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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Dans un Ehpad rural, des mineurs non accompagnés apprennent un métier

Article de Audrey Guiller

Paru dans la revue Le Media social, 16 mai 2024.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, EHPAD, Mineur non accompagné, Milieu rural, Formation, Insertion professionnelle, L’Arribet (association), Pyrénées Atlantiques, Arzacq Arraziguet

À Arzacq-Arraziguet, une commune rurale des Pyrénées-Atlantiques, l'association l'Arribet gère des établissements pour personnes âgées dépendantes. Elle a ouvert en 2019 un service d'accueil de mineurs non accompagnés (MNA), et guide et forme ces jeunes aux métiers en tension, notamment de l'aide à la personne.

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Administration sans contact, étrangers déconnectés

Article de Danièle Lochak, Elsa Alasseur, Sabah Chaoui, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 134, octobre 2022, pp. 3-36.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Technologie numérique, Exclusion numérique, Administration, Service public, Droit des étrangers, Accès aux droits, Accompagnement social, Insertion professionnelle

La transformation numérique des services publics doit théoriquement améliorer les relations entre le public et l’administration. La « dématérialisation » est toutefois loin d’être bénéfique pour les publics les plus précaires qui n’ont qu’un accès limité ou plus malaisé à l’outil informatique. Cette inégalité face au « tout numérique », qui entrave, voire interdit, la possibilité de faire valoir ses droits, le public étranger la subit plus durement encore. Et cela alors même que, dans son cas, accéder à l’administration revêt un caractère vital : en dépendent la reconnaissance de son droit au séjour et, au-delà, l’ensemble des droits qui en découlent.
Le « sans contact » s’impose comme la nouvelle norme du service public : fini l’agent de guichet, place à l’agent instructeur-valideur face à un public sommé de devenir l’entrepreneur de sa propre vie administrative. Une mutation qui permet de justifier la réduction drastique des effectifs des préfectures, avec pour conséquence un accueil de plus en plus dégradé du public.
La dématérialisation a ainsi remplacé les files d’attente devant les préfectures par des files d’attente virtuelles : formées, devant les plateformes numériques, de tous ceux et celles qui n’arrivent pas à obtenir sur internet un rendez-vous en préfecture, elles sont désormais invisibles. La Défenseure des droit et les associations n’ont de cesse de dénoncer le caractère aussi kafkaïen qu’ubuesque d’un dispositif à la fois sous-dimensionné et mal conçu, qui exclut toute possibilité de joindre un interlocuteur et écarte la spécificité de certaines situations. Avocat·es, associations, travailleurs sociaux, délégué·es du Défenseur des droits, de plus en plus sollicité·es, dénoncent cette forme d’externalisation sauvage qui les amène à remplir, à la place de l’administration, les tâches d’information et d’assistance qui lui incombent. À force de mobilisations associatives et d’actions contentieuses il a certes été acté que le tout numérique doit être aménagé pour laisser une place à d’autres modes d’entrée en contact avec l’administration. Mais les remèdes proposés ne sont à l’évidence pas à la hauteur des problèmes engendrés par une dématérialisation à marche forcée.

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"Je ne comprends pas encore trop le système" : ressources de soutien en employabilité pour de jeunes adultes d’immigration récente à Montréal-Nord

Article de Marie Jeanne Blain, Lourdes Rodriguez del Barrio, Roxane Caron, André Anne Parentet al.

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 17, 2022/2, pp. 52-80.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Personne issue de l'immigration, Jeune majeur, Jeune travailleur, Insertion professionnelle, Dispositif d'insertion, Partenariat, Pluridisciplinarité, Montréal, Québec, Canada

Cet article présente les analyses d’une recherche en partenariat avec un organisme de soutien à l’intégration socioprofessionnelle – un Carrefour Jeunesse-emploi de Montréal. L’objectif est de mieux comprendre les expériences et besoins de jeunes adultes d’immigration récente concernant l’utilisation des services et es enjeux intersectoriels de l’employabilité. Notre approche est qualitative (entrevues et groupes de discussions auprès de 30 personnes – jeunes ou intervenant.es des organisations communautaires et institutionnels du territoire). Les analyses sont présentées sous trois angles : la complexité des accompagnements, les dimensions territoriales des actions intersectorielles; et les conditions pour mettre en place ces actions.

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Place aux jeunes !

