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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 24

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Le bénéfice du risque : méthode à l'anglaise

Article de David Ferzi

Paru dans la revue Vers l'Education Nouvelle, n° 593, avril-juin 2024, pp. 52-54.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, Méthode pédagogique, Animation, Expérimentation, Risque, Psychologie du développement, Épanouissement, Apprentissage, Compétence, Danger

Permettre aux enfants de prendre des risques favorise leur développement. Outre-Manche, équipes de recherche et professionnels de l'animation travaillent la question.

AVI-Corse : méthodologie et enjeux d’un projet participatif. Des avatars numériques au service du langage et de la communication

Article de Agnès Piquard Kipffer, Karen Martinelli, Léa Dussere, et al.

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusives, n° 98-99, février-avril 2024, pp. 341-353.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Ecole-Enseignement, Enfant, Adolescent, Trouble du langage, Innovation, Méthode pédagogique, Apprentissage, Langage, Orthophonie, Technologie numérique, Outil, Personnage, Corse

Cet article décrit l’élaboration d’une recherche participative en Haute-Corse et en Corse-du-Sud, dans le cadre d’un contrat entre l’Agence régionale de santé de Corse (ARS) et l’Institut national supérieur pour le handicap et les enseignements adaptés (INSHEA, devenu INSEI, l’Institut national supérieur pour l’éducation inclusive). Dans un contexte de difficultés d’accès au soin, en particulier dans le domaine de l’orthophonie, liées notamment à la configuration géographique de l’île, le projet AVI-Corse fait suite à une initiative de l’ARS s’inscrivant dans la proximité, pour mieux cerner les besoins des territoires. L’article décrit les premières étapes d’une étude participative donnant la parole aux familles. L’objectif visé est l’évaluation d’avatars parlants plus ou moins réalistes utilisant une technologie de synchronisation labiale automatique auprès d’enfants et de jeunes gens avec et sans difficultés de langage et de communication, dans la perspective d’utilisation d’une technologie similaire à la maison, en lien avec les soins orthophoniques en libéral.

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Vie affective et sexuelle en ACM : des repères pour l'équipe d'animation

Article de Florent Contassot

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 243, janvier-février 2024, pp. 22-33.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Affectivité, Accueil collectif de mineurs, Adolescent, Désir, Amour, Prévention, Contraception, Animation, Apprentissage, Information sexuelle, Posture professionnelle, Écoute, Représentation sociale, Émotion

La vie affective et sexuelle est aujourd'hui un sujet incontournable dès lors que l'on accompagne des jeunes, enfants et adolescents. Les outils abordant cette thématique, bien que nombreux et variés, sont souvent éloignés des réalités des accueils collectifs de mineurs. Aborder ce sujet au regard des spécificités de ces espaces éducatifs et des questionnements des animateurs et animatrices, des directeurs et directrices, des organisateurs de séjours... c'est ce que nous proposons succinctement dans les pages suivantes en grande partie extraites de notre dernier ouvrage, "Vie affective et sexuelles en accueils collectifs de mineurs".

L’usage du numérique pour les apprentissages des collégiens dyslexiques : le cas des tablettes tactiles numériques et de l’application S.

Article de Marie Leclère, Christine Vidal Gomel, Marie Hoarau

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 267-284.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Élève, Dyslexie, Difficulté scolaire, Apprentissage, Technologie numérique, Outil, Développement cognitif, Lecture, Livre, Audiovisuel, Écoute

En partant du cadre des activités avec instruments, cet article présente les résultats d’une recherche conduite à l’occasion de l’introduction de l’application S. dans les collèges français. Il s’attache à interroger l’usage de cette application sur une tablette numérique par des collégiens diagnostiqués dys afin de vérifier s’il peut contribuer à un objectif d’inclusion. En conclusion, cet article discute de l’intérêt de ce type d’application pour favoriser le développement de ces élèves.

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Les élèves de Segpa et les collégiens en grande difficulté scolaire sont-ils perçus différemment ? Étude du contenu du stéréotype

Article de Natacha Serour, Mickael Jury, Julie Pironom, Et al.

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 205-231.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Difficulté scolaire, Apprentissage, Décrochage scolaire, Échec scolaire, Trouble du comportement, Handicap psychique, SEGPA, Stigmatisation, Stéréotype, Estime de soi, Image de soi, Accompagnement

Au collège, la singularité des classes de Segpa pourrait favoriser l’identification des élèves de ces sections comme un groupe particulier de collégiens en Grande difficulté scolaire (GDS) auquel seraient rattachés des stéréotypes bien spécifiques. Cette recherche vise particulièrement à mettre en évidence le contenu du stéréotype des « élèves de Segpa », puis d’examiner dans quelle mesure celui-ci diffère du groupe des « collégiens en GDS ». Ces contenus sont étudiés selon deux méthodes complémentaires, l’association libre (étude 1, N = 397) et le ratio diagnostic (étude 2, N = 217). Nos résultats indiquent que si un grand nombre d’attributs sont communs entre le groupe générique des « collégiens en GDS » et sa sous-catégorie des « élèves de Segpa » des différences existent entre les deux confirmant ainsi que ces derniers seraient perçus comme une catégorie particulière de collégiens en GDS.

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Soutien aux parents d’enfants sourds : questions courantes, réponses éclairées et fondées sur les données probantes

Article de Tom Humphries, Poorna Kushalnagar, Gaurav Mahur, Et al.

