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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Covid 19 et adolescence, une période de crise identificatoire

Article de Thimotée Lacombe, Asma Zaoui, Roger Teboul

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 62, n° 4, octobre-décembre 2023, pp. 375-382.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Identité, Anxiété, Suicide, Épidémie, Crise, Covid-19

Le nombre de consultations aux urgences psychiatriques a connu une forte baisse lors de la première vague de Covid-19 en France et dans le monde entier, notamment en population pédiatrique. À partir de novembre 2020, une augmentation de l’affluence aux urgences pédiatriques, avec de nombreuses tentatives de suicide, a été observée, en Île-de-France et sur l’ensemble du territoire. Cette réflexion clinique prend son origine suite au constat d’un doublement du nombre de demande d’avis psychiatriques aux urgences et dans le service de pédiatrie générale à l’hôpital général de Montreuil, de novembre 2020 à avril 2021. Nous nous interrogeons sur l’origine de cette souffrance chez les adolescents qui s’exprime de manière plus bruyante et plus fréquente qu’avant la pandémie. Nous émettons l’hypothèse d’une entrave des processus identificatoires normaux à l’adolescence par la distanciation sociale et les différentes mesures sanitaires en réponse à la pandémie actuelle, touchant à la fois la population générale et celle atteinte de troubles psychiatriques. Nous supposons aussi que les différentes institutions, familiales, scolaires et soignantes en ambulatoire ont été elles aussi ébranlées par la crise sanitaire, ainsi moins en mesure de contenir l’angoisse adolescente, aboutissant à la majoration des prises en charge hospitalières pour ces adolescents.

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Trouble dissociatif de l’identité et adolescence : quels enjeux cliniques ?

Article de P. Espi

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 71, n° 7, novembre 2023, pp. 349-355.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Identité, Trouble de la personnalité, Souffrance, Souffrance psychique, Réseau social, Traumatisme, Psychiatrie, Approche clinique

Dans les services de pédopsychiatrie, nous rencontrons de plus en plus d’adolescents qui nous rapportent des symptômes « dissociatifs », et il ne devient plus rare que soit évoqué le diagnostic de trouble dissociatif de l’identité. La visibilité accrue de certains symptômes psychiatriques peut être liée à un meilleur repérage et une formation accrue des cliniciens, mais également aux changements de contextes sociétaux qui peuvent favoriser l’émergence ou l’entretien de certaines formes d’expression de la souffrance psychique. L’adolescence contient également ses remaniements identitaires et ses dialectiques propres, venant nécessairement colorer les troubles et leur signifiance, qui parfois doit être décryptée au-delà du passage à l’acte ou de la forme syndromique inaugurale. Nous proposons ici de discuter nos interrogations par rapport au trouble dissociatif de l’identité à l’adolescence, et certains des enjeux psychopathologiques qui sont soulevés.

Adolescents déficients intellectuels et art-thérapie : élaboration d’un dispositif et évaluation par la méthode d’analyse phénoméno-structurale

Article de Laura Martin Excoffier, Lony Schiltz, Jean Luc Sudres

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 564-567, mai-août 2023, pp. 111-126.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Handicap mental, Art-thérapie, IMP, Étude de cas, Aptitude, Identité, WISC, Rorschach (Test de)

De nombreuses études mettent en exergue l’impact de l’art-thérapie chez les adolescents. Toutefois, peu de travaux en démontrent l’intérêt dans la prise en charge spécifique du déficit intellectuel en s’étayant sur une démarche évaluative clinique.
Il s’agit ici d’évaluer l’impact d’un atelier d’art-thérapie proposé à des adolescents d’un IMP (Institut Médico-Pédagogique). L’échantillon est composé de 8 adolescents déficients intellectuels qui bénéficient d’une prise en charge en atelier d’art-thérapie (programme de 8 séances standardisées) étayé sur une approche phénoméno-structurale. Une évaluation en test/retest est réalisée par deux tests projectifs complémentaires : l’AT9 et le Rorschach.
Il apparaît une amélioration de la gestion du temps et de la capacité à se projeter, de la structuration de la personnalité, de l’accroche à la réalité et de l’assise narcissique, ainsi que du contrôle émotionnel, notamment dans la gestion des relations interpersonnelles. Le recours à un cas clinique vient illustrer ces apports.
L’art-thérapie permet d’améliorer le vécu des périodes de ruptures et/ou de transitions existentielles des adolescents déficients intellectuels.