Article de Stéphanie Atkin, María Eugenia Longo, Mustapha El Miri, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1336, janvier-mars 2022, pp. 8-176.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Jeune, Mobilité géographique, Émancipation, Autonomie, Étudiant, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Discrimination, Mobilité sociale, Réfugié, Statistiques, Minorité culturelle, Parcours professionnel, Bande dessinée, Culture, Mineur non accompagné, Canada, Québec (Province du), France, Maroc

Les jeunes sont de plus en plus nombreux à vouloir migrer à l’étranger. La revue confronte leur projet migratoire et parcours de vie selon leur pays de départ avec les politiques des pays où ils souhaitent s’installer. Le Canada, et la province du Québec plus particulièrement, s’avèrent emblématiques comme destinations ciblées par ces nouvelles trajectoires de formation mais aussi d'avenir professionnel, même si les situations de discrimination perdurent à l’égard de ces jeunes venus d’ailleurs.

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Illégaliser, régulariser

Article de Sara Casella Colombeau, Nathalie Ferré, Emeline Zougbédé, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 126, octobre 2020, pp. 3-31.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Législation, Titre de séjour, Admission, Décision, Indicateur, Action collective, Contestation, Grève, Résistance, Association, Syndicat, Insertion professionnelle, Intégration, Modèle, Droit d'asile, Illégalité, France, Royaume-Uni

Jusque dans les années 2000, de grandes opérations de régularisation ont été menées dans les pays européens pour légaliser la présence, sur leur territoire, d’une population étrangère certes maintenue dans l’ombre mais néanmoins indispensable. Présentées comme une contrepartie à une législation sur l’entrée et le séjour de plus en plus restrictive, elles ont cédé le pas au « cas par cas », à l’« admission exceptionnelle ». Mais le passage à l’examen individuel « à bas bruit » ne s’est pas accompagné d’une clarification des critères pensés hors du cadre de la loi.
Au flou juridique, médiatique et même statistique qui entourent ces régularisations, s’oppose la sélection drastique que les syndicats et associations de soutien aux sans-papiers opèrent dans les dossiers présentés aux préfectures, intériorisant leurs normes, parfois illégales. Entre « raison humanitaire » et « utilitarisme migratoire », les régularisations apparaissent plus que jamais comme la récompense d’un parcours forcément méritoire de personnes étrangères bien endurantes.

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Les trajectoires d’ascension scolaire des jeunes issus de l’immigration

Article de Fabien Truong

Paru dans la revue Vie sociale, n° 29-30, 1-2/2020, pp. 73-87.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Enfant de migrant, Formation, Mobilité sociale, Réussite sociale

Cet article s’intéresse aux trajectoires des jeunes issus de l’émigration. Il montre quels sont les facteurs qui, sur certains territoires, influencent leurs parcours sur la longue durée. Il pointe que si l’on analyse les catégories de réussite ou d’échec au regard du temps long, celles-ci explosent, ce qui rend plus difficile l’analyse mais permet également de sortir de l’immédiateté de la représentation politique des faits sociaux. On voit en quoi les rapports des jeunes des classes populaires évoluent fortement dans le temps mais permettent à certains de s’en sortir d’autant mieux qu’ils apprennent à maîtriser les codes de conduite de leurs homologues plus aisés sans avoir le sentiment de rompre avec leur milieu d’origine.

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Etudiants étrangers : des migrants comme les autres ? Les migrations pour études au prisme des mobilités sociales

Article de Hicham Jamid, Lama Kabbanji, Antonina Levatino, et al.

Paru dans la revue Migrations société, vol. 32, n° 180, avril-juin 2020, pp. 19-134.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étudiant, Étranger, Migration, Mobilité géographique, Mobilité sociale, Classe sociale, Politique, Immigration, Sélection, Retour au pays, Diplôme, Réussite sociale, Insertion professionnelle, ERASMUS, France, Mali, Togo, Comores, Union Européenne

Les migrations étudiantes se déploient aujourd’hui selon des modalités liées aux dynamiques récentes de la mondialisation néolibérale, au développement d’un marché du travail toujours plus tertiarisé et à la place qu’y tiennent désormais les étrangers. Les étudiants internationaux, dans ce qui est devenu un marché très stratifié et relativement complexe de l’enseignement supérieur mondial, forment néanmoins une population socialement hétérogène. En remettant la classe sociale au centre de l’analyse, ce dossier vise à rendre compte de la diversité de leurs trajectoires et de repenser l’articulation entre les études supérieures, la mobilité géographique et la mobilité sociale. En s’inscrivant dans le cadre des réflexions menées depuis 2016 par le collectif de chercheurs MobElites, il a pour objectif de montrer comment et jusqu’à quel point les migrations pour études peuvent générer, ou non, une mobilité sociale et, à un autre niveau, reproduire ou engendrer de nouvelles inégalités pendant, mais aussi après les études. Ce faisant, ce dossier interroge les inégalités liées à la globalisation, en multipliant les approches disciplinaires et théoriques, et à travers des terrains et des méthodologies variés.

