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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les catégories mobilisées dans l’étude des migrations et des migrants

Article de Lucie Lepoutre, Gwendoline Malogne Fer

Paru dans la revue Migrations société, vol. 34, n° 189, juillet-septembre 2022, pp. 13-157.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Immigré, Politique, Enquête, Méthodologie, Clandestinité, Statistiques, Mineur non accompagné, Droit d'asile, Association, Travail social, Hébergement, Intégration, Mère, Enfant de migrant, Origine, Ethnie, Maroc, Espagne, France, Finlande, Sénégal

Les contributions des sept auteures de ce dossier thématique — Pauline Adam, Cléo Marmié, Lucie Lepoutre, Chloé Ollitrault, Linda Haapajärvi, Christine Tichit et Rébecca Ndour — mettent en avant les apports méthodologiques et théoriques des analyses attentives aux interprétations et pratiques des catégories mobilisées dans l’étude des migrations et des migrants. Après avoir montré, dans une première partie, comment les catégories et les processus de catégorisation, qui sont au coeur des politiques publiques, font l’objet d’usages différenciés de la part des acteurs institutionnels et associatifs, nous nous intéresserons, dans une deuxième partie, à la façon dont les personnes « catégorisées » vivent et s’approprient ces catégorisations. La diversité de ces usages rend compte de la difficulté à concevoir à la fois le caractère rigide des catégories et le caractère évolutif des trajectoires migratoires des personnes. Cette
difficulté nous incite, dans une troisième partie, à tenir compte des rapports sociaux de genre, de classe et d’âge dans lesquels s’inscrivent
ces processus de catégorisation et, dans une dernière partie, à analyser les catégories dans leurs dimensions relationnelle, spatiale et temporelle.

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Politiques migratoires et expériences d'exil en France et en Allemagne

Article de Audran Aulanier, Anja Bartel

Paru dans la revue Migrations société, n° 188, avril-juin 2022, pp. 19-152.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit d'asile, Réfugié, Analyse comparative, Clandestinité, Immigration, Accueil, Intégration, Mineur non accompagné, Âge, Hébergement, Logement, Travail social, Commune, Politique, Solidarité, Statut, Expérience, France, Allemagne

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"Villes et territoires accueillants" en France et ailleurs

Article de Anouk Flamant, Thomas Lacroix

Paru dans la revue Migrations société, n° 185, juillet-septembre 2021, pp. 15-204.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Milieu urbain, Commune, Collectivité territoriale, Immigré, Exil, Réfugié, Accueil, Politique, Intégration, Hébergement, Solidarité, Citoyenneté, Association, Élu local, Villeurbanne, Nantes, Grenoble, Strasbourg, Grande Synthe, Marseille, Bristol, Barcelone, Maroc, Naples, Palerme

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La Belgique face à la crise migratoire : analyse critique de l’accueil

Article de Elsa Mescoli

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 95-106.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Crise, Migration, Réfugié, Accueil, Politique, Belgique

Le discours sur la « crise migratoire » apparu depuis 2015 décrit un double processus : d’une part, l’augmentation progressive du nombre de demandeurs d’asile cherchant refuge en Europe ; d’autre part, une crise de l’accueil questionnant les politiques de gestion de ces nouveaux migrants. Ce chapitre vise à interroger plus particulièrement ce deuxième aspect depuis l’expérience et le vécu des acteurs concernés. Sur base des résultats d’un projet de recherche mené en Belgique, il s’agira d’étudier à la fois les formes de mobilisation émergeant auprès de la société civile pour faire face aux effets de la « crise » et au défaut de prise en charge des institutions, et les actions et pratiques des migrants eux-mêmes dans ce contexte. L’analyse critique de ces matériaux permettra de démontrer la complexité des enjeux de l’accueil.

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L’accueil des réfugiés en République tchèque

Article de Markéta Seidlova

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 79-94.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Statistiques, Droit d'asile, Réfugié, Politique, Accueil, Intégration, Travail social, République tchèque

Avec une population immigrée de 660 000 personnes, la République tchèque est la principale cible des migrants économiques parmi les pays d’Europe centrale. Cependant, le pays reste encore assez omis par la population des demandeurs d’asile, à la fois en nombre de demandeurs de protection internationale et en nombre de personnes y résidant avec un statut de réfugié accordé. Cela pourrait s’expliquer partiellement par le fait que le pays applique une politique très restrictive dans ce domaine depuis plus de 20 ans. Sur un total de 99 352 personnes ayant demandé la protection entre 1993 et 2021, seulement 3 499 (soit 3,52 %) ont obtenu le statut de réfugié (l’asile). En ce qui concerne les pays d’origine des demandeurs d’asile, traditionnellement la plus grande partie (environ 50 %) des demandeurs d’asile sont les citoyens ukrainiens, qui font aussi le groupe immigré le plus nombreux. Côté juridique, les demandes de protection internationale sont régies par la loi n° 325/1999 Coll. sur l’asile qui définit la procédure complète, y compris le séjour dans différents types d’établissements pendant que le demandeur d’asile suit le processus. Le travail social dans ces structures consiste alors principalement en diagnostic, information, médiation, conseil ; et l’intervention de crise peut également être fournie.

