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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 27

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L’urbanisme transitoire : carewashing ou jeu de dupes dans la fabrique de la ville ? Le cas du tiers lieu Coco Velten à Marseille

Article de Sébastien Delfavero

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 56, 2022, pp. 112-126.

Mots clés : Travail social : Établissements, Lieu de vie, Économie sociale et solidaire, Urbanisme, Projet, Inclusion, Travail social, Marseille

La quête de sens est une motivation essentielle pour les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur. Ainsi, des acteurs de l’aménagement, de l’architecture ou du spectacle intègrent depuis quelques années l’économie sociale et solidaire. Ils fondent leur pratique sur des appels à projets et ils inventent des lieux hybrides qui associent mixité sociale et créativité.
Si ce type de management vise l’innovation, ces pratiques bouleversent l’intervention sociale : les modes de financement sollicités modifient profondément le rapport au temps et à l’action.
Partant de l’observation d’un tiers-lieu marseillais et de son environnement, cet article expose les tensions qui naissent des différences de pratiques et de cultures entre les porteurs d’un projet d’urbanisme transitoire et les structures sociales pérennes et plus traditionnelles qui l’environnent. Si la temporalité est pointée du doigt pour expliquer ces tensions, n’y aurait-il pas là l’expression d’un différend logique, qui engagerait la rationalité même du projet, interrogeant sa capacité à prendre réellement en compte les questions sociales auxquelles il prétend se confronter ?

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La (dé)formation en travail social. Construction identitaire et socialisation professionnelle en formations au travail social

Article de Nicolas Polo

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 56, 2022, pp. 59-70.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Identité professionnelle, Culture professionnelle, Socialisation, Étudiant

Les formations au travail social ont pour but de faire acquérir des savoir-faire et des connaissances spécifiques à l’exercice de ces métiers, mais en tant qu’intenses moments de socialisation secondaire, elles sont également à appréhender en termes de construction identitaire. Mais alors, quel est ce processus et comment opère-t-il ? Cet article, mêlant approche sociologique et expérience de formateur en travail social, s’attache à questionner trois aspects en particulier de ce phénomène : la formation comme processus de construction identitaire, les étapes de la socialisation professionnelle et enfin, le développement d’une culture professionnelle.

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Se former aux métiers du social par le jeu. Le jeu en formation de travailleur social comme outil d’émergence de compétences professionnelles

Article de Valérie Galantini

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 56, 2022, pp. 47-58.

Mots clés : Travail social : Formation, Jeu, Formation, Travail social, Coopération, Communication, Conflit, Formateur, Pédagogie

Jouer est inné mais n’est pas pour autant aisé pour des adultes en formation. Former, ce n’est pas seulement transmettre des connaissances d’un expert vers un apprenant mais c’est aussi créer des conditions pour que les apprenants progressent ensemble, entre eux, sous l’impulsion d’un formateur (apprentissage coopératif). Le jeu permet d’apprendre en éprouvant du plaisir : c’est par l’expérience et dans l’agir que se situe cet apprentissage. Le jeu est choisi dans l’idée de proposer des méthodologies alternatives à celles couramment utilisées. Il vient alors travailler la dynamique de groupe, l’esprit d’équipe et de coopération, en améliorant la communication professionnelle des étudiants. Jouer est un acte délibéré, choisi, qui inscrit la personne et son savoir au sein du corps social. Le jeu facilite ainsi la cohésion du groupe et permet de créer des liens. Il facilite le partage et permet de libérer la parole.

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Comment savoir ? Les rapports aux sciences sociales des étudiants en formation en travail social

Article de Renaud Cornand, Hajer Bettaieb

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 56, 2022, pp. 34-46.

Mots clés : Travail social : Formation, Étudiant, Travail social, Savoir, Sciences humaines et sociales

Cet article présente les résultats d’une recherche portant sur les rapports aux sciences sociales d’étudiants en formation de travail social. L’enquête s’est appuyée sur la mobilisation de deux types de matériaux empiriques : des observations réalisées dans le cadre d’enseignements en sciences sociales et des données issues d’un questionnaire distribué à des étudiants d’un institut de formation. Notre travail montre que ce qui fait prioritairement obstacle à l’accès aux savoirs produits par les sciences sociales n’est pas un quelconque désintérêt lié à l’incompréhension de l’utilité de ces savoirs, mais plutôt la difficulté à identifier où ces savoirs sont publiés, voire à distinguer clairement ce qu’est un savoir scientifique.

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Une redéfinition tâtonnante de la recherche au sein d’une école de travail social. Exploration des effets de la pluralité des rationalités en présence et de la socialisation professionnelle des chargés de recherche

Article de Maëlle Moalic

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 56, 2022, pp. 22-33.

Mots clés : Travail social : Formation, Organisme de formation, Travail social, Recherche, Modèle, Recherche-action, Management, Chercheur

Cet article s’efforce de caractériser et d’expliciter l’activité menée par un service recherche dans une école de formation aux métiers du social. Il s’agit d’identifier les facteurs explicatifs des oscillations observées entre logiques d’action et production de connaissances. La compréhension de démarches de recherche à distance d’un ethos de chercheur académique constitue un second objectif. La réinscription du service dans un univers institutionnel permet d’identifier des attentes plurielles et parfois contradictoires vis-à-vis de ce service. La manière dont les chargés de recherche endossent leur rôle de chercheurs dans cet espace contraint est en outre étroitement liée à leur « socialisation professionnelle ». Leurs dispositions les poussant moins à reproduire un schéma académique, ils proposent un modèle de production des savoirs original qui valorise leur socialisation professionnelle dans le secteur du travail social.

