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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les risques du métier : généralités

Article de Chantal Cateau

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 550-553, mars-juin 2022, pp. 9-12.

Mots clés : Travail-Emploi, Risque professionnel, Conditions de travail, Usure professionnelle, Violence, Établissement social et médicosocial, EHPAD

Selon la HAS, le risque professionnel est "une situation non-souhaitée ayant des conséquences négatives résultant de la survenue d'un ou plusieurs événements dont l'occurrence est incertaine".

Elaboration de violences agies ou subies en groupe de formation

Article de André Sirota, Camille Curbilié

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 137, 1er trimestre 2018, pp. 105-117.

Mots clés : Travail-Emploi, Violence, Groupe, Narcissisme, Contre-transfert, Formateur

En groupe de formation ou dans une instance d’accompagnement d’une équipe de travail, il arrive que des propos dits par autrui soient reçus par nous comme des projectiles envoyés pour nous faire mal, nous déstabiliser, nous humilier, nous diminuer, voire nous anéantir. Selon les cas ou notre formation, nous pouvons être formateur, accompagnateur d’un groupe ou, par exemple, psychothérapeute ou analyste de groupe. Dans ces différentes occurrences, il peut arriver que nous nous sentions pris délibérément pour cible. Comme ce que nous recevons pour attaque peut ne pas en être une, nous avons à explorer et à comprendre ce qui est mobilisé en nous quand différentes expressions font violence au plus grand nombre ou quand nous nous ressentons personnellement visé.
Dans cet article, les auteurs montrent qu’une interpellation ressentie comme une « attaque » narcissique intime peut recouvrir et masquer d’autres visées. Le sens d’une attaque du cadre, de l’objet, de la tâche, du groupe, ou de la personne qui en est le principal garant, peut se révéler à nous, si nous avons le courage du travail psychique de l’après-coup. Il exige de nous la reconnaissance de nos projections propres, que l’on nomme transféro--contre-transférentielles quand on se réfère à la psychanalyse. Comprendre ce qui advient en soi permet de restaurer sa disponibilité psychique à autrui et à plus d’un autre.

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L’expérience de violence dans le secteur de la santé : le vécu de professionnels dans le Nord de la France

Article de Cécile Carra, Déborah Ridel

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 41, n° 3, septembre 2017, pp. 447-505.

Mots clés : Travail-Emploi, Violence, Profession médicale, Victime, Enquête, Sociologie, Agressivité, Conflit, Soutien psychologique, Besoin, Demande, Établissement de santé, Profession paramédicale, Accompagnement, Risque professionnel, Nord

La réalisation d’une enquête de victimation, demandant à des professionnels de santé les violences qu’ils avaient subies, a permis de repérer les situations dans lesquelles elles s’inscrivent, à en définir les formes et la fréquence, ainsi que les enjeux. L’expérience de violence est étudiée à partir du vécu du professionnel qui est réinscrit dans les rapports sociaux de travail. L’analyse des données recueillies auprès de 444 soignants fait apparaître que les déclarations de victimation constituent non seulement la manifestation d’un vécu éprouvant mais qu’elles sont aussi expression d’une identité professionnelle et moyen pour peser sur les rapports sociaux au sein de l’organisation.

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Les mauvais sorts managériaux. Etre pris dans un régime de violence et en sortir

Article de Claude Compagnone

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 22, automne 2016, pp. 193-205.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Pouvoir, Violence, Aliénation, Travail, Sorcellerie

L’objectif de cet article est de rendre compte, en s’appuyant sur le cadre heuristique de l’anthropologie de la sorcellerie et sur celui de la sociologie pragmatique, de la façon dont des processus qui correspondent dans leur forme à ceux identifiables dans le cadre "d’ensorcellement" se déploient aujourd’hui en organisation entre supérieurs et subordonnés.
Il vise aussi à montrer comment les salariés peuvent procéder pour sortir de ce régime de violence. A partir du cas d’une salariée, cadre d’une administration, il décrit un processus qui tient d’un mauvais sort managérial et fait apparaître le travail qu’opère cette salariée pour se dégager de ce régime de violence en tirant la situation vers un régime de justification. Cette analyse conduit à s’interroger sur la particularité du cas de cette salariée et sur ce qu’il nous dit sur le travail en organisation aujourd’hui.

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