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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Accompagnants éducatifs et sociaux : les petites mains du quotidien

Article de Marc Olano, Florence Delorme, Abdel Bendriss

Paru dans la revue Lien social, n° 1350, 28 novembre au 11 décembre 2023, pp. 18-24.

Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnant éducatif et social, DEAES, Pratique professionnelle, Formation professionnelle, MECS, Accompagnement social, Recrutement, Formation, Pédagogie, Gard

Créé en 2016, le diplôme d’accompagnant éducatif et social (AES) a regroupé trois types d’intervenants sociaux de premier niveau : aides médico-psychologique (AMP) travaillant surtout en institution, auxiliaires de vie sociales (AVS) intervenant à domicile et auxiliaires de vie scolaire. Sept ans plus tard, quel bilan pour cette réforme ?

- Accompagnants éducatifs et sociaux • Les petites mains du quotidien
- Protection de l’enfance • Les AES en renfort ?
De plus en plus de maisons d’enfants à caractère social choisissent d’embaucher des accompagnants éducatifs et sociaux sur des postes d’éducateurs spécialisés restés vacants. C’est le cas de l’association Samuel Vincent à Vauvert, près de Nîmes (Gard).
- Entretien avec Florence Delorme et Abdel Bendriss - Formation • Une pédagogie adaptée

Des projets alternatifs pour promouvoir le pouvoir d’agir des adultes en situation de handicap

Article de Richard Martin

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 564-567, mai-août 2023, pp. 85-96.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Stigmatisation, Identité, Représentation sociale, Participation, Usager, Émancipation, Autonomie, Empowerment, Adulte, Accompagnement, Projet, Accompagnant éducatif et social

À quoi faisons-nous référence lorsque nous parlons de « comportements problèmes » et plus globalement de « handicap », de « déficients intellectuels », parfois encore de « troubles du comportement » ? Il est rare que ces façons de nommer les personnes accompagnées dans les ESMS soient remises en question ou fassent l’objet d’une réflexion in situ. Seules les personnes concernées manifestent de fortes réticences à être nommées en lien avec un aspect, une particularité de naissance.
Un certain nombre de clichés que nous véhiculons au travers des mots que nous employons procèdent encore fréquemment de réductions identitaires des personnes et peuvent favoriser des pratiques d’accompagnement stéréotypées. Ces stigmates peuvent révéler des pratiques qui font référence à des pédagogies orthodisciplinaires, centrées sur l’aspect lésionnel du handicap et font peu de place à l’intelligence des sujets concernés et à leur pouvoir d’agir.

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Je filme le métier qui me plait : tisser du lien au quotidien

Article de Cédric Todeschini, Guillaume Thome, Alice Massé

Paru dans la revue Lien social, n° 1341, 6 au 26 juin 2023, pp. 26-27.

Mots clés : Travail social : Formation, Vidéo, Accompagnant éducatif et social, Formation, Expérience pédagogique, ENSEIS (Ecole nationale des solidarités de l'encadrement et de l'intervention sociale)

L’École Nationale des Solidarités, de l’Encadrement et de l’Intervention Sociale à Annecy (74) propose chaque année à l’une de ses formations de participer à un concours vidéo pédagogique, afin de présenter le métier pour lequel les apprenants se forment. Une mise en lumière innovante face au manque d’attractivité.

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Isolement à domicile : détecter et prévenir la fin de vie sociale

Article de Alexandra Marquet, Michel Billé, Joran Le Gall, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 24, décembre 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Accompagnant éducatif et social, Auxiliaire de vie sociale, Aide à domicile, Personne âgée, Personne handicapée, Aidant familial, Maintien à domicile, Isolement, Lien social, Inclusion, Souffrance psychique, Épidémie, Ennui, Médiation, Prévention, Vulnérabilité, Territoire, CCAS, Citoyenneté, Accompagnement, Bénévolat

