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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 13

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Diégo ou l’histoire du gentil monstre. Une équipe de pédopsychiatrie à l’école

Article de Sandrine Mara, Pascal Le Guelte, Christophe Barthes, et al.

Paru dans la revue Empan, n° 132, décembre 2023, pp. 116-124.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, École, CMP, Trouble du comportement, Éducation, Psychiatrie infantile, Éducateur spécialisé, ULIS, Agressivité, Relation équipe éducative-famille, IME

Suite à la circulaire n° DGCS/SD3B/2019/138 du 14 juin 2019, le CMP du Volvestre (Haute-Garonne) a déployé une unité mobile pour venir en soutien aux enseignants en difficulté avec des enfants au comportement difficile, « ingérables en classe ». À partir d’une situation clinique, l’équipe décrit l’intérêt de ce dispositif qui comporte un soutien direct à l’enseignant, une intervention auprès de la classe et de l’enfant, et un accompagnement des parents.

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L’accompagnement de personnes souffrant de comportements problèmes : un regard clinique

Article de Corinne Cammareri

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 564-567, mai-août 2023, pp. 127-138.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement, Adulte, Handicap, ESAT, Atelier, Trouble du comportement, Établissement social et médicosocial, Équipe, Changement, Pratique professionnelle, Récit de vie

Psychologue au sein d’établissements médico-sociaux, j’ai pu observer comment un certain nombre de situations d’enfants ou d’adultes en situation de handicap ont mobilisé, voire mis à mal des professionnels et des équipes. Dans cet écrit, j’orienterai plus particulièrement mes réflexions à partir d’une pratique clinique auprès d’adultes hébergés en foyer, qui sont pendant la journée, pour certains en atelier de type occupationnel, pour d’autres en ESAT.

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De l’ITEP au DITEP, présentation d’une évolution des pratiques institutionnelles pour prendre en compte les évolutions des troubles dans un contexte sociétal complexe

Article de Michel Botbol, Michel Defrance, Pauline Martin

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 564-567, mai-août 2023, pp. 97-110.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, ITEP, Trouble du comportement, Soin, Adolescent, Enfant, Contention, Relation familiale, Inclusion, Vie quotidienne, Pratique professionnelle

La complexité des processus de construction de soi, éducatifs et de socialisation dans nos sociétés occidentales est devenue prégnante. L’évolution anthropologique du rapport à l’autre, qui affirme la singularité des personnes au détriment du lien social, percute les pratiques professionnelles du soin, de l’éducatif et du pédagogique. Ce n’est pas tant l’évolution des troubles qui pose question que leur expression dans ce contexte. Le passage des ITEP au DITEP illustre très bien comment les institutions et leurs acteurs y répondent.

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De la maladie mentale au trouble psychique : regarde ce que tu racontes et raconte ce que tu regardes…

Article de Gilles Brandibas, Erica Estevan

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 564-567, mai-août 2023, pp. 65-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychisme, Trouble de la personnalité, Trouble du comportement, Pathologie, Norme sociale, Statistiques, Diagnostic, Identité, Besoin, Compétence, Reconnaissance, Autonomie, DSM-V

De la folie aux maladies mentales, nous sommes passés dernièrement, aux troubles psychiques et comportements problèmes, avec en filigrane, toujours cette idée d’un individu fou, en souffrance et considéré le plus souvent, comme « un objet de soin ».
Dans cet article, nous proposons de revenir sur la notion de normalité, pour voyager à travers les mots qui déclinent les frontières, entre ce qui paraît « normal » et relèverait « d’un pathos ». Nous proposons d’interroger le risque qu’il y aurait à pathologiser les comportements, ce qui ouvre la voie à l’importance de la rencontre, par le biais de la narration, oubliée au profit de l’usage exclusif des catégorisations qui revêtent de fait, un caractère stigmatisant. Tout en considérant ceux qui vivent de véritables « nuits noires de l’âme », nous plaidons pour une pratique prudente de la psychopathologie et la reconnaissance d’une neuro-psycho diversité qui considère la singularité de tous les êtres, prend en compte leur vie psychique, leur inconscient, leurs désirs, leur rapport au monde… peu importe leur situation.

