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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Refus de placement: un « pas de côté » pour connecter avec le jeune

Article de Marie Nahmias, Vincent Wartner

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3279, 21 octobre 2022, pp. 22-25.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Placement, Adolescent, Rupture, Intégration, Relation éducative, Step (Service de Transition Educative Personnalisée), Rouen

Créé en mars dernier à Rouen, le service de transition éducative personnalisée (Step) s’adresse aux jeunes de 13 à 18 ans refusant d’être placés. Là où toutes les mesures alternatives ont échoué, les professionnels parviennent à renouer un lien avec ces adolescents souvent en conflit familial et en rupture avec l’institution. La ligne directrice : miser sur la libre adhésion des principaux intéressés.

Leviers et obstacles à la participation sociale

Article de Aline Veyre, Geneviève Petitpierre, Sophie Kennel, et al.

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2, n° 89-90, mai 2021, pp. 5-109.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Accompagnement, Bilan de compétences, Handicap mental, Formation professionnelle, Insertion professionnelle, Orientation professionnelle, Apprentissage, Formation supérieure, Pédagogie, Réussite scolaire, Adolescent, Formation initiale, Intégration, Handicap, Participation, Récit de vie, Autisme

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Les mineurs non accompagnés : des adolescents venus d'ailleurs, citoyens de demain

Article de Stéphanie Palazzi, Hocine Idir

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 81-94.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Abandon, Accompagnement, Accueil, Adaptation, Adolescent, Bilan de santé, Confiance, Entretien, Exil, Identité sociale, Intégration, Interprétariat, Maltraitance, Migration, Mineur non accompagné, Parole, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychothérapie, Réfugié, Souffrance psychique, Traumatisme, Dispositif

Les mineurs non accompagnés souhaitent avant tout coller à ce qu’ils perçoivent comme la demande de l’autre, qu’il s’agisse de ceux qui mandatent au pays ou des éducateurs du pays d’accueil. Cela rend difficile tout travail d’élaboration psychique qui imposerait de baisser la garde. Cette contribution expose le dispositif proposé par une consultation hospitalière transculturelle dite de deuxième ligne aux mineurs non accompagnés. La première rencontre est structurée de façon à permettre au jeune qui est reçu de se déprendre des assignations dont les jeunes migrants sont l’objet et de reprendre la parole en son nom. Dans un deuxième temps la psychothérapie permettra au jeune de travailler sur les effets psychiques du parcours migratoire traumatique et sur son histoire dans un mouvement d’aller-retour entre deux temps et deux cultures, avant de s’engager dans la construction d’une identité d’avenir.

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Education familiale et systèmes éducatifs inclusifs

Article de Véronique Francis, Anna Pileri

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 1, n° 89-90, Février 2021, pp. 5-166.

Mots clés : Enfance-Famille, Éducation familiale, Bilinguisme, Apprentissage, Lecture, Famille, Langue des signes, Surdité, École maternelle, Coopération, Participation, Jeune enfant, Migration, Mineur non accompagné, Autorité parentale, Intégration, Parentalité, Technologie numérique, Orphelin, Enseignant, Adolescent, Orientation professionnelle, Animateur, Autisme

L’objectif de ce dossier est d’examiner la contribution des recherches scientifiques au développement des systèmes éducatifs inclusifs. A partir des axes définis par la Déclaration de Salamanque (Unesco, 1994), des politiques éducatives prenant en compte les besoins particuliers de tous les enfants ont été développées. Si les droits des personnes touchées par la maladie ou le handicap ont connu des évolutions depuis la Convention relative aux droits des personnes handicapées (ONU, 2015), c’est, plus globalement, le droit à l’éducation sans discrimination qui encadre aujourd’hui les systèmes éducatifs de nombreux pays. Les lieux de garde et d’éducation, l’école et les institutions de formation, tout comme les structures de loisirs et de culture sont engagés à se positionner dans la dynamique d’inclusion définie par l’Unesco (2009, 2014). Si L’école se trouve placée en première ligne dans un contexte qui s’attache non seulement à reconnaître le droit effectif à l’éducation pour tous les enfants, mais tente aussi de redéfinir l’organisation des structures éducatives pour réduire les phénomènes d’exclusion, les conditions d’un système éducatif inclusif reposent sur la protection des plus vulnérables et sur le soutien de tous et toutes pour une accessibilité de qualité aux structures éducatives et aux savoirs, sans se limiter aux espaces scolaires.
Il s'agira donc d’examiner la place faite au développement des systèmes éducatifs inclusifs et aux formes de soutien et d'accompagnement, d'accueil... dans les structures éducatives ordinaires, des enfants et des familles qui risquent de connaître des situations de marginalisation et d'exclusion : maladie, limitation et handicap, grande difficulté scolaire, rupture dans la famille, précarité, grande pauvreté, exclusions linguistique, culturelle ou ethnoraciale...

