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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Résistance à la marchandisation et contestation : les relations partenariales en tension entre État et organismes communautaires autonomes au Québec

Article de Marie Lefebvre

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, novembre-décembre 2023, pp. 301-322.

Mots clés : Travail-Emploi, Service social, Santé, Association, Financement, Coopération, État, Service public, Care, Québec

Cet article porte sur les organismes communautaires autonomes en santé et en services sociaux (OCASSS) au Québec. Ces associations sont issues d’un vaste mouvement fondé sur l’autogestion et le community organizing, qui se revendique à distance de la puissance publique et du marché. Intégrés dans le système de santé et de services sociaux à titre de « partenaires autonomes et complémentaires » et financés par des subventions de fonctionnement, les OCASSS ont réussi à institutionnaliser des formes de résistance à la marchandisation, constituée en repoussoir. Cet article s’intéresse à leur place paradoxale dans le système de santé et de services sociaux québécois. Il pose la question des effets de l’institutionnalisation d’un secteur sur les logiques de contre-pouvoir dont il se réclame, à partir du cas d’une maison de jeunes. L’article montre que la marchandisation du système de santé public entraîne malgré tout une substitution des OCASSS au secteur public et, par là même, un glissement vers une logique de prestation de services au détriment des activités de contestation des organismes, pourtant reconnues et financées par l’État.

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Aux marges de la marchandisation du travail associatif. Positions critiques et limites des résistances dans les recycleries et ressourceries associatives

Article de Jennifer Deram

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, novembre-décembre 2023, pp. 279-300.

Mots clés : Travail-Emploi, Association, Vie associative, Économie sociale et solidaire, Financement, Privatisation, Travail, Bénévolat, Sociologie du travail, Consommation, Organisation du travail, Écologie, Autonomie, Insertion par l'économique

Cet article s’appuie sur une étude de terrain menée auprès de salarié·es et de bénévoles qui travaillent au sein de recycleries et de ressourceries ainsi que sur l’observation participante de l’une d’entre elles. Ces structures, dont la grande majorité sont des associations, reflètent les logiques de marchandisation publique à l’œuvre dans le monde associatif ainsi que l’hétérogénéité des positions à leur égard. Les réticences et les résistances à ces dynamiques seront abordées au travers des différents modèles existants et de leurs financements respectifs. En effet, si certaines associations s’adaptent aux évolutions du secteur en développant leurs activités économiques et en changeant d’échelle, d’autres se tiennent à la marge de ces transformations, que ce soit pour préserver leur vision de la culture associative ou bien parce qu’elles n’ont pas les moyens ni les compétences requises pour se « moderniser ». Il sera alors question des marges de manœuvre à leur disposition ainsi que des conséquences de cette mise à l’écart.

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Étudier la construction d’un marché par ses intermédiaires. Les coordinateur·trices associatifs de la prescription médicale d’activité physique

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, novembre-décembre 2023, pp. 193-212.

Mots clés : Travail-Emploi, Secteur privé, Concurrence, Coordination, Gestion, Sociabilité, Législation, Activité physique, Financement, Santé, Association

Depuis 2016, la prescription d’activité physique adaptée et son organisation sont encadrées par plusieurs textes législatifs et disposent de financements publics. En parallèle, son développement est opéré à partir des nouveaux outils de la gestion publique (appels à projets, labels, contractualisation, etc.), permettant ainsi la légitimation de structures privées, à but lucratif ou non, et l’appréhension de ce dispositif comme un quasi-marché. À partir d’une enquête qualitative menée auprès de coordinateur·rices associatif·ves dans cinq régions métropolitaines, cet article analyse les stratégies de ces entrepreneur·euses institutionnel·les visant à conforter la position de leurs structures dans les espaces locaux. Cette position est, par ailleurs, renforcée par le contrôle qu’iels tentent d’exercer sur les structures privées marchandes à travers le soutien – voire la valorisation – qu’iels leur apportent. Aidé·es dans leurs missions par l’entretien de leurs relations sociales, parfois rencontrées au cours de leurs études, iels en viennent à devenir des promoteur·rices de la nouvelle gestion publique, dépassant parfois les attentes et intentions des élu·es de leurs associations.

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Avec l’abandon du système d’opposabilité et d’agrément, on passe d’une « tarification à la dépense » à une « tarification à la ressource »

Article de Marc Dupont, Vincent Vincentelli, Simon Cottin Marx

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, novembre-décembre 2023, pp. 141-150.

Mots clés : Travail-Emploi, Loi, Agrément, Aide à domicile, Budget, Financement, Tarification, Négociation collective, Convention collective, CPOM, Département, Association, ARS

Dans les années 1970, alors que les financements à destination des associations du secteur social et médico-social croissent de manière importante, la loi du 30 juin 1975 est votée. Elle prévoit, pour ce secteur qui dépend quasi-exclusivement des finances publiques, que les accords négociés entre syndicats d’employeurs et syndicats de salariés, au niveau des structures ou des conventions collectives nationales, soient agréés par l’État. Une mise sous tutelle de la négociation collective qui a été instaurée dans le but de maîtriser les dépenses des établissements du secteur. Un accord, prévoyant par exemple une augmentation des salaires, n’est ainsi applicable qu’après un avis de la commission nationale d’agrément de la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS). Ce mécanisme a pour corollaire l’opposabilité des accords, négociés et dûment agréés, aux financeurs. Ceux-ci sont légalement tenus de financer, à hauteur suffisante, ces associations parapubliques afin qu’elles puissent respecter le contenu des accords d’entreprises et des conventions collectives.