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Les Québécois-e-s d’origine maghrébine de Montréal face à leur retraite : maktoub et planification

Article de Selma Tannouche Bennani

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 121-142.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail-Emploi, Travailleur immigré, Parcours professionnel, Préparation à la retraite, Insertion professionnelle, Enquête, Typologie, Maghreb, Montréal

Quatre-vingts pour cent des Maghrébins vivant au Canada sont établis à Montréal. Arrivés progressivement dans la province du Québec à partir des années 1990, les Maghrébins de Montréal sont pour la plupart venus en tant que travailleurs qualifiés et ont suivi un parcours professionnel long et difficile. Leur insertion professionnelle sur le marché du travail québécois les a souvent menés vers la voie de la déqualification alors qu’ils ont été sélectionnés principalement en fonction de leurs diplômes et de leur expérience professionnelle. Les obstacles à leur insertion professionnelle sont nombreux, comme la non-reconnaissance de leurs diplômes, la méconnaissance de l’anglais et l’absence de réseaux professionnels à leur arrivée. Les premières cohortes de Maghrébins immigrés arrivent progressivement à la retraite, période qu’il est de plus en plus nécessaire de planifier dans le but d’éviter que ne se développent des problèmes majeurs dans le futur. Cet article cherche à comprendre l’influence des trajectoires en emploi des Maghrébins de Montréal sur leurs comportements pour planifier leur retraite. Les résultats présentés ici découlent d’une enquête de terrain réalisée durant l’année 2016 au cours de laquelle 22 récits de vie et deux groupes de discussion ont été effectués auprès de Marocains, Algériens et Tunisiens âgés de plus de 50 ans et vivant à Montréal. De cette étude est ressortie une typologie de ces « planificateurs » en fonction des différents parcours professionnels. Ils se répartissent entre financiers, « galériens », permanents et autonomes.

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Migrations chinoises et générations

Article de Simeng Wang, Hélène Le Bail, Tao Li, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1314, avril-juin 2016, pp. 6-113.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Génération, Relation familiale, Pluridisciplinarité, Intégration, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Grands-parents, Regroupement familial, École, Santé, Association, Image de soi, Représentation sociale, Transmission, Culture, Identité, Souffrance psychique, Jeune en difficulté, Enfant de migrant, France, Canada, Zambie, Europe, Japon, Chine

Ce numéro présente les migrations chinoises dans le monde – en Europe, au Canada,en Zambie, au Japon et en Chine – sous l’angle des dynamiques familiales. Les travaux pluridisciplinaires récents analysent l’intégration socio-économique des descendants de migrants chinois, tout comme celle des anciens, pionniers de la migration ou grands-parents venus rejoindre leur famille, en observant leurs relations avec les institutions (école, santé) et leurs activités associatives. De manière plus transversale, les questions de l’image de soi et des autres, de représentations sociales et politiques et de transmission culturelle montrent combien ces générations, inscrites parfois malgré elles dans la problématique migratoire, entament des négociations nécessaires pour trouver leur place au sein des sociétés dans lesquelles elles vivent.

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Les mineurs non accompagnés

Article de Nahima Laieb, François Chobeaux

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 130, avril-juin 2016, pp. 11-100.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfance en danger-Protection de l’enfance, MINEUR ETRANGER ISOLE, Immigration, Juridiction, Examen médical, Territoire, Accueil, Prise en charge, Éducateur spécialisé, ASE, Infirmier, MECS, Psychothérapie, Insertion professionnelle, FRANCE, ALLEMAGNE, ESPAGNE, MAYOTTE

Ils arrivent en France directement par avion, ou par les chemins terribles de l’immigration clandestine. Ils sont envoyés par leurs parents à une famille improbable, ou partent à l’aveugle dans l’espoir d’être mieux ici que là-bas, parfois ils ont perdu leurs parents au pays ou en chemin. Certains ont vécu des horreurs : guerre civile, sauvagerie des passeurs, vécus mortels des passages. D’autres arrivent en France au milieu de nœuds familiaux et culturels difficiles à comprendre. Sont-ils mineurs ? Ils savent le dire, et nos tests radiologiques aux critères périmés prétendent le savoir. Sont-ils absolument isolés ? Leur compte Facebook et leur téléphone permettent parfois d’en douter. Pourront-ils rester en France à leur majorité ? Entre télescopages de codes culturels et de langues, triche (légitime ?) sur les âges, les dates, les projets, comment comprendre quelque chose à cette galaxie obscure ? Et que faire avec ces jeunes ?

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