisme, Adulte, Adolescent, Communication, Psychothérapie institutionnelle, Psychopédagogie, Médiation éducative, Journal, Mixité sociale, Inclusion
Faire un vrai journal, une équipe de journalistes qu'on dira atypique s'y emploie depuis maintenant trente ans. Immersion dans une conférence de rédaction pas tout à fait comme les autres.
Paru dans la revue Empan, n° 132, décembre 2023, pp. 133-139.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfant handicapé, École, Intégration scolaire, Inclusion, Autisme, TSA, Cirque, Pédagogie, Communication, Différence, Expérience
Cet article porte sur la sensibilisation aux troubles du spectre de l’autisme auprès d’élèves d’écoles élémentaires. Il questionne la manière dont il est possible de penser les spécificités liées à ces troubles avec des élèves dans le but d’améliorer leur inclusion scolaire. L’auteur explore plusieurs manières de sensibiliser les élèves aux différences entre pairs et évoque l’intérêt de leur permettre d’expérimenter des outils de communication propres aux élèves ayant un TSA, afin de faciliter l’inclusion de ces derniers.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 96, avril-juin 2023, pp. 79-88.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Silence, Autisme, TSA, Sens, Communication
En voulant réunir les notions de troubles neurodéveloppementaux (TND) ou de troubles du spectre autistique (TSA) en particulier et le silence, on se heurte à plusieurs notions apparemment contradictoires mais si complémentaires. En passant du silence inexistant et stressant, lorsque l’on évoque les atypies perceptives des personnes TSA, comme l’hypersensibilité auditive, par exemple, au silence incompréhensible et destructeur lié à l’absence de transmission des connaissances, des savoirs et aux manques des formations initiales. Sans oublier le silence pesant, angoissant et tout aussi inexplicable induit par ce manque de mise à jour des connaissances et des avancées sur l’autisme dans les formations et la communication. Cet article traitera donc chacun de ces éléments en apportant, malgré beaucoup d’interrogations, certaines réponses pour à la fois rompre ce silence si déroutant et destructeur et rendre plus facile sa perception et sa compréhension.
Article de Jean Louis Le Run, Karine Ronen, Hélène De Laage, et al.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 96, avril-juin 2023, pp. 7-169.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Silence, Bruit, Communication, Secret, Déni, Enfant, Intimité, Isolement, Mutisme, Deuil, Puberté, Adolescent, École, Autisme, Adoption, Inceste, Psychisme
De nombreuses expressions incluant le mot silence jalonnent la langue française. Celles-ci résonnent dans des domaines divers tels que la musique, la loi, la religion, le scolaire, ou tout simplement au cœur de notre quotidien. « Silence, on tourne », « la loi du silence », « silence, s’il vous plaît », « rompre le silence ». « Le silence est d’or » ou encore « un silence de mort »…, ces deux expressions marquent les extrêmes des deux valences du silence : son côté positif, structurant et son côté néfaste, mortifère. Le silence n’est pas le vide, il est « une forme particulière de langage qui permet d’exprimer des choses inexprimables par les mots » (Lewis, 1977). Il y a des silences pleins, ceux qui vont donner tout leur sens aux propos qui les précèdent ou les suivent, des silences qui en disent long et des silences qui signent une fermeture. On distingue le silence imposé, le silence consenti et le silence voulu. Sauf circonstances particulières où le silence est requis, en démocratie l’adulte est libre de parler ou de se taire. L’enfant, lui, est sous la dépendance de ses parents ou des adultes qui s’occupent de lui, qui régulent plus ou moins sa parole et son silence. L’enfant apprend à les maîtriser : ne pas tout dire, savoir garder des choses pour soi, savoir taire ce qui peut blesser l’autre, savoir se taire pour écouter.
Dans ce siècle de l’hyper-communication souvent futile, de la stimulation et du bruit permanent, quelle place pour le silence, la respiration ? Quels effets sur la construction psychique des enfants et des adolescents. On associe davantage le bruit à l’adolescence mais le tapage de celle-ci s’accompagne souvent d’un silence symétrique aux désirs de communiquer des parents… Comment considérer le silence de l’enfant ou de l’adolescent sommé de parler : à l’école, au collège, ou autre occurrence, au tribunal pour enfant ?
