PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Esprit, n° 490, octobre 2022, pp. 33-36.
Mots clés : Travail social : Métiers, Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Image, Libéralisme, Participation, Usager, Culture professionnelle
La crise sanitaire a amplifié diverses tendances qui lui préexistaient : précarité et pauvreté de la population, perte de sens des travailleurs sociaux et remise en cause de la solidarité publique. Dans ce contexte, que peut encore le travail social ?
Article de Jonathan Chalier, Guillaume Le Blanc, Fabienne Brugère, et al.
Paru dans la revue Esprit, n° 490, octobre 2022, pp. 33-87.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Parole, Culture professionnelle, Travail éducatif, Famille, Care, Travail social individualisé, Démographie
La crise sanitaire a amplifié et accéléré diverses tendances qui lui préexistaient : vulnérabilité et pauvreté de la population, violence de la dématérialisation numérique, usure des travailleurs sociaux et remise en cause des mécanismes de solidarité. Dans ce contexte, que peut encore faire le travail social ? Peut-il encore remplir une mission d’émancipation ? Peut-il s’inspirer de l’éthique du care ? Le dossier, coordonné par Fabienne Brugère et Guillaume Le Blanc, mène l’enquête auprès des travailleuses et travailleurs sociaux. À lire aussi dans ce numéro : le procès des attentats du 13-Novembre, les nations et l’Europe, l’extrême droite au centre, l’utopie Joyce et Pasolini, le mythe à taille humaine.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 77, mars 2022, pp. 85-95.
Mots clés : Travail social : Métiers, Éducation spécialisée, Travail social, Sens, Écrit, Pratique professionnelle, Langage, Culture professionnelle, Valeur
Qu’en est-il de ce savoir y-faire du travailleur social ? Comment le transforme-t-il en un faire savoir ? Cela ne relève-t-il pas d’un Word in progress, pour le dire à la façon de James Joyce, qui exige de remettre sans cesse sur le métier la question que François Tosquelles nous a laissée en héritage « Et toi qu’est-ce que tu fous là ? ». Pour soutenir la question, pour donner à voir et à lire non seulement la pratique sociale, mais encore ce que chaque travailleur y engage de son propre désir, pas d’autre issue que d’en passer par des productions de formes.
Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 87-94.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Culture professionnelle, Anthropologie, Don, Norme, Intergénérationnel, Éducation spécialisée
L’auteur utilise les concepts de l’anthropologie, en lien avec les dons et dettes intergénérationnels pour montrer comment l’accompagnement des éducateurs spécialisés dans la production de nouveaux signifiants professionnels ne peut se soustraire aux renouvellements générationnels et professionnels actuels. Les processus de transformation des espaces de professionnalisation et de socialisation professionnels mettent au jour de nombreuses dualités générationnelles qu’il faut considérer pour analyser le rapport au travail des éducateurs spécialisés.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 56, 2022, pp. 59-70.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Identité professionnelle, Culture professionnelle, Socialisation, Étudiant
Les formations au travail social ont pour but de faire acquérir des savoir-faire et des connaissances spécifiques à l’exercice de ces métiers, mais en tant qu’intenses moments de socialisation secondaire, elles sont également à appréhender en termes de construction identitaire. Mais alors, quel est ce processus et comment opère-t-il ? Cet article, mêlant approche sociologique et expérience de formateur en travail social, s’attache à questionner trois aspects en particulier de ce phénomène : la formation comme processus de construction identitaire, les étapes de la socialisation professionnelle et enfin, le développement d’une culture professionnelle.