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Travailler avec des familles

Article de Rozenn Caris, Carine Maraquin

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 148, 4e trimestre 2020, pp. 15-84.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Famille monoparentale, Homoparentalité, Parentalité, Soutien à la parentalité, Socialisation, Éducation, Management, Éthique, Périnatalité, Prévention, Réseau, Psychiatrie, Réforme, Accompagnement, Adolescent, Polyhandicap, Séparation, Psychiatrie infantile, Enfant, Symptôme, Aidant familial, Interculturel, Prévention spécialisée, Intégration, Psychopathologie, Handicap, Témoignage, Fratrie

Les représentations de la famille évoluent, tout comme les formes que prend celle-ci aujourd’hui : à côté de la configuration classique (couple de parents avec un ou deux enfants), la famille est aussi recomposée, décomposée, homoparentale, monoparentale… Les modalités du lien à l’enfant se diversifient avec la procréation médicalement assistée, de plus en plus courante, l’adoption, mais également la GPA. Comment se joue alors la parentalité ? Comment se développent les enfants dans ces configurations atypiques ? Quels liens entre parentalité, filiation, engendrement ?
Comment parler de la famille aujourd’hui, ou plutôt des familles ? Comment est-elle appréhendée par les professionnels qui vont travailler « avec » les familles : parents en situation de handicap, familles en difficulté, parentalités à soutenir, parents à associer aux projets et au soin, prise en compte des fratries ou des aidants, dans le respect de leurs droits ?

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La boxe éducative au service des adolescents pris en charge par la Protection judiciaire de la jeunesse

Article de Farouk Ferchichi

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 101-105.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Sport de combat, Santé, PJJ, Santé mentale, Émotion, Corps, Bien-être, Image de soi, Intégration, Travail social

La boxe éducative est présentée dans cet article comme un outil à destination des jeunes pris en charge par les services de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). À travers des situations concrètes rencontrées dans le cadre de cette pratique sportive, ce récit tente de démontrer comment sport et santé s’articulent pour apporter des réponses à des adolescents rencontrant des problématiques de santé physique et psychique.

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Portraits de jeunesse

Article de Gérard Mauger, Florence Eloy, Stéphane Bonnery, et al.et al.

Paru dans la revue Diversité, n° 194, janvier-avril 2019, pp. 5-150.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Jeune, Adolescent, Intégration, Scolarité, Culture, Norme sociale

Féminin et délinquance

Article de Jean Yves Chagnon, Jacques Dayan, Luc Henry Choquet, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 36, vol. 1, n° 101, janvier-mars 2018, pp. 9-191.

Mots clés : Justice-Délinquance, Délinquance, Femme, Adolescent, Fille, Prévention de la délinquance, Violence, Détention, Prison, Enfermement, Intégration, Exclusion sociale, Identité, Boulimie, Délit, Abus sexuel, Traumatisme, Homicide, Criminalité, Agressivité

La délinquance, on le sait, n’est pas un concept psychopathologique mais socio-judiciaire qui désigne à la fois une conduite caractérisée par la commission d’un délit ou d’un crime et l’ensemble des délits et crimes commis dans une communauté sociale (Chagnon, 2010 ; Dayan, 2012).

Du point de vue de la psycho(patho)logie clinique, il est ainsi vain aujourd’hui de postuler l’existence d’une personnalité dite délinquante, même si de nombreux psychanalystes – spécialistes de l’adolescence dans le sillage de A. Aichhorn ou A. Freud –ont écrit tout à la fois sur les fonctionnements intrapsychique et intersubjectif du délinquant et sur les modalités d’une prise en charge psychanalytique nécessairement ajustée de ces sujets. F. Marty et coll. (2002) avaient commenté certains de ces textes, qu’ils avaient publiés dans la première partie du XXe siècle. Certains sont néanmoins restés inédits. Ils en avaient souligné la « modernité » et le pouvoir génératif pour l’école française de psychanalyse de l’adolescent à venir.

Aujourd’hui, le curseur s’est donc déplacé sur l’acte violent, éventuellement délinquant, sa place et sa fonction dans l’économie psychique du sujet adolescent, en cours de subjectivation. L’acte de délinquance isolé peut être commis par n’importe quel individu si certaines circonstances narcissiquement douloureuses, auxquelles sont très sensibles les adolescents, se produisent, qui plus est dans un groupe à risque sur le plan psychosocial. Il peut alors prendre une valeur symbolisante, identifiante et subjectivante inattendue, ce qui a amené un renouvellement contemporain des théories sur le langage de l’acte. À l’extrême du spectre psychopathologique, les conduites psychopathiques (15-20% des faits de délinquance) continuent de "défier" les approches éducatives et soignantes. Ces conduites de délinquance s’articulent davantage, à l’heure des nouvelles TIC, aux mutations des métacadres sociaux et institutionnels, pour le meilleur comme pour le pire ; elles interrogent donc les valeurs « civilisationnelles », comme l’actualité de ces dernières années nous l’a montré.