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 151-176.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, Surdité, Psychologie du développement, Bien-être, Développement cognitif, Famille, Apprentissage, Langue des signes, Communication, Groupe de référence, Soutien à la parentalité

Pour aider les professionnels de la santé et de l’audition à soutenir les parents d’enfants sourds, nous avons identifié des questions couramment posées par les parents et apporté des réponses fondées sur les données probantes. Ce faisant, un récit compatissant et positif sur la surdité et les enfants sourds est proposé, qui s’appuie sur des données de recherche récentes concernant la nature critique de l’exposition précoce à un langage visuel entièrement accessible, qui aux États-Unis est l’American Sign Language (ASL). Ces données comprennent le rôle de la langue des signes dans l’acquisition du langage, le développement cognitif et l’alphabétisation. Signer à la maison permet aux parents d’offrir un environnement stimulant et sans anxiété pour le développement de la petite enfance. Il est important même si leur enfant bénéficie également de l’attention et des soins d’une communauté de signeurs. Ce ne sont pas seulement les premières années de la vie d’un enfant qui importent dans l’acquisition du langage ; ce sont les premiers mois, les premières semaines, même les premiers jours. Les enfants sourds ne peuvent pas attendre l’introduction d’un langage accessible. La famille au complet doit l’apprendre en même temps que l’enfant sourd. Même une aisance modérée de la part de la famille est profitable pour l’enfant. Apprendre la langue des signes ensemble peut être une expérience d’attachement précieuse pour la famille.

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Comment les parents perçoivent la langue des signes

Article de Stéphanie Gobet

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 135-149.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parents, Milieu ordinaire, Enfant, Surdité, Apprentissage, Langue des signes, Communauté, Groupe de référence, Bilinguisme, Représentation sociale

L’annonce de la surdité est un évènement majeur pour les parents car ils se retrouvent face à un enfant qui n’entend pas, situation linguistique inédite. La préconisation, suite au diagnostic, est, pour la plupart du temps, l’appareillage afin que l’enfant devienne entendant. La non (ou mé-) connaissance de la langue des signes et de la culture sourde fait que la modalité visuo-gestuelle est regardée au travers d’a priori liés aux conflits linguistiques. Les parents étant entendants, l’enfant doit l’être afin d’assurer un équilibre comunicationnel au sein de la famille et de la société. À partir de données recueillies lors d’entretiens semi-guidés avec des parents de Canada et de France, nous souhaitons explorer les rapports que les parents peuvent avoir avec l’apprentissage de la langue des signes, voire l’immersion dans la communauté sourde et par conséquent dans le bilinguisme sourd, et définir s’ils établissent des liens antinomiques entre l’oralisation et la langue des signes.

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Les minots des cités à l'opéra de Marseille

Article de Nelly Rizzo

Paru dans la revue Vers l'Education Nouvelle, n° 589, avril-juin 2023, pp. 36-39.

Mots clés : Culture-Loisirs, Accompagnement de la personne et identité, Enfant, Quartier prioritaire, ZEP, Éducation artistique, Animation, Apprentissage, Musique, Chant, Participation, Artiste, Coopération, Famille, Estime de soi, Marseille

Savoir et apprendre à l’école pour savoir

Article de Elisabeth Perrin

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, pp. 71-81.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Adoption, Scolarité, Apprentissage, Accompagnement, Intégration scolaire

Enseignante spécialisée et correspondante « École Adoption » dans l’Académie du Puy-de-Dôme, j’ai eu pour mission, pendant plusieurs années, d’accompagner les enseignants et les familles adoptives sur les questions de scolarisation et d’apprentissages scolaires. Les enfants adoptés interrogent l’école dans son ensemble, alors que leurs présences, pour certains d’entre eux, pointent des difficultés d’apprentissages et d’adaptation qui rejoignent les difficultés d’élèves dits à besoins particuliers. La question de l’accompagnement des enseignants et des familles adoptives devient centrale afin de répondre au mieux aux conditions de réussite des parcours scolaires de ces jeunes.

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Savoir ou ne pas savoir ? Une question récurrente dans la clinique de l’adoption

Article de Chantal Prononce Poyol, Marion Milliex, Bernard Golse, Laurence Gendarmeet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, 11-136.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Adoption, Filiation, Abandon, Adoption internationale, Secret, Origine, Histoire familiale, Apprentissage, Handicap, Psychothérapie, Parents

Savoir, c’est faire entrer des représentations dans le champ cognitif, c’est acquérir une certaine maîtrise d’un domaine, c’est comprendre, c’est disposer de repères… c’est rassurant. Savoir renvoie à la transmission, mais aussi à la mémoire. Il y a le su et l’insu, le dit et le non-dit, le public, l’intime et les secrets.
Dans le champ de l’adoption, la question de « savoir ou ne pas savoir » est récurrente. On la retrouve dans la dynamique de l’agrément qui confronte le savoir des professionnels à la plus ou moins grande ignorance initiale des postulants, avec tout un travail de transmission qui s’opère des uns aux autres. Lorsqu’il s’agit d’un abandon dès la naissance ou plus tard se pose le problème de ce qui sera laissé à la connaissance de ceux qui prendront le relais et, par leur intermédiaire, à l’enfant. Et cette histoire généralement traumatique, qu’en sait l’enfant ? Quelle inscription dans sa psyché, dans son corps même ? Et que veut-il en savoir lui-même, tiraillé entre l’envie de savoir et la tentation de ne rien savoir de cette histoire blessante ? L’éventuel désir de ne pas savoir emportera-t-il avec lui d’autres pans cognitifs, compromettant les apprentissages ? Savoir qui sont les parents ayant donné la vie peut devenir une interrogation taraudante, particulièrement à l’adolescence. Certains voudront aller au pays qui les a vus naître ou prendront connaissance d’un courrier laissé à leur intention par la mère biologique. Les moyens de communication actuels, les réseaux sociaux ont transformé cette question. Ce numéro d’Enfances et psy permettra d’aborder en profondeur ces différents aspects à partir d’interventions de praticiens

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