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Etudiants étrangers : des migrants comme les autres ? Les migrations pour études au prisme des mobilités sociales

Article de Hicham Jamid, Lama Kabbanji, Antonina Levatino, et al.

Paru dans la revue Migrations société, vol. 32, n° 180, avril-juin 2020, pp. 19-134.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étudiant, Étranger, Migration, Mobilité géographique, Mobilité sociale, Classe sociale, Politique, Immigration, Sélection, Retour au pays, Diplôme, Réussite sociale, Insertion professionnelle, ERASMUS, France, Mali, Togo, Comores, Union Européenne

Les migrations étudiantes se déploient aujourd’hui selon des modalités liées aux dynamiques récentes de la mondialisation néolibérale, au développement d’un marché du travail toujours plus tertiarisé et à la place qu’y tiennent désormais les étrangers. Les étudiants internationaux, dans ce qui est devenu un marché très stratifié et relativement complexe de l’enseignement supérieur mondial, forment néanmoins une population socialement hétérogène. En remettant la classe sociale au centre de l’analyse, ce dossier vise à rendre compte de la diversité de leurs trajectoires et de repenser l’articulation entre les études supérieures, la mobilité géographique et la mobilité sociale. En s’inscrivant dans le cadre des réflexions menées depuis 2016 par le collectif de chercheurs MobElites, il a pour objectif de montrer comment et jusqu’à quel point les migrations pour études peuvent générer, ou non, une mobilité sociale et, à un autre niveau, reproduire ou engendrer de nouvelles inégalités pendant, mais aussi après les études. Ce faisant, ce dossier interroge les inégalités liées à la globalisation, en multipliant les approches disciplinaires et théoriques, et à travers des terrains et des méthodologies variés.

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Entre cadre légal et militantisme, la place du travailleur social auprès des jeunes dits MNA. Un fossé se creuse et le pont reste en suspens ?

Article de Anaïs Marino

Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 80-85.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social : Métiers, Protection de l'enfance, Militantisme, Travail social, Mineur isolé étranger, Mineur non accompagné, Politique, Accueil, Budget, Immigration

Éducatrice spécialisée et militante, l’autrice questionne la place du travail social et du militantisme en protection de l’enfance à travers le prisme des différents contextes politiques migratoires et sociaux des mineur.e.s non accompagné.e.s et de leur accueil en France.

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Protection subsidiaire : entretien

Article de Bruno Ranchin

Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 44-49.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Accueil, Droit des étrangers, Guerre, Classe sociale, Hébergement, Politique, Réfugié, Témoignage, Souffrance psychique, Mutilation sexuelle, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides)

Fati est arrivée en France en 2008. « Tout simplement la guerre. » Elle est venue pour protéger ses enfants. Elle attendra pas moins de cinq ans pour obtenir… une protection subsidiaire. Une décision temporaire. Après un CADA, elle a connu les centres d’accueil d’urgence, les centres d’hébergement, puis les logements hlm. Fati était sage-femme dans son pays africain. Ici, elle n’est rien. Alors elle se bat pour que ses enfants puissent faire des études et elle aimerait créer une association qui viendrait en aide, sur le plan sanitaire, aux personnes de son pays. Fati parle à la France. Pour qu’elle se décide enfin à adopter une vraie politique d’accueil.

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La scolarisation des élèves migrants en France

Article de Maïtena Armagnague, Isabelle Rigoni, Simona Tersigni

Paru dans la revue Migrations société, n° 176, avril-juin 2019, pp. 17-164.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Élève, Immigré, Scolarité, Politique, Éducation, Acteur scolaire, Établissement scolaire, Inégalité, Droit d'asile, Enseignant, Scolarisation, Inclusion

Ce dossier thématique comprend huit contributions pluridisciplinaires en sciences sociales et du langage ainsi qu’un entretien avec la cinéaste Julie Bertuccelli autour de son expérience et de son long métrage La cour de Babel, tourné au moment de l’application, au sein de l’Éducation nationale, de la circulaire de 2012 instituant des dispositifs « UPE2A » pour les élèves primo-migrants et dits allophones. L’expérience de ces élèves ainsi que celle de leurs enseignants et éducateurs est ici analysée à différentes échelles. Partant du constat d’une occultation de l’enfance et de la jeunesse par la sociologie de la famille et de l’éducation, les auteurs ont veillé à analyser les résistances adulto-centriques qui traversent le champ migratoire français, tout en prenant soin de les contourner pour se situer au plus près des jeunes enquêtés. De plus, questionner le paradigme inclusif aujourd’hui revient également à pratiquer une socio-histoire de l’effacement des avatars de catégories coloniales. Celles-ci se reconfigurent au sein de l’Éducation nationale dans un paradigme implicitement glottophobe lequel nécessite une déconstruction sociologique historiquement ancrée portant simultanément sur des structures expériencielles et pédagogiques à l’origine de la segmentation ethnique et raciale à l’école. C’est à la lumière de ces questionnements que le dossier aborde les politiques éducatives en matière d’enfants migrants en France, sans vouloir imposer une analyse surplombante coupée des expériences des principaux acteurs concernés.

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