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Pour une disciplinarisation du travail social coproduite avec les personnes usagères

Article de Claire Heijboer, Stéphane Rullac

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 207-221.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Formation professionnelle, Université, Expertise, Usager, Reconnaissance

La refonte législative et réglementaire du travail social en faveur de la participation des usagers à la vie de ses institutions entreprise en 2002, la conférence de consensus du CNAM « La recherche en/dans/sur le travail social » en 2014, la réforme de la formation professionnelle en travail social en 2018 et le développement, depuis 20 ans, d’une recherche en travail social associant l’ensemble des acteurs et actrices du travail social, ouvrent la voie d’une refondation institutionnelle du travail social porteuse d’une nouvelle critique sociale démocratique qui se rejoue dans la parution, à la rentrée 2021, du « Manifeste pour une Discipline Sciences humaines et sociales – Travail social ». Nous proposons d’explorer la perspective d’une disciplinarisation du travail social qui reposerait sur la reconnaissance et la valorisation de l’expertise usagère de ceux et celles qu’il ne convient plus de considérer uniquement comme des personnes bénéficiaires.

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L’accueil des réfugiés en République tchèque

Article de Markéta Seidlova

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 79-94.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Statistiques, Droit d'asile, Réfugié, Politique, Accueil, Intégration, Travail social, République tchèque

Avec une population immigrée de 660 000 personnes, la République tchèque est la principale cible des migrants économiques parmi les pays d’Europe centrale. Cependant, le pays reste encore assez omis par la population des demandeurs d’asile, à la fois en nombre de demandeurs de protection internationale et en nombre de personnes y résidant avec un statut de réfugié accordé. Cela pourrait s’expliquer partiellement par le fait que le pays applique une politique très restrictive dans ce domaine depuis plus de 20 ans. Sur un total de 99 352 personnes ayant demandé la protection entre 1993 et 2021, seulement 3 499 (soit 3,52 %) ont obtenu le statut de réfugié (l’asile). En ce qui concerne les pays d’origine des demandeurs d’asile, traditionnellement la plus grande partie (environ 50 %) des demandeurs d’asile sont les citoyens ukrainiens, qui font aussi le groupe immigré le plus nombreux. Côté juridique, les demandes de protection internationale sont régies par la loi n° 325/1999 Coll. sur l’asile qui définit la procédure complète, y compris le séjour dans différents types d’établissements pendant que le demandeur d’asile suit le processus. Le travail social dans ces structures consiste alors principalement en diagnostic, information, médiation, conseil ; et l’intervention de crise peut également être fournie.

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De l’hospitalité et de l'éthique de l'accueil

Article de Abdelhafid Hammouche

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 33-42.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Accueil, Éthique, Immigré, Travail social, Politique de la ville, Derrida (Jacques)

L'article traite du double registre de l'hospitalité, celui qui renvoie à cette notion comme valeur, celui de sa traduction en actes. Revenant sur un échange oral et écrit entre l'auteur et Jacques Derrida, et s'appuyant sur les arguments avancés par l'un et l'autre, il interroge le passage de la valeur à l'organisation en discutant des conditions inhérentes au contexte actuel. Il met ainsi à l'épreuve la définition de l'État-nation par rapport aux frontières. Il aborde ensuite le traitement de l'hospitalité dans le cadre de l'action publique, notamment dans le travail social et la politique de la ville, éclairant ainsi des principes comme celui de proximité.

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Évaluation, participation et émancipation en travail social : enjeux méthodologiques et d’accompagnement pour des enfants et des jeunes bénéficiant de mesures de protection

Article de Sylvia Garcia Delahaye, Joëlle Libois

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 53, 2021, pp. 100-122.

Mots clés : Travail social : Établissements, Évaluation, Travail social, Participation, Émancipation, Enfant, Jeune, Outil, Ma Voix en images (méthode), Suisse

Cet article part d’un questionnement sur les articulations et les tensions existantes au sein du triptyque Évaluation – Participation – Émancipation dans le domaine du travail social. À travers la définition d’un cadre conceptuel sur l’évaluation et la présentation de résultats de recherches interventions récentes menées avec des publics jeunes soutenus par l’action sociale, cette contribution met en lumière les enjeux méthodologiques et d’accompagnement lors de processus d’évaluation participative. La réflexion menée permet non seulement de souligner les effets observables de la participation des publics à ces processus (pour eux-mêmes et pour l’intervention sociale), mais encore de retravailler le triptyque de départ de manière interactive et de considérer l’évaluation participative comme un puissant levier favorisant l’émancipation des publics du travail social et l’intervention des professionnel.les.

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Le Design Sprint : une boîte à outils pour l'innovation en travail social ?

Article de Aline Félix

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 52, 2020, pp. 213-226.

Mots clés : Travail social : Métiers, Innovation sociale, Travail social, Méthodologie, Équipe pluridisciplinaire, Savoir

Le Design Sprint s’inspire des principes méthodologiques et des approches humaines qui invitent à mobiliser singulièrement l’intelligence collective afin de tirer le meilleur du potentiel de chacun. Son processus de conception et de prototypage vise à accélérer la résolution de problèmes et la créativité au sein des entreprises. L’objectif est de répondre rapidement aux besoins des clients et à moindre coût. Avec le Design Sprint, en 5 jours, une petite équipe passe ainsi d’une problématique au test utilisateur d’un prototype. Si l’innovation sociale cherche à améliorer les conditions des personnes et des collectivités en favorisant leur engagement et leur participation démocratique dans les projets qui les concernent, le Design Sprint est-il une méthode transposable à l’innovation en travail social ?

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