PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 328, avril 2024, pp. 35-36.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Alimentation, Jeune enfant, Comportement alimentaire, Autonomie, Repas
L’objectif ultime de l’éducation est que l’enfant devienne autonome et indépendant. Il y parvient progressivement, devenant capable de se débrouiller et de prendre ses propres décisions. Au niveau alimentaire, parents et professionnels de la petite enfance souhaitent que le tout-petit se nourrisse seul et puisse effectuer ses propres choix. Pour ce faire, l’adulte se doit de l’accompagner dans sa prise alimentaire. Ce “travail”, amenant l’enfant à gagner en expérience puis en indépendance, comporte plusieurs axes. Voici quelques pistes pour l’y accompagner.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 327, mars 2024, pp. 35-36.
Mots clés : Alimentation, Apprentissage, Goût, Jeune enfant, Développement sensoriel, Éducation, Éveil, Repas
Lorsqu’il est question de l’alimentation de l’enfant, on pense immédiatement aux plats équilibrés, aux repas sains à lui proposer, au fait qu’il mange bien pour protéger sa santé future. Mais l’alimentation du tout-petit, c’est aussi se placer à son niveau et accepter que ses connaissances en matière de nourriture sont inexistantes. En utilisant ses cinq sens, il est possible de le familiariser dès le plus jeune âge avec tout ce qui fait un aliment : il peut le voir, le toucher, le sentir, l’entendre, le goûter. Chaque sens délivre une information et renseigne l’enfant sur ce qu’il mange et mangera. En lui servant des repas variés, en s’attardant pour lui faire découvrir leurs composantes via ses cinq sens, l’adulte l’accompagne dans son éveil alimentaire et lui apprend à aimer manger. [Présentation de l'éditeur]
Forte de mille associations locales regroupées en seize réseaux régionaux, la confédération MJC de France a déjà conçu plusieurs expositions : "Non à la haine" en 2015, "Moi et les autres" en 2019 et "Des-infox" en 2021. La petite dernière "Chez Fraise", consacrée à l'alimentation et à son impact écologique, était inaugurée le 11 octobre dernier, à Blois.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 325, janvier 2024, pp. pp. 9-22.
Mots clés : Crèche, Écologie, Déchet, Repas, Alimentation, Énergie, Développement durable, Milieu naturel, Affordance, Anxiété, Professionnel de l'enfance, Jeune enfant
La transition écologique dans la petite enfance / Mathilde Cavelier
Crèche "zéro déchet" Mode d'emploi / Maïté Bellaire
Vers une alimentation durable en EAJE / Clémence Pouclet
"Nous essayons de susciter une prise de conscience collective pour amener les équipes à transformer leurs pratiques" / Mathilde Cavelier
Favoriser l'écosensibilité par une approche Slow dans les EAJE / Gillian Cante
Ecoanxiété des adultes : quels effets sur les jeunes enfant ? / Hélène Romano
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 324, décembre 2023, pp. 33-34.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Fête, Repas, Jeune enfant, Alimentation
Les repas de fête sont des moments uniques, privilégiés, qui rythment l’année des enfants. Ces rites leur permettent de découvrir autre chose que les menus habituellement proposés. En fonction de leurs aptitudes et capacités, les tout-petits peuvent prendre plus ou moins part aux préparatifs. Et le jour de la fête, leur implication est primordiale. De la décoration au dressage de la table en passant par la cuisine, ils aiment participer. Si le menu choisi peut être spécial, il doit être adapté aux aptitudes des enfants en ce qui concerne la texture, les saveurs ou les allergènes. Les aliments doivent être sans risque pour eux au niveau de l’hygiène et de la sécurité pour que ce repas reste joyeux ! [Présentation de l'éditeur]
Paru dans la revue EJE Journal, n° 103, novembre-décembre 2023, pp. 31-38.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Alimentation, Repas, Crèche
Dossier composé de 5 articles :
- Les grands principes de l'équilibre nutritionnel du jeune enfant de 0 à 3 ans
- Diversification alimentaire et recommandations
- Installation à table et accompagnement des enfants
- Un environnement social soutenant
- Une vaisselle saine, simple et esthétique
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 32-33/2678-2679, Semaine du 28 août au 3 septembre 2023, pp. 46-47.
Mots clés : Lien social-Précarité, Cuisine, Alimentation, Repas, SDF, Accompagnement, Logement insalubre, Association, Adulte en difficulté, Précarité
A Bordeaux, le CCAS a fait le constat que les hôtels, les squats et les logements insalubres ne sont pas, ou peu, équipés pour cuisiner et stocker de la nourriture. Grâce aux Relais popote, les personnes en situation de mal-logement ont accès à un endroit où elles peuvent préparer leur repas, mais aussi manger sur place. Neuf structures mettent leur cuisine à disposition sur des créneaux dédiés. D'abord accompagnés par une animatrice, les usagers peuvent ensuite venir en autonomie.
Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 148, 2023/3, pp. 105-118.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Famille, Alimentation, Repas, Goût, Vie quotidienne
Quelles sont les places respectives des pairs et de la famille dans la construction sociale des goûts alimentaires pendant l’enfance ? À partir de l’étude de dessins et de menus produits par des enfants de 4 à 14 ans issus de classes moyenne et supérieure urbaines, au cours d’une enquête par monographies familiales menée depuis 2020, ainsi que lors d’entretiens avec ces enfants et avec leurs parents, cet article montre que la sociogenèse des goûts alimentaires passe à la fois par les pairs et par la famille (parents et fratrie). Cette dualité semble à première vue résulter d’une tension entre des goûts proches des recommandations nutritionnelles et des préférences plutôt issues de la « culture McDo ». Toutefois, cette tension ne reflète pas l’existence d’une culture alimentaire enfantine autonome de la culture alimentaire de classe, elle est au contraire caractéristique de l’alimentation des familles de milieux aisés. En effet, cette dernière est marquée par un respect des normes nutritionnelles au quotidien et une alimentation plus festive le week-end, qui permettent de réconcilier des injonctions alimentaires multiples et contradictoires. Ainsi, les enfants apprennent précocement à concilier des normes plurielles et à développer des goûts « omnivores ».