Paru dans la revue Forum, n° 164, septembre 2021, pp. 24-39.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Réforme, Formation, Référentiel, Transversalité, Professionnalisation, Diplôme, Organisme de formation, Travailleur social, Culture professionnelle, Formateur
Cet article porte sur la figure la plus emblématique de la réforme des diplômes d’État de métiers achevée en 2018 censée refonder la formation à l’aune d’un projet politique récurrent visant à imposer la
primauté du « travail social » sur les métiers : le socle commun des compétences et des connaissances. Partant de l’expérience des formateurs de terrain aux prises avec ce socle commun introuvable, l’article cherche à démonter les ressorts de cet opérateur de transversalité. Outre les approches du « commun » relevant de registres politiques de justification qui apparentent le socle commun à un couteau suisse au regard de sa multifonctionnalité quasi magique, la question se pose de la conception de la référentialisation par les compétences. Procédant paradoxalement par mise à distance de l’activité réelle du travail, elle ne peut que paralyser la professionnalisation par la formation.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 51-72.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Économie sociale et solidaire, Intervention sociale, Aidant familial, Crise, Travailleur social, Identité professionnelle, Culture professionnelle, Référentiel, Formation, Pair aidant, Participation, Droits des usagers
Le travail social, qui ne se résume pas à la seule action des travailleurs sociaux, est un champ d’action dont l’utilité sociale semble acquise : des racines anciennes et solides, un espace professionnel structuré, des compétences renforcées par des formations professionnelles et universitaires, le développement d’activités de recherche, une reconnaissance politique par l’existence d’un Haut Conseil qui lui est dédié. Enfin, il procède de valeurs non seulement chargées d’humanisme, mais fondatrices d’une conception démocratique du lien social. Pourtant, cette représentation largement positive d’un secteur bien installé de l’aide à autrui contraste avec la permanence, depuis ses origines, d’interrogations sur sa finalité, sur sa structuration et sur sa place au sein d’un ensemble beaucoup plus large de formes d’intervention en lien avec des questions de santé, d’éducation, de justice, de logement, d’insertion dans la vie économique…
Paru dans la revue Forum, n° 159, février 2020, pp. 22-30.
Mots clés : Travail social : Métiers, Assistant de service social, Formation initiale, Sciences de l'éducation, Posture professionnelle, Comportement social, Étudiant, Terrain de stage, Aptitude, Réfèrent, Travail social, Culture professionnelle, Langage, Évaluation, Génération
Je suis Assistante sociale de formation et actuellement formatrice en travail social dans un centre de formation à Lyon. Ma recherche a débuté sur plusieurs interrogations : comment se fait-il que les objectifs officiels de première année du décret du 22 août 2018 réformant les diplômes de travail social de niveau III n’abordent pas la question du savoir-être des stagiaires ASS ? Les étudiants de première année, avant le début de leur stage ont-ils une réflexion autour de cette question du savoir-être ?
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 67, septembre 2019, pp. 37-48.
Mots clés : Travail social, Solidarité, Politique, Approche historique, Politique sociale, Action collective, Culture professionnelle, Émancipation, Genre
À partir d’une présentation socio-historique de la solidarité politique en France et du travail social qui en découle, cet article propose un regard différent sur les interventions collectives dans un espace professionnel constitué au féminin. Cet espace professionnel porte un exercice collectif de la citoyenneté. Mobilisé dans toutes les dimensions de ses compétences, il permet de renouer avec une possible émancipation des trajectoires individuelles et collectives, et s’oppose à la mise en concurrence des individus. Cette analyse s’appuie sur un travail de thèse qui interroge la construction politique héritée, encore inspirée du modèle des sphères séparées et d’un référentiel de l’emploi établi au masculin.
Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 2, 2015, 25 p..
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pauvreté, Enquête sociale, Non-recours, Culture professionnelle, Travail social, RMI, Catalogne
Nous abordons ici la question du non-recours aux droits sociaux par le biais des pratiques professionnelles du travail social dans un contexte d'une action sociale fortement bureaucratisée et hiérarchisée. Ces phénomènes couplés à la culture professionnelle des éducateurs spécialisés et assistants du service social ainsi qu'à leur position de classe façonnent les pratiques professionnelles des travailleurs sociaux. Dans cette configuration, le droit peut être un outil utilisé par les professionnels des services sociaux pour reprendre le contrôle sur leurs pratiques professionnelles.
Nous nous appuyons sur une enquête par observation et entretiens sur les perceptions et gestion concrète par les agents des services sociaux du rôle d'informateurs/gestionnaires qu'ils jouent vis-à-vis des dossiers d'accès au revenu minimum d'insertion . Cette enquête a eu lieu entre 2006 et 2009 dans les services sociaux municipaux d'une ville de la banlieue de Barcelone.