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Les souffrances psychiques dans les TSA : aspects théorico-pratiques autour des troubles dits du comportement

Article de Philippe Gabbai

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 564-567, mai-août 2023, pp. 25-42.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap psychique, Trouble du comportement, TSA, Handicap mental, Psychopathologie, Trouble de la personnalité, Autisme, Agressivité, Automutilation, Trouble du comportement alimentaire, Trouble bipolaire

L’évacuation de toute référence au fait psychotique dans les TSA a des conséquences dramatiques, rendant ainsi incompréhensibles les comportements dits défi ou problème qui s’expriment intensément dans les cas extrêmes, véritables brûlots qu’institutions et hôpitaux se renvoient au détriment des personnes concernées et de leur famille. L’auteur aborde, sur un mode psychopathologique, développemental et cognitif, les troubles comportementaux majeurs que constituent les violences vis-à-vis des personnes, les violences vis- à-vis des contenants spatiaux, les automutilations diverses, les comportements alimentaires pathologiques et les troubles des conduites excrémentielles. Cette approche autorise des propositions thérapeutiques, qui au-delà des recours aux psychotropes aux effets bien limités, implique de prendre en compte les trois contenants essentiels : spatial, temporel et relationnel. Ces situations rendent bien compte aussi de l’inadéquation totale des orientations actuelles (inclusion, autodétermination, virage sociétal, etc.) vis-à-vis de la souffrance psychique.

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Troubles bipolaires et situation d’emploi : une étude à partir de données administratives françaises

Article de Pascale Lengagne, Coralie Gandré

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2022, pp. 79-105.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Travailleur handicapé, Trouble du comportement, Trouble bipolaire, Parcours professionnel, Santé mentale, Emploi, Assurance maladie

Cette étude s’intéresse à la situation d’emploi des personnes vivant avec un trouble bipolaire diagnostiqué et pris en charge dans le cadre d’un protocole de soins de longue durée, en mobilisant des données administratives couvrant la période de 2000 à 2015. La population d’étude est constituée de 674 personnes ayant ces troubles incluses dans le dispositif des affections de longue durée (ALD), âgées de 25 à 50 ans lors de cette inclusion. Nos résultats portent tout d’abord sur leur situation d’emploi au cours des huit années qui précèdent l’entrée en ALD. Ils mettent en évidence, parmi les personnes bipolaires, plus de situations d’emploi heurtées, marquées par des périodes de chômage, par comparaison à la population de témoins. Cela peut traduire un retentissement négatif de ces troubles sur la situation d’emploi avant l’entrée en ALD. Néanmoins, des événements de vie ou des facteurs de vulnérabilité au cours de ces années ont pu augmenter le risque de bipolarité et affecter la situation d’emploi, tandis que des parcours d’emploi marqués par le chômage et la désinsertion professionnelle ont pu également constituer des facteurs déclencheurs de l’apparition ou de l’aggravation des troubles. Ensuite, l’analyse de la situation d’emploi des personnes bipolaires après l’entrée en ALD suggère que ces troubles ont des effets négatifs importants sur les parcours d’emploi, persistants dans le temps. Cette étude souligne l’importance de mettre en œuvre et de développer des interventions dédiées à améliorer la situation d’emploi des personnes vivant avec un trouble bipolaire.

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Adolescence recluse et refus de l’altérité : le phénomène Hikikomori

Article de Nicolas Sajus

Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 117-124.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Altérité, Famille, Isolement, Psychopathologie, Adolescent, Souffrance psychique, Lien social, Trouble du comportement, Prise en charge, Symptôme, Japon

L'hikikomori définit un syndrome de claustration volontaire chez certains adolescents. Il est décrit pour la première fois au Japon. L'approche sociale (syndrome primaire) est très contingente à une dialectique psychopathologique (syndrome secondaire). Il serait un nouvel idiome sociétal traduisant une souffrance eu égard au passage du monde de l'enfance vers celui de l'adulte. L'enjeu thérapeutique sera de restaurer un lien à l'altérité tant au plan familial qu'environnemental.