Ce dossier traite de la délinquance et du féminin, et pas seulement au féminin, sans omettre cet aspect. Du point de vue épidémiologique, les statistiques retenues par l’Observatoire national de la délinquance rapportent que 18-20% des délinquances peuvent être attribuées à des mineurs ; parmi celles-ci, 14% sont attribuées à des filles et seulement 4 % d’entre elles seraient incarcérées. Leur implication croissante dans des actes d’agressions violentes est évoquée et débattue : a-t-on affaire à une réelle augmentation des comportements violents des adolescentes (en termes juridiques : les violences physiques non crapuleuses) ou aux effets d’une politique plus répressive sur ce type de délinquance ? Quoi qu’il en soit, le discours des adolescentes prend des intonations phalliques qui frappent l’imaginaire : il s’agit de « ne pas se laisser faire » ou encore "baiser, avoir des couilles", ce qui sur le plan des comportements peut s’accompagner de l’endossement des emblèmes "virils", voire dériver vers de franches agressions destructrices, valorisant l’exploit phallique en réunion, humiliant, maltraitant le/la faible, comme le démontre la participation de certaines filles aux viols en réunion.

Au-delà de ces aspects peut être encore marginaux, ces conduites adolescentes interrogent le rapport aujourd’hui entretenu par les deux sexes avec le féminin dans ses différentes déclinaisons : féminin maternel, féminin érotique, féminité, plus proche des emblèmes de genre. La grande nouveauté adolescente, Ph. Gutton (1991) nous l’a montré avec force, est la découverte de la complémentarité des sexes et du féminin génital. L’éclosion, sur fond de fragilités narcissiques héritées de l’enfance, des actes de délinquance à l’adolescence, avec la période fragile des 14-16 ans, interroge donc, quel que soit le sexe, ce rapport au féminin.

C. Balier (1988), à partir de son expérience de la grande délinquance ou criminalité suivie en prison, a montré que la question du refus de la passivité et du féminin (même si l’on ne peut rabattre l’une sur l’autre) était centrale chez ces sujets, et s’enracinait dans les ratés de l’adolescence. À un premier niveau, qui sous-tend le narcissisme phallique, il s’agit du roc du féminin, le refus par un homme d’occuper une position féminine passive vis-à-vis d’un autre homme, trop blessant pour l’Idéal du Moi viril ; mais en deçà des vicissitudes du complexe d’Œdipe négatif et de la « gestion » des pulsions homosexuelles à l’égard d’une figure paternelle, c’est bien la difficulté à occuper des positions passives ou mieux réceptives primaires qui semble en jeu : du fait de la massivité des traumatismes primaires, les formes passives (être aimé, choyé, bercé, etc.) sont lourdes d’une menace passivante mortifère (être écrasé, empiété, maltraité), contre lesquelles se mettent en place les défenses narcissiques phalliques, limitant les possibilités d’introjection pulsionnelle et le développement de relations objectales marquées du sceau de la sollicitude. Ces particularités sont remises au travail par le processus adolescent qui confronte à l’appropriation et l’intégration subjective. L’environnement contemporain surexcitant est alors mis en cause dans ces mutations des modes de fonctionnement, des pathologies et des relations humaines, de même que les valeurs groupales, sociétales et culturelles qui sous-tendent les institutions, comme la justice des mineurs (Chagnon, Houssier, 2014).

Ce dossier, composé de contributions pluridisciplinaires, se propose de traiter ces questions sous l’angle théorique, clinique, thérapeutique, à la fois du point de vue de l’épidémiologie, de la sociologie et de la clinique psychanalytique non seulement individuelle, mais également groupale et institutionnelle.

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Adolescence en exil : les parcours pluriels et singuliers des mineurs non accompagnés : récit, réflexions et pratiques autour d'une situation paradoxale

Article de Miguel Angel Sevilla, Marine Pouthier, Jacky Roptin, et al.et al.

Paru dans la revue Revue de l'enfance et de l'adolescence, n° 96, décembre 2017, pp. 9-392.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Exil, Adolescent, Mineur isolé étranger, Enfance en danger, Culture, Identité, CMPP, Psychothérapie, Corps, Relation éducative, Intégration, ASE

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Grandir à l'adolescence

Article de Bérénice Garnier, Patricia Fivian, Simon Amalini, et al.et al.

Paru dans la revue Revue de l'enfance et de l'adolescence, n° 93, juin 2016, pp. 7-214.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Psychologie du développement, Accompagnement, Médiation, Culture, Jeune, Interculturel, Mineur isolé, Migration, Placement familial, ASE, Classe d'âge, Classe sociale, Inégalité, Intégration, Soin, Acquisition des connaissances, Phobie, Échec scolaire, Perversion sexuelle, Suicide

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