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Le jeu vidéo contre la menace dépressive

Article de Vincent Le Corre

Paru dans la revue Santé mentale, n° 269, juin 2022, pp. 54-59.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Étude de cas, État dépressif, Identité, Jeu vidéo, Médiation, Thérapie, Narcissisme, Puberté

Identité, genre et dépression adolescente

Article de Catherine Zittoun, Anne Perret

Paru dans la revue Santé mentale, n° 269, juin 2022, pp. 42-47.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement, Adolescent, Étude de cas, État dépressif, Identité, Genre, relation enfant parents, Symptôme

L'adolescent hypermoderne et le temps accéléré

Article de Jocelyn Lachance

Paru dans la revue Santé mentale, n° 269, juin 2022, pp. 36-41.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Affirmation de soi, Identité, Technologie de l'information et de la communication, Relation interpersonnelle, Temps

Adolescence et menace dépressive

Article de Alain Braconnier

Paru dans la revue Santé mentale, n° 269, juin 2022, pp. 22-28.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Anxiété, Trouble du comportement, Identité, Psychologie du développement, État dépressif, Prise en charge, Relation interpersonnelle, Rite

L’art-thérapie et les adolescents : clinique d’une évidence

Article de Laura Martin Excoffier, Lony Schiltz, Jean Luc Sudres

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 1, janvier-mars 2022, pp. 84-92.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Art-thérapie, Adolescent, Devenir, Identité

Puisque la médiation se trouve au cœur de la dynamique adolescente, l’art-thérapie apparaît comme un moyen privilégié de prise en charge de l’adolescent, notamment lors de séances groupales. Des séances de médiation peuvent revêtir la fonction de rites de passage, permettant à la fois le développement social et l’émergence d’une personnalité en train de se construire. Le moratoire identitaire lié à cet âge apparaît souvent comme une période dont il est difficile de sortir sans aide, tout comme il est compliqué d’accéder à la réalisation identitaire. Ainsi, alors que la quête identitaire malmène les psychés de ces jeunes, l’art-thérapie se place dans une position étayante dans les changements biologiques, cognitifs et sociaux. Le thérapeute se doit de comprendre la souffrance lorsqu’elle s’exprime, en particulier dans les créations artistiques, et de permettre l’établissement d’une bonne alliance thérapeutique, en respectant le code mis en œuvre par l’adolescent. C’est pour cela que l’art-thérapie apporte toute sa contribution, en complément du langage, dans sa dimension communicative, dans son aide à l’élaboration psychique, dans son soutien à l’imagination et à l’autonomie. Elle se présente également comme lien entre le monde interne et la réalité extérieure, et offre la possibilité de permettre une écriture de soi, une trace dans le groupe de soin, mais aussi une trace de son passage de l’enfance à l’âge adulte.

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C'est pas du jeu ! Quand des adolescents défient la logique de l'usage d'un serious game de simulation familiale

Article de Xanthie Vlachopoulou, Sylvain Missonnier

Paru dans la revue Dialogue, n° 222, décembre 2018, pp. 41-52.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Médiation, Technologie numérique, Jeu vidéo, Identité, Soin, Outil, Thérapie, Famille, Psychiatrie, Hospitalisation, Conflit, Relation enfant-parents, Expérience

