PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 81, mars 2023, pp. 113-123.
Mots clés : Travail social : Formation, Technologie numérique, Travail social, Évolution, Pratique professionnelle, Informatique, Communication, Interprétation, Gestion, Sociologie
L'écosystème du "travail social" est en voie d'industrialisation. Cet article examine en quoi des usages numériques contribuent aux phénomènes d'industrialisation : instrumentalisation des secteurs, formatage des pratiques, prolétarisation des travailleur-euse-s.
Article de Ariane Sisavath, Josée Grenier, Mélanie Bourque
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 81, mars 2023, pp. 29-41.
Mots clés : Travail social : Formation, Technologie de l'information et de la communication, Évolution, Pratique professionnelle, Intervention sociale, Travail social, Santé, Service social, Technologie numérique, Exclusion numérique, Consentement
Cet article s'intéresse à l'usage des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) par les professionnelles du travail social. Le texte, à partir d'une revue de littérature, dresse un état des lieux sur l'usage des NTIC dans le système de santé et des services sociaux en soulevant différents enjeux pour les travailleuses sociales, la pratique d'intervention sociale et les personnes accompagnées.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 81, mars 2023, pp. 13-27.
Mots clés : Travail social : Formation, Accompagnement, Technologie numérique, Travailleur social, Travail social, Technologie, Technologie de l'information et de la communication, Évolution, Pratique professionnelle
L'apport de cet article est double. Reprendre et synthétiser à partir de différents travaux en sciences de l'information et de la communication et en sociologie, les questions saillantes que posent les technologies numériques et la transition digitale dans le travail social.
Article de François Hoarau Geissler, Unaforis, Céline Pétrus, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 95, juin 2020, pp. 3-124.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Formation alternée, Formation, Terrain de stage, Stage, Organisme de formation, Théorie, Professionnalisation, Travailleur social, Éducateur spécialisé, Assistant de service social, ISIC, Transversalité, Compétence professionnelle, Posture professionnelle, Apprentissage professionnel, Évolution, Évaluation, Réflexivité
Comme l'affirme la note d'étape du groupe projet "Professionnalisation" de l'Unaforis : " dans les formations sociales, l'alternance intégrative est le principe fondateur de la professionnalisation". Tous les articles de ce numéro y prennent appui. Des principes de l'alternance intégrative, on retiendra en particulier celui de l'articulation systémique entre formation sur Site qualifiant, qui n'est pas un simple lieu de mise en pratique, et formation en Etablissement de formation, qui n'est pas exclusivement un lieu de formation théorique...
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2019, pp. 11-21.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Formation, Formation, Travail social, Professionnalisation, Maternité, Femme, Rôle, Évolution, Compétence professionnelle, Belgique, 1920-1940
L’étude de la formation au travail social en Belgique (1920-1940) veut souligner deux axes qui paraissent traverser la formation au travail social : le « maternalisme » d'une part, et la professionnalisation d'autre part. Maternalisme et professionnalisation sont potentiellement contradictoires. Malgré le succès des féministes pour projeter les rôles maternels et domestiques dans la sphère publique, le «maternalisme » rappelle les prémisses selon lesquelles la maternité était considérée comme le rôle primordial des femmes ; en conséquence, le foyer était le lieu premier des femmes et les compétences féminines concernaient d'abord les domaines de l'éducation. L'élargissement du rôle familial et maternel des femmes constitue l’un des fondements du « maternalisme » réformiste. De cet élargissement est né le travail social dans une perspective professionnelle. Plutôt qu'une évolution qui conduirait, de 1920 à 1940, du maternalisme à la professionnalisation, l'expression « la maternité comme profession » (que j'emprunte à Christoph Sachsse) exprime la tension existant entre les deux pôles de l'activité à laquelle prépare la formation au travail social.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2019, pp. 76-87.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Histoire sociale, Enseignement supérieur, École, Formation professionnelle, Évolution, Professionnalisation, Flandre, 20ème siècle
L’histoire des formations en travail social en Flandre s’articule autour de plusieurs axes. Le premier renvoie à la construction pilarisée qu’à connue la Belgique et qui a structuré trois courants parmi les écoles dispensant cet enseignement. Ce sont principalement les mouvements de travailleurs chrétiens et socialistes qui ont marqué le développement de ces formations au XXe siècle. Un deuxième axe, que nous qualifierons de professionnalisation, est apparu dans les années 1960 pour marquer une rationalisation managériale des formations. Le troisième axe concerne l’ancrage, dans l’enseignement supérieur, de l’organisation des programmes au sein de licences et de maîtrises, niveaux qui représentent somme toute une partie de cette professionnalisation latente.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 7-18.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Formation, Travail social, Professionnalisation, Évolution, Intervention sociale, Corps, Vulnérabilité, Pratique professionnelle, Formation professionnelle
En France, depuis sa création à la fin du XX e siècle, le travail social n’a cessé de s’adapter aux changements politiques et sociaux, en s’élargissant au secteur de l’intervention sociale afin de répondre à la question sociale. Cette évolution a permis de prendre en charge les plus fragiles au cours du temps, mettant en exergue un corps qu’il faut assister, éduquer, gérer, soulager. Deux variables apparaissant essentielles comme support à ce processus d’évolution et d’adaptation du travail social français : les pratiques et les formations professionnelles.
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 356-357, juin-septembre 2016, pp. 38-40.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Évolution, Profession
En France, la question de la formation des professionnels du social est récemment devenue un problème public après avoir été sciemment négligée par les tutelles politico-administratives pendant plusieurs décennies. Pour autant, lesdits États généraux du travail social et les différents rapports, parfois non diffusés (commission paritaire consultative - CPC, Groupe Lafayette, député Bourguignon, etc.) qui ont conduit au plan d’action gouvernemental d’octobre 2015 posent bien mal le problème et les solutions préconisées restent très discutables.
Dans tous ces travaux préparatoires, l’entrée choisie est double : d’une part, par les équipements (établissements, services, dispositifs…) et leur soi-disant nécessaire adaptation économique (à grand renfort de management et de bonne gestion) tant aux contextes de tassement des ressources financières qu’aux besoins évolutifs des dits usagers, d’autre part, par les opérateurs/employeurs (collectivités locales, ex-associations gestionnaires, dominants à la CPC, mais aussi entreprises sociales lucratives) et par la soi-disant adaptation indispensable des salariés à l’état de l’emploi.
Cette lecture utilitariste de la formation, dite aussi réingénierie, a un effet structurel presque ordinaire : le renforcement de la division interne du travail social entre cadres et exécutants et un double effet conjoncturel délétère : la liquidation des métiers historiques du travail social et la réduction en valeur relative de l’importante masse salariale indispensable à des activités où des humains rencontrent d’autres humains.
Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 82, juin 2016, pp. 59-72.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Travailleur social, Qualification professionnelle, Compétence professionnelle, Concept, Modèle, Évolution, Analyse critique
Nous voulons ici, modestement, contribuer au questionnement critique d'une de ces affirmations, souvent posée comme une évidence : En travail social, en matière de formation, on passerait progressivement d'une logique de qualification à une logique de compétence...