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Psychiatrie hors les murs et signalement des citoyens

Article de Antoine Printz

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2021, pp. 128-139.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Signalement, Vulnérabilité, Désinstitutionnalisation, Trouble du comportement, Milieu urbain, Contrôle social, Accès aux soins, Bruxelles

Cet article interroge la pratique de signalement psychiatrique dans les espaces publics urbains. À partir de l’analyse documentaire des rapports d’intervention de police pour des « indésirables » à Bruxelles, il est possible de saisir les caractéristiques typiques des troubles « psychiatrisables » qui mènent à une prise en charge institutionnelle. Cette démarche permet d’identifier les conduites et comportements qui sont requis de la part de « la personne du malade mental » pour déclencher une prise en charge institutionnelle. Cela soulève des enjeux majeurs de contrôle social, d’accès aux soins et de protection des personnes, d’autant plus brûlants à l’heure de la désinstitutionalisation psychiatrique.

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Les comportements des personnes âgées vivant avec un trouble neurocognitif : l’approche centrée sur les relations pour améliorer l’expérience de tous

Article de Anne Bourbonnais, Isabelle Auclair, Marie Hélène Lalonde

Paru dans la revue Recherche en soins infirmiers, n° 143, décembre 2020, pp. 92-105.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Démence sénile, Personne âgée, Relation interpersonnelle, Relation soignant-soigné, Trouble du comportement

Les personnes âgées vivant avec un trouble neurocognitif majeur ont souvent des difficultés à communiquer. Ainsi, elles peuvent présenter des comportements réactifs, par exemple des comportements vocaux ou agressifs, qui sont des manifestations d’un mal-être. Ces comportements amènent des conséquences pour ces personnes, ainsi que pour leurs proches et soignants. Cet article discute de l’approche centrée sur les relations pour améliorer l’expérience de chacune de ces personnes en suscitant une réflexion sur ce qui nous unit. Puis, les principes de cette approche centrée sur les relations sont exposés en s’appuyant sur les besoins uniques de chacun, la réciprocité de leurs relations, ainsi que leurs aspirations communes. L’application de ces principes auprès des personnes âgées vivant avec un trouble neurocognitif, qui manifestent des comportements réactifs, se reflète par l’adoption d’un langage cohérent, par l’identification des sens des comportements et d’actions personnalisées, ainsi que par l’établissement d’un partenariat de soins. Un exemple d’une démarche intégrant cette approche est présenté, ainsi que ses effets possibles. L’adoption de cette approche peut cependant présenter plusieurs défis dans les milieux de soins. Pour y faire face, des stratégies d’implantation sont décrites pour favoriser l’adoption de cette approche et contribuer au bien-être de chacun.

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Empathie, mentalisation et traumas complexes : quels liens avec les comportements extériorisés des enfants en protection de l'enfance ?

Article de Geneviève Dubé, Miguel M. Terradas, Vincent Domon Archambault

Paru dans la revue Enfance, vol. 70, n° 2, avril-juin 2018, pp. 343-372.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Santé mentale-Souffrance psychique, Enfant maltraité, Traumatisme, Empathie, Protection de l'enfance, Trouble du comportement, Agressivité, Psychologie du développement

La négligence, les abus physiques, les mauvais traitements psychologiques et les abus sexuels sont des événements qui compromettent le développement ou la sécurité des enfants et qui peuvent donner naissance à un trauma complexe (TC). Le TC se définit comme étant l’exposition, dans un contexte relationnel spécifique, à des événements traumatiques multiples et répétés dans le temps. Des études menées auprès d’une population d’enfants victimes de mauvais traitements démontrent que des comportements extériorisés sont fréquemment observés. Afin de comprendre l’origine de ces difficultés, les notions d’empathie et de mentalisation paraissent importantes. En effet, certains auteurs suggèrent que l’empathie est négativement associée aux comportements extériorisés et agressifs, alors que d’autres démontrent que les enfants hébergés en famille d’accueil ayant une bonne capacité de mentalisation ont moins de symptômes extériorisés. L’objectif de cet article est de présenter la contribution respective des notions d’empathie et de mentalisation à la compréhension de l’expression de comportements extériorisés par les enfants victimes de mauvais traitements. Cette réflexion théorique vise à démontrer l’importance de mener davantage d’études empiriques qui tiennent compte de ces deux notions afin de cibler les variables intrapsychiques qui peuvent expliquer la présence de comportements extériorisés chez ces enfants. Une meilleure compréhension des effets des traumas complexes sur les capacités d’empathie et de mentalisation des enfants permettrait d’identifier des façons d’intervenir auprès de ceux qui s’expriment à travers l’agir.

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