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Le besoin prioritaire est celui qui fait sens

Article de Rémi Barbet, Elisa Herman

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3299, 17 mars 2023, pp. 28-29.

Mots clés : Travail-Emploi, Formation, Association, Jeune en difficulté, Témoignage, Précarité, Institution, Travailleur social, Information, Lieu de vie, SDF, Non-recours, Éducateur scolaire, Décrochage scolaire, Mineur, Parents

Le 14 mars dernier, la Mission régionale d’information sur l’exclusion (MRIE), association de lutte contre la pauvreté en région Auvergne-Rhône-Alpes, organisait une journée de formation consacrée à l’accompagnement et aux voies d’accès aux droits des « jeunes en cumul de précarité ». Elisa Herman, sociologue chargée de mission au sein de l’association depuis 2018, décline les objectifs de cette formation qui a fait la part belle aux retours d’expériences sur les innovations sociales de ces dernières années. Elle insiste sur la nécessité de « prendre en compte le vécu des jeunes confrontés à la précarité » dans l’élaboration des dispositifs de lutte contre l’exclusion.

De travailleurs en situation de handicap à co-formateurs

Article de Laurence Ubrich

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3282, 11 novembre 2022, pp. 32-33.

Mots clés : Travail-Emploi, Formation, Personne handicapée, Formateur, Pair aidant, Inclusion, Savoir, Expérience, Pratique professionnelle, Conseil de la vie sociale, Travailleur social, Entreprise, Association, UNAPEI, ADAPEI, Alsace

L’Adapei Papillons Blancs d’Alsace mène depuis 2020, au sein de son centre de formation Etapes et avec l’appui d’un collectif d’organismes spécialisés de l’Unapei, un programme pilote de coformation auprès de quatre volontaires en situation de handicap. Rédiger des documents avec la méthode « Facile à lire et à comprendre » (Falc), sensibiliser aux enjeux de l’autodétermination ou à celui du conseil de la vie sociale : chaque co-formateur intervient auprès des entreprises, des travailleurs sociaux ou des spécialistes de la petite enfance, en binôme avec un formateur chevronné. Une démarche professionnalisante qui s’inscrit dans une philosophie de l’autoreprésentation. Alexandra Caspar est cheffe de service au centre de formation Etapes et Maëva Gross est co-formatrice depuis mars dernier.

Chantier de formation, école de la mer, l’AJD ouvre des horizons

Article de Virginie de Rocquigny

Paru dans la revue Empan, n° 127, septembre 2022, pp. 48-55.

Mots clés : Travail-Emploi, Formation, Insertion professionnelle, Association, Bateau, Atelier et chantier d'insertion, Autonomie, Responsabilité, Stage, Jeune en difficulté

Dans le Finistère, l’association des Amis de Jeudi-Dimanche (AJD) accueille des jeunes en préformation dans son chantier naval et embarque à bord de ses voiliers tous types de publics. Créée en 1951 par le prêtre et jésuite Michel Jaouen, l’AJD croit aux vertus du mélange et de la vie en mer. Accompagnés de formateurs professionnels, les jeunes stagiaires reconstruisent actuellement le trois-mâts emblématique de l’AJD, le Bel Espoir, dans un chantier où les maîtres-mots sont l’autonomie et la responsabilisation.

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Chacun trouve sa place à La Salle à manger

Article de Clémentine Méténier, Tim Douet

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3259, 13 mai 2022, pp. 18-21.

Mots clés : Travail-Emploi, Association, Insertion sociale, Jeune en difficulté, Précarité, Formation professionnelle, Restauration, Diplôme, Emploi, Apprentis d'Auteuil

Dispositif rare en France, le restaurant-école La Salle à manger, créé à Grenoble par la fondation Apprentis d’Auteuil, forme aux métiers de la restauration des personnes en état de rupture et de fragilité sociales. Diplôme en poche, 75 % à 80 % d’entre elles ont trouvé un emploi.

Une auto-école sociale va au-devant de ses élèves

Article de Delphine Dauvergne

Paru dans la revue Direction(s), n° 207, avril 2022, pp. 22-24.

Mots clés : Travail-Emploi, Association, Permis de conduire, Emploi, Insertion professionnelle, Milieu rural, Apprentissage, Motivation, Confiance, Financement, Mobilité géographique, Mobilité professionnelle, Pas de Calais

L'association Caravane propose des cours de code et de conduite à des personnes en difficulté d'insertion pour qui le permis représente un sésame pour l'emploi. Originalité de cette initiative en milieu rural ? C'est à bord d'un camping-car aménagé que les leçons de cette auto-école sociale et itinérante ont lieu.

Inclusion : Paris 2024 se veut fer de lance

Article de Sophie Massieu, Malika Butzbach, Maxime Ricard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3239-3240, 24 décembre 2021, pp. 6-11.

Mots clés : Travail-Emploi, Insertion professionnelle, Jeu, Sport, Recrutement, Salarié, Bénévolat, Entreprise d'insertion, Association, Transport, Accessibilité

Dossier composé de 3 articles :
Inclusion : Paris 2024 se veut fer de lance
L’insertion par l’activité économique dans les starting-blocks
Un « catalyseur » pour les associations