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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Enquête sur le management à la française. Autoritaire ; Technocratique : Vertical

Article de Audrey Fisné Koch, Sabine Germain, Susy Canivenc, Pierre Yves Gomezet al.

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 443, février 2024, pp. 22-36.

Mots clés : Management, Pouvoir, Décision, Entreprise, Cadre, Organisation du travail, Libéralisme, Association, Service public, Technologie numérique, Intelligence artificielle, Productivité, Économie, Créativité, Innovation, Leader, Conditions de travail, Relation professionnelle, Participation

Les managers français, tyranniques ? Dit comme ça, ce serait un raccourci trop rapide. Les études montrent pourtant que le management hexagonal ne s'est pas encore débarrassé de ses vieux démons. Les "sachants" continuent de décider pour les "exécutants", sans suffisamment les consulter. Mais ces dernières années, les chefs eux-mêmes se montrent de plus en plus las de l'exercice du pouvoir. Entre la recrudescence des outils numériques et la financiarisation des entreprises, ils sont fatigués de remplir des tableurs à longueur de journée.. In fine, ce sont les conditions de travail de tous qui s'en trouvent dégradées. Sans compter que le "mauvais" management a un coût économique. Or, les études l'attestent, introduire davantage de participation et d'horizontalité permettrait des gains sociaux et économiques : mieux-être au travail, innovation et hausse de la productivité. Alors, on commence quand ?

L'impasse libérale

Article de Christian Chavagneux, Justin Delépine, Céline Mouzon, Et al.

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 436-437, juillet-août 2023, pp. 24-53.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Libéralisme, Protection sociale, Industrie, Privatisation, Mondialisation, Service public, Qualité, Classe sociale, Rentabilité, Marché du travail, Contrat de travail, Entreprise, Droit du travail, Syndicalisme

Cela fait des années que les économistes sont engagés dans ce débat. D’un côté, il y a celles et ceux qui expliquent que la France est devenue un enfer néolibéral aux conséquences désastreuses. De l’autre, on leur rétorque qu’avec un niveau de dépenses publiques et de prélèvements obligatoires régulièrement classé parmi les plus élevés du monde, nous restons dans une économie ultrasocialisée et le mythe de la France libérale n’est justement que cela : un mythe. Alors, nous avons voulu en avoir le cœur net. La France s’est-elle oui ou non engagée dans la voie libérale ? La réponse est clairement positive. Au cours des quarante dernières années, la place de l’État dans l’économie a nettement reculé : libéralisation de la finance, du marché du travail, privatisations, chute de l’investissement public, etc., la dynamique libérale est bien présente.
Pour autant, elle est loin d’avoir tout emporté. En dépit des attaques répétées contre notre modèle social, il continue à faire de la résistance, raison pour laquelle il représente la dernière cible des libéraux. Les services publics ont été dégradés, mais contribuent encore à la réduction des inégalités. Enfin, les temps semblent changer, au détriment des idées libérales. Tant mieux

Les rapports sociaux dans la gig economy : d'employeur à gate keeper ?

Article de Laurent Wartel, Patricia Vendramin

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2023, pp. 24-37.

Mots clés : Travail-Emploi, Plateforme, Technologie numérique, Économie, Travail, Libéralisme, Capitalisme, Conditions de travail

Depuis quelques années, des plateformes numériques coordonnent la mise en relation d’une offre et d’une demande sur des marchés multifaces. En cela, elles court-circuitent les professionnels, les producteurs, les prestataires, les réseaux et les modèles classiques d’une profession. L’originalité de certaines de ces plateformes est de mettre en relation l’offre et la demande d’une marchandise particulière : du travail rémunéré à la tâche. Ce phénomène est qualifié de gig economy. Cet article propose de mieux cerner cette mutation du travail : dans un premier temps, il caractérise les plateformes de travail à partir d’une typologie ; ensuite, il propose un cadre pour saisir les rapports sociaux de production en passant de la figure de l’employeur à celle du gate keeper, plus à même d’intégrer la place du marché et du réseau dans la gig economy.

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L’action sociale et la « Start-up nation », une réelle histoire d’amour ?

Article de André Decamp

Paru dans la revue Lien social, n° 1302, 5 au 18 octobre 2021, pp. 14-15.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique, Innovation sociale, Action sociale et médicosociale, Entreprise, Économie sociale et solidaire, Économie, Libéralisme

Depuis les années 80, la progression vers un nouveau modèle de gestion plus centré sur la gestion individuelle et l’approche par objectifs voit le jour, au détriment d’un encadrement centré sur un projet social partagé par les usagers, les professionnels et les décideurs politiques.