Quand silence rime avec souffrance.
LIEN SOCIAL FRAGILISÉ PUIS ROMPU.
Grands-parents, enfants, petits-enfants : trois générations vivant ensemble sous le même toit. Cette image familiale a pour ainsi dire totalement disparu du paysage français. Place à l’individualisme et au chacun "chez soi", chacun sa vie, dans son havre de paix. A quel moment cette solitude, parfois ardemment souhaitée, se transforme-t-elle en une souffrance ? Tout commence quand la vulnérabilité s’invite à domicile : le lien se fragilise alors. Grand âge, veuvage, maladies chroniques, handicaps sont autant de facteurs qui favorisent l’isolement. L’association Petits Frères des pauvres parle d’une "triple peine" quand la solitude tutoie la pauvreté et la perte d’autonomie. Tous les voyants sont dès lors réunis, que ce soit dans un département rural ou en plein cœur d’une grande métropole : aucun territoire n’est épargné. Au cours des deux dernières années, la crise de la Covid a fortement participé à isoler les plus fragiles. Près de 530 000 personnes ont été traversées par cette "mort sociale" qui se traduit par une absence de contacts avec des conséquences parfois fatales : dépression, suicide, syndrome de glissement… Et dans ces situations de quasi-assignation à résidence où l’environnement extérieur est pour ainsi dire inexistant, règne une zone de non-droit avec des difficultés pour accéder à des services accompagnées d’une perte de chances, d’une accélération de la dépendance.
UN PEU DE CHALEUR…
Parfois, la venue de l’aide à domicile est le seul contact avec ce "dehors". La seule conversation échangée. Une charge bien lourde pour les épaules frêles de ces professionnels souvent mal préparés à "gérer" ou même à "accompagner" le manque d’interactions sociales. Et pourtant, "repérer et prévenir le risque d’isolement" fait partie du référentiel des accompagnants éducatifs et sociaux. Mais pour quels objectifs ? Avec quels moyens ? Et surtout avec quels outils ? Les réponses restent à construire. Seuls sur le terrain, les auxiliaires de vie enchaînent les rencontres mais se sentent, eux aussi, désespérément isolés. C’est tout le paradoxe du métier. Et quand deux solitudes se rencontrent, l’échange n’est pas forcément au rendez-vous, faute d’envie ou de disponibilité.
Dans ce désert relationnel, comment trouver un peu de chaleur ? Les bénévoles peuvent être un soutien indéfectible. Même si les experts constatent un désengagement des plus âgés sur le terrain, avec le réflexe d’un autoconfinement, d’une protection face aux virus qui peuvent tuer. Les équipes citoyennes sont une (autre) réponse, mais encore faut-il que leur déploiement soit synonyme de proximité. Le secteur du domicile n’est pas en reste. Citons le service Voisinage du côté d’Alençon, une expérimentation conduite par La Croix-Rouge avec la volonté de ne plus se cantonner aux soins mais de soutenir les liens sociaux, ou encore cette soignante qui est désormais engagée dans le Care. Tous ont la (même) volonté de repousser la perte d’autonomie, d’apporter un peu de chaleur. Conscient de la gravité de la situation, le Gouvernement a proposé l’instauration de deux heures hebdomadaires de convivialité pour les bénéficiaires de l’APA. A compter de 2024. Urgence relative. Et pour tous les autres ? Les jeunes ? Les personnes handicapées ? Les moins de 60 ans ? A l’heure où l’isolement peut tuer, les insuffisances des politiques publiques sont pointées du doigt. Si certains centres communaux d’actions sociales misent sur la prévention, l’enjeu est plus que jamais de sortir d’une vision médico-sociale pour inscrire ces publics dits "fragiles" dans la citoyenneté et la prise en compte de l’expertise d’usage.

La jeunesse n’est-elle réellement qu’un mot ? Essentialisation et catégorisation à l’épreuve des travailleurs sociaux

Article de Christophe Dargère, Jonathan Collin

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 15, novembre 2022, pp. 105-119.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Langage, Travail social, Vocabulaire, Stigmatisation, Représentation sociale, Éthique, Accompagnant éducatif et social, Jeune

Les auteurs explorent les expressions ayant cours dans des dispositifs d’accompagnement socio-éducatif. Ils mettent en évidence que le mot « jeune » peut être une catégorie « fourre-tout » ou être associée à d’autres éléments qui conduisent au stigmate. Ces processus amènent à simplifier la situation des individus aux vulnérabilités multiples et à réduire l’accompagnement social au stigmate identifié. La réaction sociale découle alors des catégories employées et n’est pas sans conséquence sur les représentations sociales véhiculées à l’égard de ces jeunes. En conclusion, les auteurs proposent d’interroger l’éthique du langage employé pour penser l’action différemment.

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Un an après sa refonte, un DEAES plus attractif ?

Article de Carol Eyben

Paru dans la revue Direction(s), n° 213, novembre 2022, p. 38.

Mots clés : Travail social : Formation, DEAES, Réforme, Accompagnant éducatif et social, Organisme de formation, Référentiel, AESH, Formation professionnelle, Dépendance

La réforme du diplôme d'Etat d'accompagnant éducatif et social (DEAES) a modifié les modalités de la formation et de la délivrance. Objectif ? Attirer de nouvelles recrues. Un an après, si les candidats sont peu au rendez-vous, le référentiel a réussi en partie sa mutation.

“Délinquant n'est pas une identité en soi”

Article de Margot Hemmerich, Sonia Ollivier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3280, 28 octobre 2022, pp. 28-29.

Mots clés : Justice-Délinquance, PJJ, Délinquance, Identité, Accompagnant éducatif et social, Pratique éducative, Insertion sociale, Insertion professionnelle

Dans « L’insertion des jeunes : question de justice ? », des professionnels de la justice et du social s’interrogent sur leurs pratiques. Pour Sonia Ollivier, éducatrice à la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), il faut miser davantage sur l’accompagnement éducatif du mineur et ne pas oublier qu’il s’agit d’un enfant en construction.