Aujourd'hui, l'immersion des adolescents dans la réalité virtuelle est devenue une composante essentielle de leur propre construction identitaire et de son déploiement au sein de l'univers familial et scolaire. Dans le meilleur des cas, l'avatar s'inscrit dans une zone ludique source de rêverie désirante et de tâtonnement créatif subjectivant. Dans les maisons de soin qui accueillent des adolescents, les médiations numériques gagnent du terrain, que ce soit sur un mode éducatif ou soignant. Sur ce terrain, des serious games spécialisés ont récemment fait leur apparition. Dans cet article, l'usage de l'un d'entre eux, Clash Back, est examiné, notamment à partir d'une expérience clinique sur plusieurs mois, et sa valeur thérapeutique est questionnée. En effet, un outil thérapeutique en soi n'existe pas mais dépend du cadre théorico-clinique qui sous-tend son utilisation et en permet le développement processuel. De plus, la mise à l'épreuve de ce serious game par les adolescents vient confirmer que les techniques ne suivent pas toujours la logique de leur créateur mais bien plutôt celle de la logique de son usage, parfois étonnante et éloignée de l'intention initiale.

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Psychose et états limites

Article de François Richard, Piera Aulagnier, Philippe Givre, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 33, vol. 4, n° 94, décembre 2015-février 2016, pp. 713-924.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychose, État limite, Adolescent, Autisme, Identité, Enfant, Suicide

Les pathologies adolescentes ont souvent été comparées aux états limites dont elles seraient annonciatrices, mais il faut aussi s’interroger sur les possibles évolutions vers la psychose. Nous reproblématisons dans ce numéro ce questionnement en nous demandant quels sont les précurseurs, lors de l’enfance, à partir du paradigme de la psychose infantile, des états limites à l’adolescence. Une série de contributions cliniques approfondies d’auteurs tant français qu’étrangers témoigne de la nécessité de faire progresser les concepts et les modalités de prise en charge clinique, dans un esprit d’ouverture aux différents courants de la psychanalyse. Nous avons voulu, à partir de la clinique avec les adolescents d’aujourd’hui, vérifier la pertinence de la méthode freudienne classique, du breakdown selon M. et M. E. Laufer, du pubertaire selon Ph. Gutton, de la subjectivation selon R. Cahn, et de certaines approches familiales, narrativistes ou intersubjectives, afin de mettre en débat ces différents points de vue. Sans oublier la nécessaire réflexion sur le contexte d’une socialité, des liens familiaux et intergénérationnels en crise.

On trouvera en introduction un article devenu introuvable de P. Aulagnier qui précise bien sa conception de la potentialité psychotique dans son rapport à un arrêt de la subjectivation temporelle, suivi d’un commentaire très travaillé de Ph. Givre.

Une fois n’est pas coutume, figurent dans ce numéro des contributions théorico-cliniques qui étudient en détail les dysharmonies d’évolution et les fonctionnements limites chez l’enfant pour fixer leur écart avec les autismes et la psychose puis leur devenir lors de la puberté : les articles de B. Golse, C. Squires et F. Richard issus d’une journée scientifique à de l’Université Paris Diderot-Paris 7.

Nous publions aussi un dossier issu d’un colloque ayant eu lieu en 2014, la 27 ème conférence annuelle de la FEP à Turin. On y lira deux belles contributions de nos collègues italiens : A. M. Nicolò et L. Accetti, à partir d’une histoire de cas, font progresser la pensée des relations entre interprétation, narrativité, et autobiographie, tandis que V. Bonaminio, discuté par F. Richard, propose une perspective originale qui compare la prise en charge d’un même patient enfant puis adolescent par une équipe multifocale. Les textes de J.-P. Matot sur l’hallucination négative, de J. Jung sur la représentation de la mort, de F. Richard sur la tendance suicidaire et de G. Monniello sur le maniement du transfert dans les régressions majeures, se situent dans le prolongement de cette réflexion sur la négativité à l’œuvre dans la psychose et les états limites.

Les deux études, respectivement de I. Pirone et de F. Houssier avec X. Vlachopoulou, apportent en conclusion des éclairages complémentaires.

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