Subordination des salariés et résilience patronale

Article de Danièle Linhart

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 542-543 ; 544-545, juillet-octobre 2021, pp. 9-31.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Organisation du travail, Profession, Libéralisme, Reconnaissance, Hiérarchie, Objectif, Stratégie, Changement, Souffrance psychique, Confiance, Économie, Leader, Télétravail, Emprise, Épidémie, Pouvoir, Taylor (Frederick Winslow), Ford (Henry)

Le management a développé une stratégie bien huilée : prompt à se remettre en question, il accepte et devance les critiques pour désamorcer, en réalité, toute contestation de sa légitimité. Il revêt ses plus beaux atours, cherche à se rendre plus séduisant, mais reste obsessionnellement tendu vers l'invention de nouvelles modalités de mise au travail destinées à renforcer la subordination des salariés. Le but est, en effet, de les obliger à renoncer à leurs propres valeurs morales, citoyennes et professionnelles pour ne travailler qu'en fonction des critères d'efficacité, performance et rentabilité décidés en dehors d'eux. Il faut qu'ils acceptent de consacrer leur temps, leur énergie, leurs efforts à un travail pensé et organisé selon les seules finalités de ceux qui les paient, au détriment de leur bien-être physique et mental, au détriment du respect des besoins des consommateurs, usagers ou clients, et de l'avenir de notre espèce sur la planète Terre.

« Ce n’est pas l’exercice libéral qui me gêne, mais la relation marchande »

Article de Brigitte Bègue, Didier Dubasque

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3178, 2 octobre 2020, p. 11.

Mots clés : Travail social : Métiers, Secteur privé, Libéralisme, Économie, Commerce, Éthique, Valeur, Usure professionnelle, Institution, Contrainte

L’exercice libéral du travail social n’est pas massif mais significatif, selon Didier Dubasque, membre de la commission « éthique » du Haut Conseil du travail social, qui s’inquiète que certains, plus aisés que d’autres, puissent « s’offrir un professionnel ».

Sur les chemins de la normalisation : transformations du contrôle des entreprises publiques en France

Article de Hadrien Coutant, Jean Finez, Scott Viallet Thévenin

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 61, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 341-372.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Entreprise, Sociologie, Contrôle, Capitalisme, Libéralisme, Économie politique, Secteur public

Les transformations des entreprises publiques participent des métamorphoses de l’action de l’État dans l’économie. À rebours d’une littérature qui les essentialise ou postule une modalité unique de relation à l’État, nous qualifions leurs transformations en mobilisant la notion de « conception de contrôle » – définie comme la combinaison du capital, du gouvernement, des objectifs d’une entreprise et du marché sur lequel elle opère. L’analyse historique et comparative de trois grandes firmes – la SNCF, Safran et EDF – permet de décrire le processus de normalisation des entreprises publiques depuis les années 1960. L’article met en évidence trois processus distincts, l’isolation, l’adjonction et la conversion, qui affectent la conception du contrôle de chacune d’elles, selon leurs spécificités.

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L’organisation internationale de l’économie

Article de Vincent Gayon, Constantin Brissaud, Pierre André Juven, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 234, septembre 2020, 106 p..

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Relation internationale, Économie politique, Médicament, Libéralisme, Traitement statistique, Commerce, Sécurité, Énergie, OCDE, Iran, Afrique de l'Ouest

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Visibiliser l'imposture. Irrésignation au discours managérial

Article de Agnès Vandevelde Rougale

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 49-62.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Conditions de travail, Conscience collective, Économie, Épanouissement, Éthique, Libéralisme, Lien social, Management, Organisation du travail, Pouvoir, Recherche, Reconnaissance, Relation, Résistance, Syndicalisme, Travail, Emprise

Cette contribution porte sur une expérience collective de dénonciation du discours managérial moderne. À partir de l’étude socioclinique d’un entretien de recherche mené avec deux de ses initiateurs, elle montre que la fiction d’épanouissement personnel et de relations sociales apaisées que véhicule ce discours peut susciter une double indignation : une indignation sociale, contre le déploiement de ce discours au mépris des violences et des injustices marquant les relations au travail, et une indignation narcissique, contre le déni de reconnaissance de la capacité de penser que manifeste ce déploiement. Développer un contre-discours apparaît alors comme un acte de résistance à la désubjectivation, une lutte du sujet pour sa reconnaissance et en vertu de sa conscience éthique, mais aussi une lutte de territoire, qui peut contribuer au refus de la résignation sous-tendant l’assujettissement collectif.

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Cinq chantiers majeurs pour le XXIème siècle

Article de Marc Fleurbaey, Marie Laure Salles Djelic

Paru dans la revue Futuribles, n° 432, septembre-octobre 2019, pp. 65-77.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Niveau de vie, Revenu, Entreprise, Société, Civilisation, Libéralisme, Économie, Politique économique, État, Capitalisme, Démocratie, Mouvement social, Changement social

Marc Fleurbaey et Marie-Laure Salles-Djelic décrivent les principales réformes institutionnelles qui leur paraissent les plus prometteuses pour faire face aux défis actuels, ciblant cinq chantiers majeurs : 1) dépasser les idéologies du XXème siècle ; 2) réformer l'économie de marché pour la remettre au service de l'être humain ; 3) transformer l'entreprise pour en faire un vecteur de progrès plutôt que d'extraction et d'exploitation ; 4) réformer l'Etat pour dépasser sa fonction protectrice et le mettre au service de l'émancipation de chacun ; 5) réformer la vie politique pour approfondir la démocratie. Et pour mener à bien ces chantiers, ils identifient un certain nombre d'acteurs moteurs du progrès social.