Comment rendre le secteur plus attractif ? L'organisation en jeu

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 21, septembre 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Personne handicapée, Aide à domicile, Maintien à domicile, Accompagnant éducatif et social, Aidant familial, Association, Organisation du travail, Management, Profession, Reconnaissance, Relation soignant-soigné, Qualité, Travail d'équipe, Usure professionnelle, Burn out, Innovation, Confiance, Recrutement

A la recherche de la reconnaissance perdue.
LE DEBUT D'UNE AVENTURE
De petites équipes autonomes indépendantes. Une nouvelle organisation. Des professionnels et des usagers heureux. Le tout opéré d’un coup de baguette magique. Evidemment, la réalité est bien plus nuancée. Si le secteur du domicile reste à bout de souffle, des tentatives de réanimation se multiplient aux quatre coins de l’Hexagone. Entreprise libérée, Buurtzorg, lean management, organisations collaboratives, autant de possibilités, mais toujours un point commun : la volonté d’innover. Face à une réponse des pouvoirs publics qui se laisse encore désirer, certains ont décidé de prendre leur avenir en main. Et d’interroger, simplement, leurs salariés pour connaître leurs besoins et leurs attentes. Le début de l’aventure pour certains, une révolution des pratiques pour d’autres. Le pari de la responsabilité individuelle comme levier de reconnaissance professionnelle. Le grand chambardement ne se fait toutefois pas d’un claquement de doigts. La preuve, certains ont tenté l’aventure il y a une dizaine d’années, seuls, mais ont vite abandonné face à l’ampleur de la tâche. Cet échec démontre la nécessité d’être préparé, accompagné et surtout de mobiliser l’ensemble des équipes. La co-construction, la formation et le respect des rythmes de chacun font partie des ingrédients indispensables à la réussite de la transformation. Avec un coach, un service de ressources humaines, avec l’appui d’une collectivité ou celui des acteurs locaux, notamment. Les soutiens sont multiples selon les régions et leurs spécificités.
DE LA HIERARCHIE A LA COLLABORATION
"Nous n’avons rien inventé" martèlent certains pionniers. Et le retour aux fondamentaux semble s’imposer, dans un secteur qui a pâti de l’informatisation et des procédures normées. Les aides à domicile ont été progressivement dépossédées de leur autonomie, qu’elles retrouvent désormais. A différents degrés : gestion en petite équipe des emplois du temps, des remplacements, de la construction du projet de vie de chaque personne accompagnée. Tandis que d’autres décident de franchir un nouveau cap en actant la participation aux recrutements ou à la gestion financière. Cette transformation managériale et organisationnelle se fait à la carte. La hiérarchie a laissé la place à la collaboration. Dans ce grand mouvement, les équipes de terrain semblent retrouver du sens et sont force de proposition. Face à un épuisement professionnel indéniable, les équipes autonomes sont un moyen vers un autre accompagnement, où le bien-être au travail et le Care sont recherchés. Encore faut-il que les formations, les réunions d’équipe et les échanges soient institutionnalisés, à défaut de bénéficier de financements.
PLUSIEURS DEFIS RESTENT A RELEVER
La situation demeure aujourd’hui fragile avec une dynamique insuffisante et une culture de l’hospitalisation. Trop souvent prégnante au détriment de la prévention. Cependant, les équipes autonomes n’ont pas fait disparaître les conditions dégradées d’exercice, quand bien même les pionniers mettraient en avant une baisse de l’absentéisme et du turnover : un argument à réfléchir sans doute pour fidéliser les équipes. Cette nouvelle organisation a le mérite de nourrir les réflexions des professionnels qui pensent développement personnel et plan de carrière. Mais en gardant à l’esprit qu’à défaut, cette alternative puisse s’imposer : rejoindre la logique d’une orientation vers des établissements médico-sociaux de type Ehpad. Autre challenge : éviter tout effet de mode en trouvant des solutions pérennes pour limiter les freins en matière de sécurisation juridique notamment. L’enjeu pourrait s’imposer d’institutionnaliser la liberté organisationnelle, de poursuivre la révolution des pratiques pour que l’accompagnement privilégie le savoir-être, l’intelligence situationnelle et l’intuition émotionnelle. Autant de défis à relever pour que salariés et dirigeants reprennent (enfin) leur souffle.

Validation des acquis de l’expérience, d’une démarche personnelle à l’accompagnement des candidats

Article de Nuria Palé Fillatreau

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 307, juillet 2022, pp. 32-34.

Mots clés : Travail-Emploi, Formation professionnelle continue, VAE, Parcours professionnel, Accompagnant éducatif et social, Éducateur de jeunes enfants, Diplôme

La loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002 portant sur le développement de la formation professionnelle institue un nouveau droit individuel à la validation des acquis de l’expérience (VAE), qui devient une voie inédite d’accès à un diplôme, à un titre ou à une certification. La VAE vient compléter les dispositifs de formation professionnelle continue destinés aux personnes engagées dans la vie active. Elle est le lien qui va articuler expérience et formation, permettant la construction de parcours individuels qualifiants.