Et le silence des adultes face aux questions de l’enfant ? Qu’en est-il du silence lorsqu’il fait partie de la symptomatologie, de la clinique ? Qu’en est-il également du silence dans le groupe thérapeutique ? Rester silencieux dans un groupe de parole… et pourquoi pas ?
Dans les synthèses cliniques ou institutionnelles, quelquefois un ange ou un convoi d’anges passent, que signifie ce silence qui s’installe ? Quels conflits sous-jacents ? Comment dépasser ce symptôme institutionnel ?
« Accueillir, accepter, consentir ; écouter le silence et scruter l’invisible – tels sont les plus hauts actes de l’attention et de la conscience que doivent accomplir les vivants » (Sylvie Germain). Les vivants sont soignants, parents, enseignants, magistrats, éducateurs, intervenants du monde de l’enfance. Ce silence, nous ne le percevons pas tous avec le même filtre auditif. C’est pourquoi, dans ce numéro d’Enfance & psy, nous nous interrogeons sur les différentes formes de silence qui jalonnent la vie des enfants.
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/1, n° 93, janvier-juin 2022, pp. 215-227.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Ecole-Enseignement, Enfant, Autisme, Méthode pédagogique, Atelier, Cirque, Compétence, Espace, Effet de la loi dans le temps, Relation interpersonnelle, Milieu ordinaire, Communication, Image, Inclusion, TEACCH (Méthode)
Dans cet article, l’auteur décrit deux ateliers cirque. Le premier, a été réalisé dans des structures médico-sociales et dans des écoles de cirque auprès d’enfants ayant un TSA. Le second, dans des écoles élémentaires auprès d’enfants tout venant de CM2 dans le cadre d’actions de sensibilisation à l’autisme. L’auteur souligne l’importance qu’ont eue les méthodes TEACCH et PECS dans la conceptualisation de ces deux ateliers, notamment en termes de portée éducative et d’impact sur le bien vivre ensemble à l’école.
Ces deux actions, élaborées conjointement et chacune enrichie des expériences de l’autre, s’inscrivent dans une continuité éducative et témoignent de leur complémentarité, mais également, de leur impact sur l’inclusion des enfants avec un TSA.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3248, 25 février 2022, pp. 22-25.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Intégration scolaire, SESSAD, École maternelle, Équipe pluridisciplinaire, Communication, Enfant, Socialisation, Inclusion
Depuis 2016, à Vénissieux (métropole de Lyon), l’unité d’enseignement en maternelle autisme de l’école Anatole-France accueille sept enfants de 3 à 6 ans atteints de troubles autistiques. Un dispositif encore faiblement déployé qui allie les approches médico-sociale et scolaire.
Paru dans la revue Direction(s), n° 203, décembre 2021, pp. 12-15.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Technologie numérique, Technologie de l'information et de la communication, Handicap, Autisme, Polyhandicap, Communication, Projet, Soin, Pédagogie, Thérapie, INCLUSION, MEURTHE ET MOSELLE
Un fablab intégré, des robots intelligents, des dispositifs de réalité virtuelle... L'association J.-B. Thiéry multiplie les innovations en matière de numérique. Son objectif ? Améliorer l'accompagnement et l'inclusion des personnes en situation de handicap, en particulier les jeunes porteurs de troubles du spectre autistique ou de polyhandicap.
Dossier composé de 4 articles :
- Neurosciences : un nouveau credo
- Effet de mode ou révolution ?
- Le boom des formations
- « La folie n’est pas seulement biologique »
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3212, 4 juin 2021, pp. 34-35.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Secteur privé, Secteur public, Invisibilité sociale, Neurosciences, Méthode, Développement cognitif, Interaction, Émotion, Commerce, Communication, État, Privatisation, Financement, Action sociale et médicosociale
Invisibilisé pendant longtemps, l’autisme est aujourd’hui très présent sur la scène publique. Pour Brigitte Chamak, chercheur à l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), le schisme quant à la prise en charge ne se situe pas entre comportementalisme et psychanalyse, mais bien entre secteur public et secteur privé. Le risque ? Que disparaissent des radars les personnes les plus sévèrement atteintes.